Réceptionnant les clés du poste de pesage de Diamniadio réalisé grâce au partenariat avec l’Uemoa, le secrétaire général du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Aubin Sagna, a annoncé la construction prochaine de 16 stations de contrôle de la charge à l’essieu.
Le secrétaire général du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Aubin Sagna, a procédé, hier, à la réception des clefs du poste de pesage de Diamniadio réalisé avec le partenariat de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). A cette occasion, il a rappelé le « ferme engagement du Sénégal à tout mettre en œuvre pour protéger notre patrimoine routier ». M. Sagna a annoncé la construction prochaine de 16 postes de contrôle de la charge à l’essieu et du gabarit dont la gestion et la mise en place de brigades mobiles de pèse-essieu. « Il y va de la promotion des échanges intra-régionaux, de la sécurité des personnes et des biens, de la compétitivité des opérations économiques ainsi que de la rentabilité de l’activité de transporteurs routiers », a dit M. Sagna. « L’application du règlement 14/2005 permettra des avancées décisives en matière de facilitation des transports et de préservation du patrimoine routier de notre pays », a-t-il ajouté. Selon lui, la compétitivité de nos espaces portuaires respectifs ne saurait prospérer en l’absence d’une application généralisée et concomitante du règlement susmentionné dans l’ensemble de l’espace communautaire.
Fatima Sawadogo, représentant-résident de l’Uemoa, a encouragé les autorités sénégalaises à la construction d’autres stations de pesage et à la systématisation des contrôles. Elle estime que la cérémonie de remise des clefs de la station de pesage de Diamniadio est d’une importance capitale pour son institution car elle permet de sauvegarder les infrastructures, clef de voûte du développement et de l’intégration économique dans l’espace communautaire.
« La qualité des infrastructures impacte sur des secteurs importants comme la santé, l’agriculture, l’éducation, le commerce et l’industrie », a soutenu Mme Sawadogo. Les conséquences de la surcharge à l’essieu ont pour nom : dégradation précoce et accélérée des routes, insécurité routière, coûts de transports élevés, etc. Plus grave, soutient-elle, du fait de la surcharge, des infrastructures conçues pour durer plus de cinq ans n’atteignent pas ce délai. Conséquences : les rares ressources des Etats sont consacrées à l’entretien des routes au détriment des autres pans de l’économie.
Le poste de pesage de Diamniadio a coûté plus de 871 millions de FCfa
Le poste de pesage de Diamniadio entre dans l’application du règlement 14 de l’Uemoa relatif au contrôle de la charge à l’essieu et du gabarit des véhicules poids lourd. Elle a coûté 871.759.875 FCfa et est constituée essentiellement de voiries, d’un réseau d’éclairage public, de bureaux, d’équipements informatiques, d’équipements de pesage, etc.
« C’est avec une grande fierté et honneur que nous acceptons la remise des clefs. C’est avec un grand plaisir que nous exploiterons le centre comme nous le faisons avec les autres sur l’ensemble du territoire sénégalais », a soutenu l’administrateur général du concessionnaire Afrique pesage, Mabilon-Wolpe Maxime. Afrique pesage est présente dans les pays de l’Uemoa et de la Cedeao. Au Sénégal, elle gère plusieurs postes dont celui mobile de Diamniadio qui fonctionne depuis plus d’un an.
La surcharge à l’essieu fait perdre au Sénégal 45 milliards de FCfa par an
La surcharge à l’essieu coûte annuellement à l’Etat du Sénégal 45 milliards de FCfa par an, si l’on en croit une étude réalisée par la direction des routes et citée par le secrétaire général du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Aubin Jules Sagna. C’était hier, à l’occasion de la remise des clefs de la station de pesage de Diamniadio. « La pérennité des patrimoines routiers de nos pays ne pourra être garanti qu’en luttant contre la surcharge (…) Il y a une situation alarmante face à laquelle les pouvoirs publics ne sauraient restés inactifs », a soutenu M. Sagna. Au moins 50 % des véhicules poids lourds qui circulent au Sénégal dépassent largement les limites réglementaires de la charge à l’essieu. Si ces niveaux de surcharge se maintenaient, la durée de vie de bon nombre de nos routes va être drastiquement réduite de 15 à cinq voire trois ans, avertit M. Sagna. « Il y a donc urgence à agir », d’autant plus que pendant le même moment, nos partenaires au développement essaient de nous accompagner dans la voie du développement.
