Les encouragements de Mauricio Pochettino n'auront pas permis au PSG d'entamer sa nouvelle ère par un succès ce mercredi à Saint-Etienne (1-1).
Mauricio Pochettino avait la bougeotte pour sa première sur le banc du PSG. Il a tellement marché dans sa zone technique qu'il serait intéressant de voir le nombre de kilomètres qu'il a parcourus en 90 minutes. Dans le froid glacial de Saint-Etienne (-2° au coup d'envoi), ce mercredi, le successeur de Thomas Tuchel a adopté une attitude dynamique, au plus près de ses joueurs, n'hésitant pas à les replacer quand le besoin s'en faisait ressentir.
Visiblement soucieux d'accompagner l'effort collectif, Mauricio Pochettino ne s'est presque jamais assis aux côtés de ses adjoints. On l'a vu profiter du moindre temps mort pour convoquer ses joueurs, échanger avec eux, et réajuster certaines choses dans son 4-3-3, proche du 4-2-3-1.
Un calme apparent malgré la déception
Dans un système que Tuchel avait mis aux oubliettes, les Parisiens sont apparus en rodage voire même en difficulté dans le repli défensif et l'animation offensive, nécessitant l'intervention de leur coach. Après l'égalisation de Moise Kean (1-1, 21e), Pochettino a par exemple parlé plusieurs secondes avec Marquinhos (1-1, 21e), poussant le Brésilien a permuter avec Thilo Kehrer quelques minutes. "Poch" a aussi appelé Idrissa Gueye, notamment, juste avant la mi-temps pour lui passer de nouvelles consignes. Il faut dire que le Sénégalais, aligné à la récupération, n'a pas eu un match facile jusqu'à sa sortie.
Remplacé par Julian Draxler à la 63e, Gueye a été l'une des déceptions dans l'ensemble. Le positionnement de Marco Verratti en pointe haute du milieu de terrain n'a pas eu l'effet escompté non plus. Il a certes permis à l'Italien de toucher énormément de ballons (143), mais il a aussi mis en exergue un sérieux manque de création sur le plan offensif. Celui-ci sera certainement comblé par le retour de Neymar dans les semaines à venir, mais la seconde mi-temps apathique restera comme le gros point noir de la soirée.
En l'absence du Brésilien, le duo Mbappé-Di Maria n'a pas réussi à apporter cet élan de folie. Et malgré ces déceptions relatives, Pochettino est resté calme, sans excès de colère. Il n'a jamais élevé la voix, continuant à motiver ses troupes jusqu'au coup de sifflet final. L'histoire retiendra qu'il n'aura pas gagné son premier match comme entraîneur du PSG. Un premier accroc qui rappelle qu'il faudra sûrement un petit peu de temps avant que la touche Pochettino prenne forme à Paris.
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