Leur rivalité date de plus d’une décennie. Cette concurrence entre Eumeu Sène (Tay Shinger) et Lac de Guiers 2 (Walo) a commencé vers la fin de la saison de 2008-2009. Les deux jeunes lutteurs à qui l’on présageait un lendemain de futurs Roi des arènes étaient à la quête de victoires pour franchir le cercle restreint des ténors. Leur duel était dès lors inévitable.
C’est le 28 février 2010, au stade Demba Diop, qu’ils s’affrontent pour la première fois. L’enjeu était de taille. Les deux lutteurs voulaient franchir un nouveau palier dans la lutte avec frappe. Ce combat s’annonçait aussi comme une revanche pour Lac de Guiers face à Eumeu Sène, qui avait battu, l’année précédente, son meilleur ami dans l’arène, Balla Gaye 2.
Un combat mémorable, avec de rudes duels qui avaient agité le public dans les gradins. On se souvient de la voix de Moustapha Guèye, ancien tigre de Fass, consultant d’alors de la télé qui diffusait le combat, scander : ‘’Li moy combat (c’est ça un combat de lutte)’’. Mais au finish la partie se termine par un match nul. Le combat de clarification est organisé le 8 avril 2012 et c’est Eumeu Sène qui triomphe devant le chef de file de l’écurie Walo.
Depuis lors, beaucoup de choses se sont passées. Auteur de belles sorties, le Pikinois a été Roi des arènes grâce à sa victoire devant Bombardier en 2018. Un titre qu’il a perdu la saison suivante face à Modou Lô. Eumeu voudra, une nouvelle fois, montrer sa suprématie à Lac 2, mais aussi pour se relever de son K.O. contre le Parcellois.
Le Walo-Walo, même si on lui reproche d’être défensif, en atteste ses nombreux matches, a montré des qualités de bon lutteur dans l’arène. Sa victoire face à Yékini en 2016 lui avait permis de se relancer.
Face à Eumeu, ce dimanche, il tentera de prendre sa revanche, mais aussi celle de son ami Balla Gaye qui avait essuyé une deuxième défaite en 2015 face à Eumeu Sène.
9 Commentaires
EZ ....................... PAYEZ
Une phalange, des cheveux, un sweat à capuche, un portefeuille contenant des dizaines de petites photos déteintes par l’eau, une lettre d’amour écrite à la main qu’il faut déplier avec précaution pour ne pas la déchirer… Voilà tout ce qu’il reste d’une vie. Celle d’un des disparus du naufrage survenu le 18 avril 2015, au large des côtes libyennes. On ignore son nom. Des fragments de son corps et de ses effets personnels ont été découverts dans la cale, après le renflouement de l’épave, un an plus tard. Il porte le numéro 387. En tout, ce sont 528 corps « pratiquement intègres » et beaucoup d’ossements qui ont été retrouvés.
Selon les témoignages des rares rescapés, ils étaient au moins 800 à bord. Peut-être 1 000. A l’aide de tous les moyens possibles (prélèvements ADN, radios, autopsies…), Cristina Cattaneo, anthropologue légiste, tente, avec ses équipes, d’identifier ces morts. Pendant trois ans, la documentariste Madeleine Leroyer a suivi ce travail d’enquête qui est aussi la plus vaste opération du genre jamais entreprise en Méditerranée, où plus de 15 000 migrants gisent depuis 2015.
Harry
En Avril, 2021 (17:46 PM)Défenseur
En Avril, 2021 (18:40 PM)Karim$
En Avril, 2021 (19:10 PM)Rassoumaane
En Avril, 2021 (20:36 PM)Kalkulart
En Avril, 2021 (10:27 AM)Jesus ressuscité, qui reviendra dans la gloire à la fin des temps. Haleluyah !!!!
Fouta
En Avril, 2021 (12:22 PM)Participer à la Discussion