Aly DIOUF
18 Commentaires
Laissezaller
En Juin, 2014 (20:58 PM)Mali
En Juin, 2014 (23:22 PM)Boy Thiam
En Juin, 2014 (01:33 AM)Tabrou
En Juin, 2014 (02:32 AM)_ les routes sont détériorées
_Insécurité du camion qui ne répond plus aux manœuvres du chauffeur: freins, moteur qui lâche, direction et surtout les pneus. Quand on voit l'état des pneus de nos camions, ils dépassent l'entendement(on voit apparaitre la dernière couche de protection. On se demande comment ils font pour rouler?
NA FESS REK BAYI TOUROU. GNIAKH KHAM BAXHOUL.
Aucun contrôle policier concernant ces carcasses de la mort sur leur niveau de sécurité.
Li mo takh , talli bo bakh , dou yag SENEGAL.
Tabrou
En Juin, 2014 (02:41 AM)WHAX BEURI MAIS DARA NAKH.
Et tous les cinq ans , on va en parler de ce problème encore: thiowli, thiowli, thiowli.
Vrai
En Juin, 2014 (06:27 AM)Mous
En Juin, 2014 (07:25 AM)Corrompu
En Juin, 2014 (07:53 AM)VOICI UNE SOURCE POUR ENCORE TAPER SUR LES PAUVRES CONTRIBUABLES .
VIVEMENT QUE L AXE CONAKRY BAMAKO SOIT RETABLI AINSI ET VOUS VERREZ .
Sunutali
En Juin, 2014 (08:19 AM)La surcharge à l'essieu est loin d'être la cause de la dégradation prématurée de nos "très mauvaise" route. La seule et unique cause reste la mauvaise qualité d’exécution des travaux et l'incompétence notoire de certaines agences d'exécution qui privilégient l'expertise étrangère (douteuse !!!) au détriment de l'ingénierie locale ou sous régionale.
Les outils de mécanique de chaussée utilisés au Sénégal surdimensionnent nos structures routières. En plus des coefficients qui neutralisent les effets des surcharges mécanique et thermique. Ceux-ci sont prouvés et confirmés par les résultats obtenus suite aux sollicitations mécaniques et thermique des chaussées expérimentales aux Etats Unis et en France.
Donc, ces stations de pesage ne servent à rien; sinon arnaquer les populations. Ils n'existent dans aucun pays développes, alors que leurs trafic poids lourds est de plus en plus agressif.
Personne ne cautionne la surcharge à l'essieu du moment que la sécurité des usagers et des riverain est en jeu. Mais, son effet sur la dégradation prématurée de nos route reste à prouver.
Su le corridor Dakar-Bamako, le trafic est relativement plus agressif au Mali qu'au Sénégal. Tous les usagers confirment que l'état du tronçon routier malienne est meilleures que le notre. Et bizarrement, le Mali n'a pas de station de pesage (ne pas confondre à une station de péage).
Awabousamba
En Juin, 2014 (09:11 AM)Caboverde
En Juin, 2014 (09:59 AM)---
En Juin, 2014 (10:11 AM)Maandu
En Juin, 2014 (10:19 AM)Ok
En Juin, 2014 (10:58 AM)Doff
En Juin, 2014 (11:16 AM)Mous
En Juin, 2014 (18:51 PM)Camion
En Juin, 2014 (20:07 PM)le premier charge 35 tonnes de ciment local paye 4000 francs a Diamniadio après passage sur contrôle pesage
le second charge 40 tonnes de ciment local affiche zéro francs après passage sur le contrôle pesage Diamniadio
après passage du contrôle pesage a l'essieu on édite un papier et retient ta carte grise et ton bon a enlevé pour récupérer tes papiers tu paye t'a pas droit a une explication c de l'arnaque
comme tu peux voir des situations exagéré ou l'on impose certain a payer trois cent mille ou quatre cent mile
allez vérifier vous même svp
@corrompu
En Juin, 2014 (08:59 AM)Participer à la Discussion