Libres à la fin de la saison passée, les deux internationaux tricolores ont trouvé preneur dès l'ouverture du mercato de la NBA, la «free agency».
Nouveau départ pour Evan Fournier. Après Denver (2012-14), Orlando (2014-21) et un court passage à Boston lors de la deuxième partie de l'exercice 2020-21, l'international tricolore de 28 ans, libre à la fin de la saison écoulée, a dit oui à un contrat de 78 M$ sur quatre ans à New York. La quatrième année est assortie d'une option-équipe. Une information d'ESPN, confirmée par les agents du Français, actuellement aux Jeux olympiques de Tokyo avec l'équipe de France et qui tournait à 19,7 points et 3,7 passes décisives avec le Magic au début de la saison dernière (26 matches), avant d'être tradé chez les Celtics, soit les meilleures moyennes de sa carrière.
Un Français peut en cacher un autre au Madison Square Garden, puisque Frank Ntilikina évoluait chez les Knicks ces dernières années. Le meneur de 23 ans, également aux JO, a été libéré cet été. Une chose est sûre : Fournier risque de se plaire dans la folie new-yorkaise, lui qui a d'ailleurs réalisé plusieurs cartons au Garden.
Sa personnalité devrait lui permettre de résister à l'incroyable pression de la «Mecque du basket». Et ce alors que les Knicks ont entamé un virage intéressant la saison passée, dans les bureaux et sur le banc d'abord, puis sur le terrain, autour de Julius Randle (MIP cette année), RJ Barrett et les autres, avec une première accession aux play-offs en sept saisons, sous les ordres de Tom Thibodeau. «NYC» a aussi prolongé l'ancien MVP Derrick Rose (43 M$ sur 3 ans), Nerlens Noel (32 M$ sur 3 ans) et Alex Burks (30 M$ sur 3 ans).
Batum, la carte de la fidélité
Un autre membre de l'équipe de France était en fin de contrat, le capitaine des Bleus, Nicolas Batum. À 32 ans, l'ancien joueur de Portland a retrouvé le sourire la saison passée chez les Clippers, après des heures sombres dans le placard de Charlotte. «Ils m'ont fait confiance dès le premier jour. Ils m'ont permis d'être à nouveau un joueur, d'être moi-même. J'ai pris du plaisir à rejouer au basket et dans une équipe qui gagne, qui jouait pour quelque chose», savourait Batum il y a quelques semaines, chantant les louanges de son entraîneur à L.A., Ty Lue. Courtisé par plusieurs clubs, dont Golden State, «Batman» a choisi de poursuivre l'aventure au Staples Center.
Shams Charania de The Athletic et Stadium rapporte que le Français, auteur d'une saison à 8,1 points, 4,7 rebonds et 2,2 passes décisives à Los Angeles, s'est entendu avec les Clips pour un contrat de deux ans. «J'ai connu une saison extraordinaire. Statistiquement, ce n'est pas fou. Mais retrouver cette confiance, ce plaisir… Ce que les Clippers et surtout Ty Lue ont fait pour moi cette année, c'est vraiment génial», ajoutait encore Nicolas Batum, qui a donc joué la carte de la fidélité. À noter que la deuxième année de son futur contrat sera assortie d'une option-joueur. On ne connaît pas encore le montant du «deal».
Cap sur l'Italie
Une bonne chose de faite pour Evan Fournier et Nicolas Batum, qui pourront aborder les prochaines échéances avec les Bleus l'esprit libéré. Quoique, au vu de leurs performances depuis le début des Jeux olympiques, ils n'étaient pas spécialement préoccupés... Fournier, Batum et leurs petits camarades affrontent l'Italie ce mardi, en quarts des Jeux olympiques (10h20, en direct commenté). En cas de succès, ils défieraient la Slovénie jeudi en demies. La finale du tournoi olympique est programmée samedi prochain.
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