Malgré la sortie du Directeur général de Dakar Dem Dikk dans la presse pour déclarer qu’il a versé 80 millions CFA en guise de début de remboursement de la dette de 277 millions FCFA qu’il doit aux travailleurs dans le cadre de l’Institution de prévoyance maladie, les syndicats de la société de transport ont menacé de saisir les 32 véhicules appartenant aux cadres.
Goudiaby et compagnie menacent même de saisir le véhicule du boss, comme nous l’apprend « Rewmi ». Pour cause, les syndicalistes qualifient de mensonges et d’affabulations les propos tenus par Me Moussa Diop afin de les mettre en mal avec l’opinion. Ce n’est pas tout. En effet, en vertu d’un procès verbal de conciliation de l’Inspection régionale du Travail et de la Sécurité sociale de Dakar en date du 5 juillet de cette année par le Tribunal du Travail hors classe de Dakar, la direction générale fait la sourde oreille, devant le paiement du montant de 490.154.280 FCFA.
Les syndicalistes démentent également les propos de Me Diop qui a soutenu que le Tribunal lui avait donné raison et que la direction générale de 3D avait jusqu’à décembre pour procéder au paiement des fonds dus aux délégués syndicaux. Ils soutiennent que le tribunal avait clairement indiqué que Dem Dikk devait payer les plus de 490 millions qu’elle doit aux ayants droit en trois moratoires : le 30 septembre, le 30 octobre et le 30 novembre. Voilà qui vient mettre de l’eau dans le... réservoir du DG de la société de transport?!
14 Commentaires
Dg Sodefitex
En Octobre, 2015 (09:40 AM)Abonné
En Octobre, 2015 (09:48 AM)inadmissible! c'est une gestion minable, sans respect aux usagers.
Anonyme
En Octobre, 2015 (09:49 AM)A quoi sert cette pléthore de personnels dans les bureau et qui sont bien rémunérés, au détriment, de ceux qui sont sur le terrain(augmente le nombre de mécaniciens, d'électriciens, ...
pour réparer les bus et qu'ils aient de bons ateliers bien équipés)...
Anonyme
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Anonyme
En Octobre, 2015 (10:03 AM)Anonyme Okacha
En Octobre, 2015 (10:39 AM)Qui Vivra Verra
En Octobre, 2015 (11:28 AM)Le Président Sangaré, à travers une déclaration claire, va lancer le mot d’ordre attendu de tout le Peule ivoirien, de la part du Parti du Président Gbagbo, relativement à l’élection présidentielle en préparation pour le 25 octobre 2015. Ce mot d’ordre, c’est pour le 21 octobre 2015.
Qui Vivra Verra
En Octobre, 2015 (11:32 AM)Conférence de presse de Mamadou Koulibaly, Boni Claverie, Henri Niava et le FPI au siège de LIDER ce matin..
Propos de Mamadou koulibaly : La cei est illegale, un ministre comme mabri connait rien de la loi et c'est lui qui viendra nous injurier. Ado,fait tu faux.je suis donc en campagne pour dénoncer la fraude et appeler au boycott. Le boycott doit être actif et les jours à venir seront très durs pour le pays..
Appretez vous chers camarades au boycott actif.
Victoire Pour Mon Afrique
En Octobre, 2015 (11:48 AM)Ivoiriennes, Ivoiriens !
I- Tout est donc joué. Rien n’est donc plus jouable dans une Côte d’Ivoire profondément divisée !
A la veille de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, en cette année 2015, des formules qui placent les Ivoiriens devant un ultimatum nous viennent à l’esprit :
- Silence, on vote en Côte d’Ivoire pour porter le chef de l’Etat-candidat à la présidence de la République !
- Les jeux sont faits. Rien ne va plus. Comme dans un casino !
- Rompez les rangs ! Circulez, il n’y a rien à voir !
- Dormez tranquilles. Le chef de l’Etat-candidat à l’élection présidentielle 2015 est déjà élu. Nous maitrisons la situation !
Tout est donc joué à l’élection présidentielle 2015. Rien n’est donc plus jouable !
Tout est donc joué ! Rien n’est donc plus jouable dans une Côte d’Ivoire qui devient un long cauchemar confus !
Tout est donc joué ! Rien n’est donc plus jouable dans une Côte d’Ivoire qui ne s’aime plus quand elle se regarde dans le miroir !
