Le pays veut accueillir, pour la deuxième fois après 1992, la prestigieuse compétition. Sa candidature est en chantier. En voici les grandes lignes.
Le Sénégal est candidat pour accueillir la CAN 2027. S’il obtient l’organisation, le pays accueillera pour la deuxième fois la compétition, 35 ans après la première. L’Algérie, le Botswana, l’Égypte et le trio Ouganda-Kenya-Tanzanie sont dans la course.
La CAF désignera le pays-hôte en septembre. Auparavant, elle effectuera les visites d’inspection chez les candidats entre le 1er et le 15 juillet.
Le Sénégal, qui a fait acte de candidature avec du retard, risquait la forclusion. La CAF ayant donné jusqu’au 23 mai aux pays désireux d’accueillir la CAN 2027 pour déposer leur dossier complet. D’après Bés Bi, qui a révélé dans son édition de ce mardi les contours de la candidature sénégalaise, les autorités politiques et les responsables du football sénégalais ont dû recourir à intense lobbying avant d’obtenir que le deadline soit repoussé au 4 juin.
Le Sénégal est candidat pour accueillir la CAN 2027. S’il obtient l’organisation, le pays accueillera pour la deuxième fois la compétition, 35 ans après la première. L’Algérie, le Botswana, l’Égypte et le trio Ouganda-Kenya-Tanzanie sont dans la course.
La CAF désignera le pays-hôte en septembre. Auparavant, elle effectuera les visites d’inspection chez les candidats entre le 1er et le 15 juillet.
Le Sénégal, qui a fait acte de candidature avec du retard, risquait la forclusion. La CAF ayant donné jusqu’au 23 mai aux pays désireux d’accueillir la CAN 2027 pour déposer leur dossier complet. D’après Bés Bi, qui a révélé dans son édition de ce mardi les contours de la candidature sénégalaise, les autorités politiques et les responsables du football sénégalais ont dû recourir à intense lobbying avant d’obtenir que le deadline soit repoussé au 4 juin.
Une centaine de pages
Le Sénégal a engagé le contre-la-montre pour peaufiner son dossier. Celui-ci, qui devrait être d’une centaine de pages, est en cours d’élaboration. Il sera composé d’une offre technique et d’un projet de budget. Il sera envoyé à la CAF par DHL et en deux versions (numérique et physique).
Dans cette perspective, révèle Bés Bi, le Sénégal avait dépêché une délégation au siège de la CAF, en Égypte, pour matérialiser sa candidature. Elle était composée d'un conseiller du Premier ministre, Ibrahima Ndao, du directeur de la Haute compétition, Léopold-Germain Senghor, et du secrétaire général de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Victor Ciss. Sur place ces derniers ont tracé les contours de la candidature sénégalaise et recueilli le cahier des charges.
De retour à Dakar, ils ont restitué les conclusions de leur mission, mercredi dernier au siège du ministère des Sports. C’était sous la présidence du secrétaire général dudit département, Paul Dionne, et en présence des représentants des ministères et autres structures concernés. Au sommet de l’État comme au niveau de la FSF, l’objectif désormais est de produire un document compétitif, conforme au cahier des charges de la CAF.
Le Sénégal a engagé le contre-la-montre pour peaufiner son dossier. Celui-ci, qui devrait être d’une centaine de pages, est en cours d’élaboration. Il sera composé d’une offre technique et d’un projet de budget. Il sera envoyé à la CAF par DHL et en deux versions (numérique et physique).
Dans cette perspective, révèle Bés Bi, le Sénégal avait dépêché une délégation au siège de la CAF, en Égypte, pour matérialiser sa candidature. Elle était composée d'un conseiller du Premier ministre, Ibrahima Ndao, du directeur de la Haute compétition, Léopold-Germain Senghor, et du secrétaire général de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Victor Ciss. Sur place ces derniers ont tracé les contours de la candidature sénégalaise et recueilli le cahier des charges.
De retour à Dakar, ils ont restitué les conclusions de leur mission, mercredi dernier au siège du ministère des Sports. C’était sous la présidence du secrétaire général dudit département, Paul Dionne, et en présence des représentants des ministères et autres structures concernés. Au sommet de l’État comme au niveau de la FSF, l’objectif désormais est de produire un document compétitif, conforme au cahier des charges de la CAF.
Dakar, Thiès, Kaolack...
