L’Etat ira bientôt à l’assaut des dangers du Net liés à la pornographie enfantine. Lors du vote du budget de son ministère, Fatou Blondin Ndiaye Diop a annoncé une campagne de sensibilisation et de marketing social en direction des parents et des opérateurs.
Le ministère des Technologies de l’information et de la communication s’apprête à initier une campagne d’information sur les dangers des Tic. Avant-hier, face aux députés pour l’examen du budget de son département, le ministre Fatou Blondin Ndiaye Diop a annoncé un plan de sensibilisation et de marketing social. Car, a-t-elle soutenu, ‘nous ne maîtrisons pas les conséquences qui découlent de l’utilisation des Tic’. C’était en réponse à la question du député Ndèye Fatou Touré du Mouvement Tekki qui se demandait si l’Etat a les moyens de faire face aux ordures pornographies enfantines diffusées à travers le Net.
Pour faire face aux méfaits des Tic, le ministre cible les parents et les opérateurs pour faire passer le message. ‘Nous allons sensibiliser les parents et mettre les opérateurs face à leur responsabilité’, indique Fatou Blondin Ndiaye Diop. Elle compte dire à ces populations que ‘ce que les Tic nous apportent, est quelque chose de très utile qui peut améliorer des choses, mais il y a des dangers et ces dangers, les voilà’. Selon le ministre des Tic, il faut adapter l’outil informatique à nos réalités sociales et à nos mœurs.
Cette campagne vient en appoint à la loi sur la cybercriminalité votée en janvier 2008 et la création de nouvelles sanctions pénales en cours pour l’aménagement de la procédure pénale actuelle. Ndèye Fatou Touré qui a soulevé la question, estime que ‘ce phénomène est aujourd’hui plus craint dans l’utilisation des Tic et il n’y a aucun contrôle de l’Etat sur tout ce qui est servi aux enfants à travers internet’. Elle se demande si l’autorité exécutive a les moyens de bloquer les informations relatives à la pornographie.
La question de l’exonération du matériel informatique destiné aux écoles et aux collectivités locales a été maintes fois posée au ministre des Technologies de l’information et de la communication. Mais la réponse est venue du ministre du Budget qui est resté intransigeant sur la suite à donner à cette demande. La raison, dit-il, ‘nous retrouvons parfois certains ordinateurs exonérés sur le marché’.
Le budget du ministère des Technologies de l’information et de la communication, créé récemment, a été adopté à l’unanimité. Il a été arrêté à la somme de 487 millions 677 mille francs pour l’exercice 2011. Les élus ont relevé la faiblesse du budget de ce département.
11 Commentaires
Ladyg
En Novembre, 2010 (11:31 AM)Lebouc
En Novembre, 2010 (11:56 AM)Y
En Novembre, 2010 (12:00 PM)Cykari
En Novembre, 2010 (12:03 PM)Dg
En Novembre, 2010 (12:13 PM)Chocolat_chaud
En Novembre, 2010 (12:34 PM)xanaa diéma diaralé sensibilisation bi ci ecole yi en renforcement lé cour déconomie familial et en insistant sur lé risk dé grossesses précoces non désiré ou encore des mariages précoces
de toute facon bocou de jeune filles le savent déja nempeche el matte du nimport koi sur le net et le pratik évidemmen
KENE XAMOUL LII LOUMOU
Saliou
En Novembre, 2010 (14:59 PM)Saliou
En Novembre, 2010 (15:02 PM)Youssou2000
En Novembre, 2010 (01:12 AM)Youssou2000
En Novembre, 2010 (01:13 AM)Def Darra
En Février, 2011 (13:40 PM)Participer à la Discussion