Tout est donc joué ! Rien n’est donc plus jouable dans une Côte d’Ivoire où les tendances lourdes de la politique montrent surtout un mélange détonant d’apathie civique, de silence prostré et de colère avalée !
Tout est donc joué ! Rien n’est donc plus jouable dans une Côte d’Ivoire qui sent le soufre et qui fait penser au diable !
Tout simplement parce que le chef de l’Etat-candidat, M. Alassane Ouattara, a pris le large, comme on le dit dans le Vendée Globe. Il a fait le choix de privilégier le passage en force tant pour les questions liées à son éligibilité que pour celles tenant à l’organisation d’une élection présidentielle juste et transparente, au détriment de la réconciliation.
En effet, parvenu au pouvoir dans des conditions tragiques, le chef de l’Etat-candidat ne s’est pas transformé en homme d’Etat pour réussir la réconciliation. Il veut la réconciliation par la peur. Il ne veut pas la réconciliation dans l’honneur. Or, la réconciliation est confiance. Elle n’est pas méfiance. Quand on sort d’une guerre, il faut faire la guerre à la guerre. Un Etat moderne est un Etat qui solde la guerre civile atroce en réunissant les deux parties. Réconcilier, c’est accepter de débattre avec sérénité de tous les sujets qui plombent l’avenir d’un pays comme la Côte d’Ivoire. Aussi, ne saurait-il y avoir de sujets qui fâchent.
Vivre en démocratie, c’est écouter ce qu’on ne veut pas entendre. Or, le chef de l’Etat-candidat veut la réconciliation mais à ses conditions. Cette attitude heurte l’éthique même de la réconciliation. Elle est la poursuite de la guerre. La réconciliation authentique, celle que pratiquent tous les peuples de la terre des hommes, on la fait toujours et partout à conditions partagées. On ne se réconcilie jamais seul parce qu'une partie n'a jamais totalement tort et l'autre, jamais totalement raison. Car c’est dans la contradiction que naît la recherche de la vérité qui vient booster la réconciliation au nom de la paix, facteur de progrès.
Comment peut-on gagner le développement et la paix si on n’arrive pas à inculquer l’art du vivre ensemble ? “ Vivre ensemble“ n’est-il d’ailleurs pas le slogan qu’affectionne le Rassemblement des Républicains (RDR), ce parti dont M. Alassane Ouattara demeure toujours le président quoique chef de l’Etat ?
II- L’esprit de compromis et d’ouverture du Président Laurent Gbagbo foulé aux pieds
Pour recevoir il faut donner, il faut avoir la paume ouverte. Et c’est celui qui est aux commandes de l’Etat qui peut le plus donner. En effet, qui peut appeler à l’union sinon celui qui gouverne ? Le président Laurent Gbagbo l’a si bien compris qu’il a tant donné, même s’il n’a rien reçu en retour. L’essentiel, ici, est qu’il a su se libérer de son idéologie, de son système, de son camp et du Front Populaire Ivoirien (FPI), son parti, pour devenir l’homme de la Nation. Il est resté favorable aux compromis parce que, historien de formation, il sait que c’est ainsi qu’on construit un Etat moderne, une Nation pluriethnique et pluriconfessionnelle. Qui veut faire la réconciliation et la paix doit donc savoir faire des compromis et accepter d’en faire. Le Président Laurent Gbagbo nous a enseignés, par son comportement, son sens de l’éthique et des valeurs, qu’une fois que l’on est au pouvoir et quelles que soient les vexations subies, il faut laisser derrière soi l’amertume, la haine et la vengeance, sinon on reste à jamais leur prisonnier.
Les négociations pour la réconciliation et la paix sont en elles-mêmes une voie de guérison individuelle et collective, une thérapie. Elles ne peuvent aboutir que si l’on a la volonté de regarder au plus profond de soi-même, dans les replis de son âme pour en extirper les démons qui l’habitent. L’une des choses les plus importantes que le Président Laurent Gbagbo a apprises en négociant la réconciliation et la paix est qu’il devait accepter de se changer lui-même pour pouvoir changer ses interlocuteurs. Car, ils sont des êtres humains, comme lui, avec leurs parcours, leurs mythes, leurs œuvres, leur soif de dignité. En acceptant de se changer lui-même pour changer les autres, dans l’intérêt bien compris de la Nation, le Président Laurent Gbagbo s’est inscrit dans l’histoire de son pays, la Côte d’Ivoire, et non simplement dans celle de son camp qui, du reste, n’est ni séparé ni séparable de la Côte d’Ivoire. En cela, il a su marquer son époque. Il est parvenu à incarner des valeurs et des espérances. Il s’est ainsi hissé au rang d’homme d’Etat.