Celui-ci, entre autres exigences, impose au pays-hôte de la compétition de mettre à disposition six stades pour les matches, au moins deux de plus de 50 000 places et quatre de plus de 15 000 places, ainsi que des enceintes d’entraînement dotées de pelouses naturelles, des infrastructures hôtelières et d’un réseau de transports publics de premier niveau.
Pour coller à ces normes, le Sénégal a choisi, en ce qui concerne les infrastructures sportives, six villes (Dakar, Thiès, Fatick, Kaolack, Ziguinchor et Saint-Louis) avec cinq stades pour abriter les rencontres et plus d’une dizaine d’annexes ou de «petits» stades pour les entraînements.
Bés Bi indique que le projet de budget sera réalisé avec le concours des techniciens du ministère des Finances. Le ministère des Transports présentera le tableau des infrastructures de transport et fera le point sur celles en cours de réalisation. Celui du Tourisme dressera la carte des réceptifs hôteliers tandis que les Forces armées et l’Intérieur traiteront la question de la sécurité.
Celui-ci, entre autres exigences, impose au pays-hôte de la compétition de mettre à disposition six stades pour les matches, au moins deux de plus de 50 000 places et quatre de plus de 15 000 places, ainsi que des enceintes d’entraînement dotées de pelouses naturelles, des infrastructures hôtelières et d’un réseau de transports publics de premier niveau.
Pour coller à ces normes, le Sénégal a choisi, en ce qui concerne les infrastructures sportives, six villes (Dakar, Thiès, Fatick, Kaolack, Ziguinchor et Saint-Louis) avec cinq stades pour abriter les rencontres et plus d’une dizaine d’annexes ou de «petits» stades pour les entraînements.
Bés Bi indique que le projet de budget sera réalisé avec le concours des techniciens du ministère des Finances. Le ministère des Transports présentera le tableau des infrastructures de transport et fera le point sur celles en cours de réalisation. Celui du Tourisme dressera la carte des réceptifs hôteliers tandis que les Forces armées et l’Intérieur traiteront la question de la sécurité.
9 Commentaires
Diaz
En Mai, 2023 (06:38 AM)Diaraf
En Mai, 2023 (06:42 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (06:46 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (07:15 AM)Fatick n'accueille même pas de matchs de ligue 1 sénégalais et est une ville de l'ambassade et pas de foot.
Ils veulent juste en profiter pour développer cette ville qui ne décolère jamais malgré les faveurs.
Diaraf
En Mai, 2023 (07:47 AM)Il faut 6 stades : 2 à Dakar, St Louis, Ziguinchor, Thies, Mbour,...basta.
Mbour est une plus grande ville que Fatick et Kailack.
Deug
En Mai, 2023 (06:58 AM)Cerveau
En Mai, 2023 (09:03 AM)Bob
En Mai, 2023 (07:39 AM)Laye
En Mai, 2023 (10:25 AM)Régler les priorités d'abord
diourbel est plus grand
A une histoire déjà de football avec une équipe en première division depuis de longues années
le football est plus développé à Diourbel
Deja des le début des années 80 la région compte déjà un champion du Sénégal
Footeux
En Mai, 2023 (11:54 AM)En soi c'est déjà une indication sur l'impreparation.
Quand on voit un pays comme la Côte d'Ivoire bien plus dotée que le Sénégal, en tout, qui peine à finir ses chantiers dans les délais, jusqu'à ce que l'on ait évoqué de transféré la CAN à Alger, il faut craindre pour le Sénégal le syndrome du Cameroun pour l'édition 2022
Car pour l'organisation d'une CAN, selon la configuration actuelle prévue par la CAF, il faut six stades aux normes internationales, mais on ne le considère pas souvent, il faut plusieurs hôtels de standing international : dans chaque ville, il faut au moins 2 hôtels pour loger les 4 équipes qui doivent y séjourner.
Et dans le contexte du Sénégal, il y a des villes où il n y a même pas d'hôtel confortable et ces hôtels, ce sont des particuliers qui vont les construire, ce qui suppose qu'ils ont déjà un projet pour la ville car ils ne vont pas construire un hôtel que pour un mois de compétition sans perspective pour après et donc à défaut ce sera à l'Etat de le faire, ce qui serait une aberration.
On voit donc qu'CAN, ce n'est pas une petite affaire, qu'il faut longtemps préparer et programmer, et modestement il n'y aucune à ne pas être candidat si on ne craint pas d'être ridicule et la risée de tout le monde.
A bon entendeur....
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