A l'occasion de la quatrième édition des journées Taekwondo, le président de la ligue régionale a listé tous les obstacles qui freinent la promotion de cet art martial. Pour Brodian Diakhaté, le Pakao Tarek Club manque pratiquement de tout. Il s'est désolé du manque notoire de matériels de combat, d'infrastructure pouvant abriter des combats dignes de ce nom. Toujours sur la liste des manquements, le patron des pratiquants de ce sport cite l'absence de soutien financier et matériel, d'aire de combat.
C'est pourquoi, il demande aux autorités administratives, politiques et autres bonnes volontés de soutenir le taekwondo pour éclore les talents cachés. Sur ce chapitre, Brodian Diakhaté a déploré le fait que certains clubs restent des mois sans s'entraîner faute de salle tandis que d'autres, faute de moyens financiers, ne peuvent pas faire le déplacement pour aller participer à des compétitions ailleurs.
Cheikh Tidiane Diédhiou, au nom du parrain, El Hadji Omar Baldé a abondé dans le même sens soulignant q ue depuis les indépendances, les arts martiaux, notamment le taekwondo, sont relégués au second plan dans la promotion du sport. Mais il espère que les nouvelles autorités en sont conscientes et ne manqueront pas de prendre en charge les doléances du secteur. Le directeur du centre départemental d'éducation physique et sportive ( CDEPS), Mamadou Saliou Barry a nourri le même espoir. Il s'est engagé à porter ce combat pour en informer qui de droit.
Cette édition, a été dédiée à la marraine, veuve madame Souané née Sunyoung Kim a qui, de son vivant a beaucoup soutenu ce club à Sédhiou. Son fils, au nom de la famille, s'est dit honoré de la reconnaissance de ce club taekwondo qui a rendu un vibrant hommage à sa défunte mère pour ses bonnes œuvres à l'égard de Pakao Taekwondo Club.
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