Au pouvoir, il a formé un gouvernement si peu ordinaire que l’on pouvait qualifier, à proprement parler, d’équipe de rivaux, avec 72% des portefeuilles ministériels aux mains du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, opposition). Pour sa générosité de cœur, son sens de l’humain, son sens du compromis, son esprit d’ouverture, son sens élevé de l’Etat et sa capacité de dépassement, le peuple de Côte d’Ivoire l’a réélu en 2010 mais les mondialisateurs de ce monde sont venus invalider les résultats officiels du Conseil Constitutionnel.
A l’opposé, la boîte à outils de l’actuel chef de l’Etat-candidat, elle, se réduit à un anti-gbagboisme primaire et obsessionnel, à un optimisme déconnecté du réel. Sous l’œil complaisant et complice des bien-pensants et faiseurs de systèmes, la Côte d’Ivoire est devenue pour les parents, sympathisants ou supposés tels du président Laurent Gbagbo, un Disneyland des horreurs : traques, enlèvements, gel des avoirs, exil, emprisonnements, tortures ou exécutions sommaires et extra judiciaires. Aucune parole, aucun geste du Chef de l’Etat-candidat M. Alassane Ouattara, ne sont venus dissiper le mal vivre des Ivoiriens et extirper la peur immonde qui s’est installée au cœur de leurs vies. C’est dans cette Côte d’Ivoire où le soleil se lève, mais ne brille pas, que survient l’élection présidentielle, ce moment de tous les dangers et ceci même dans un Etat normal.
Le grossier passage en force du chef de l’Etat-candidat ressemble à la chronique d’un malheur annoncé. En effet, chacun de nous sent, confusément, l’imminence de graves évènements. Il ne peut en être autrement avec un candidat non éligible rendu éligible à la fois par un tour de passe-passe juridique et judiciaire ; avec l’insécurité au coin de la rue, dans les domiciles et autres lieux ; une commission électorale aux ordres, une liste électorale aussi secrète que la formule de Coca-cola, des résultats connus d’avance avec à la clé des pourcentages généreusement octroyés à des candidats selon leur degré d’allégeance à M. Alassane Ouattara et selon leur capacité de nuisance.
Si la Commission Electorale Indépendante (CEI) ne fait pas l’élection, elle y a une capacité d’influence et de nuisance. Le président de la CEI, M. Youssouf Bakayoko, toujours aux manettes, l’a suffisamment démontré en 2010, par cette tragique et interminable nuit où la Côte d’Ivoire a attendu en vain qu’il fût minuit. Et où l’horloge du temps s’est bloquée à la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), selon le bon vouloir de ce président de la CEI et de ses puissants alliés et soutiens, pour se transporter clandestinement et se débloquer subitement à l’Hôtel du Golf, Quartier Général du candidat Alassane Dramane Ouattara.
En cette année 2015, dans son obsession d’opérer un passage en force, M. Alassane Ouattara et ses appuis ne voient rien venir. C’est pourtant gros comme le point de penalty dans la surface de réparation. Il est même presque établi qu’une victoire dans de telles conditions restera toujours une victoire à la Pyrrhus, éphémère, une victoire d’étape mais sans doute une défaite d’avenir.
III- Vers la victoire en déchantant.
En effet, aucune victoire ne peut s’obtenir dans la défaite du processus démocratique. La fin ne justifie pas les moyens, c’est un fondement de la démocratie. L’élection présidentielle à venir, qui voit grandir la défiance de l’électorat, peut être l’évènement fortuit qui fait dégringoler l’échafaudage, par le déchaînement des forces aveugles de violences et de haine. Il est toujours fascinant et inquiétant de voir comment l’histoire peut se mettre en mouvement sur des têtes d’épingle et déclencher une terrible secousse institutionnelle.
En 2010, dans le dessein funeste de contraindre le Président Laurent Gbagbo à organiser coûte que coûte l’élection présidentielle, l’argument - massue qui devrait laisser tout sceptique sans réplique - était que c’est par les élections générales que la Côte d’Ivoire parviendrait à la paix. Les élections ont été organisées et la Côte d’Ivoire n’est toujours pas en paix, et encore moins réconciliée ! Les mêmes causes perdurant en 2015 risquent de produire les mêmes effets dramatiques. Hélas !
Au final, la Côte d’Ivoire ne se comprend plus. Il n’y a qu’à regarder les visages des Ivoiriens : même quand ils sourient, les yeux vous disent la douleur. Il n’est pas loin le jour où il nous faudra préparer fleurs et couronnes pour l’enterrement de l’humour, cette carapace protectrice de l’Ivoirien.
Comme on le voit, l’affliction ivoirienne est profonde et le FPI, toujours aux côtés du Peuple, se doit de lancer un mot d’ordre devant l’urgente nécessité de sauver notre pays.
IV- Le mot d’ordre du FPI : Barrage par tous les moyens légaux !
Nous avons un pays à reconstruire, une nation à bâtir. Le FPI, ce parti qui s’inscrit toujours dans l’action responsable, a le devoir de protéger la Côte d’Ivoire d’une aventure sans lendemain. Entre le FPI, le Président Laurent Gbagbo et le Peuple de Côte d’Ivoire, il y a un contrat de confiance à durée illimitée, une fidélité et une loyauté à perpétuité. Le FPI et le Président Laurent Gbagbo portent la Côte d’Ivoire comme un tatouage indélébile. Le FPI estime qu’il n’est ni moral ni éthique de s’octroyer un droit que l’on refuse aux autres.
En s’arc-boutant sur une éligibilité à controverse, en organisant une élection présidentielle pipée d’avance, le Chef de l’Etat-candidat, M. Alassane Ouattara, prive la Côte d’Ivoire d’une élection juste, ouverte, transparente et apaisée, privant ainsi le FPI, le parti façonné par les élections et pour les élections, du droit de faire campagne à l’élection présidentielle, ce temps fort de respiration démocratique, ce moment de dialogue, d’écoute et de projet dans toute société digne de considération. Pourtant, le FPI qui a un candidat, une audience avérée et un projet, aimerait aussi, à l’instar des autres formations politiques et candidats, aller à la rencontre des populations pour battre campagne et faire triompher son candidat porteur de son projet de société. Par amour pour la Côte d’Ivoire, des Ivoiriennes, des Ivoiriens mais aussi par amour des véritables amis de la Côte d’Ivoire, le FPI qui est l’incarnation des valeurs et des espérances des populations, refuse de se faire le complice et l’accompagnateur bienveillant et docile d’une fraude annoncée.
Aussi, le FPI se tourne-t-il avec gravité vers le Peuple de Côte d’Ivoire pour lui dire, d’abord les yeux dans les yeux, que le Parti et le Président Laurent Gbagbo ne sont pas candidats à la présente élection présidentielle ; Ensuite, que le Parti et le Président Laurent Gbagbo n’ont pas de candidat à la présente élection présidentielle ; Que le Parti et le Président Laurent Gbagbo ne soutiennent aucun des candidats à la présente élection présidentielle ; Enfin, que le Parti et le Président Laurent Gbagbo n’ont donné aucun mandat à aucun des candidats engagés dans la présente élection présidentielle, à l’effet de les représenter et parler en leur nom en faisant des promesses inconsidérées à tout vent, qui n’engagent qu’eux seuls.
En conséquence, le mot d’ordre que le FPI lance au Peuple de Côte d’Ivoire est sans ambiguïté aucune : puisque le Chef de l’Etat-candidat, par son passage en force, fait barrage à la participation du Parti du Président Laurent Gbagbo, mais aussi à celle d’autres candidats à l’élection présidentielle 2015, le FPI , à son tour, exhorte instamment le Peuple de Côte d’Ivoire à faire barrage par tous les moyens légaux à l’élection présidentielle du dimanche 25 Octobre 2015. La participation massive au scrutin étant un indicateur primordial de la crédibilité d’une élection, le Peuple de Côte d’Ivoire a le devoir d’ôter à l’élection présidentielle 2015, toute sa crédibilité en observant le présent mot d’ordre. Nulle personne aimant la Côte d’Ivoire, à quelque niveau que ce soit, ne doit se mettre en marge de ce mot d’ordre ou ruser avec lui.
L’heure n’est donc plus aux temps des hésitations, des calculs, des doutes et de la peur. Nous voici maintenant au temps de la conviction, de la foi, de la cohérence et de l’engagement. Les Peuples et les marchés financiers ont un point commun : une fois lancés, on ne les arrête plus.
En lançant d’abord le mot d’ordre de faire barrage à l’élection présidentielle par tous les moyens légaux, le FPI est convaincu en cela qu’avec l’adhésion du Peuple, l’échec est peu probable ; mais sans cette adhésion, rien ne peut réussir.
En lançant ensuite, le mot d’ordre de faire barrage à l’élection présidentielle par tous les moyens légaux, le FPI préfère prendre les devants avant que les devants ne le prennent, comme on dit en Martinique.
Peuple de Côte d’Ivoire,
Avec le respect scrupuleux et responsable du mot d’ordre, « Nous aurons raison parce que nous avons raison » (Anatole France). Nous avons raison parce que nous sommes dans la vérité historique. Or, « Il y a quelque chose de plus fort que toutes les armées du monde, c’est l’idée dont l’heure a sonné » (Victor Hugo). Et l’idée dont l’heure a sonné est que la Côte d’Ivoire refuse que son destin se décide ailleurs et par d’autres.
Le FPI sait que l’avenir nous réserve la joie, la paix et l’épanouissement. IL est tranquille et serein parce qu’il sait que la Côte d’Ivoire se réveillera avec un jour nouveau. La Côte d’Ivoire sera un grand pays qui va donner à l’Afrique et au monde l’exemple d’un Peuple soudé, formé et fort.
Il y a toujours une clarté dans les ténèbres pour celui qui sait voir. Or, Ivoiriens, vous savez voir loin.
Salomon a dit cette phrase : « Aussi longue que soit la nuit, le jour se lève toujours ». Dans la lutte et dans l’espoir, salutations affectueuses à toutes et à tous.
Sangaré Abou Drahamane,
Membre fondateur du FPI
Premier Vice-président assurant l’intérim
du Président du FPI Laurent Gbagbo
Z'y Voient Rien
En Octobre, 2015 (12:30 PM)Xeme
En Octobre, 2015 (13:20 PM)La SOTRAC a été constituée avec un capital de l'état du Sénégal et de Renault V.I. Renault n'avait pris quelques actions que pour exiger le monopole de la fourniture à la SOTRAC des véhicules et pièces de rechange. Ce qui fit que même quand la coopération du Sénégal avec la Suède a permis d'avoir un échantillon de bus ( technologie suédoise avec des moteurs MAN allemands) à tester dans le transport sénégalais, par la SOTRAC, pour une futur fourniture, Renault a interdit l'utilisation de ces bus. Il a été dénié à la SOTRAC, au Sénégal, le droit de comparer la technologie de Renault avec une autre. Ce qui fit que ces bus n'ont fait que le trajet Port-Dépôt Ouakam pour ne jamais en ressortir. Des bus neufs ont été ainsi abandonnés pendant des années jusqu'à oxydation et dissolution totale. Renault a ainsi continué de fournir la SOTRAC selon ses lubies.
Et c'est pour des besoins de restructuration que Renault a cédé ses parts d'actions à une boite française, GESTRANS, qui se voulait spécialiste dans la gestion des sociétés de transport (surtout en Afrique). GESTRANS débarqua à Dakar avec deux techniciens et un financier, et avec deux bus longs de seconde main. Les syndicalistes de la SOTRAC s'opposèrent alors à la main mise de GESTRANS, et ce d'autant plus que cette boite avait commencé par la Côte d'Ivoire, avait coulé la société de transport ivoirienne avant de venir à Dakar. L'opposition a été telle que les activités de la SOTRAC en furent bloquées sur plusieurs mois. Les agents de GESTRANS étaient obligés de quitter. GESTRANS partie, Renault ne l'entendit pas de cette oreille et bloqua toute fourniture de nouveaux bus ou pièces de rechange. Elle bloqua d'autant plus facilement qu'elle avait le monopole et que, traditionnellement, les commandes étaient livrées avant réception de paiement, et généralement en prêts. Non seulement Renault bloqua, mais à la pratique il sembla que les autres fournisseurs européens se sont faits solidaires.
C'est de ce blocus que la chute de la SOTRAC s'accéléra. Mais malheureusement pour nous, aujourd'hui encore, on nous demande de rendre hommage à la France sans complexe, et on continue de les préférer au point de s'interdire de chercher ailleurs.
Anonyme
En Octobre, 2015 (13:36 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (09:56 AM)La faute a qui ? Au dg ou au personnel ?
Anonyme
En Octobre, 2015 (19:45 PM)Participer à la Discussion