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L’évaluation est le premier pas de l’amélioration des performances. C’est pour cela que le Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) et l'Alliance Nationale des Communautés pour la Santé (ANCS) ont organisé un atelier de restitution des résultats des évaluations des sous-récipiendaires et de ses cliniques communautaires, dans le cadre du nouveau modèle de financement (NMF3) du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme.
Faudrait-il le rappeler, l’ANCS travaille avec des organisations de la société civile pour la prévention du Vih et la prise en charge des malades à l’échelle communautaire. C’est dans ce sens que les sous-récipiendaires sont généralement sélectionnés pour accompagner l'ANCS dans la mise en œuvre des projets financés par le Fonds Mondial pour la lutte contre le Sida. Il est ressorti de cette évaluation que les récipiendaires ont réussi la mise en œuvre des missions qui leur sont confiées notamment la sensibilisation de la population clé, l’accompagnement des femmes vivant avec le Vih et par-delà toutes les cibles.
« L'évaluation a montré qu'un travail significatif a été fait sous le leadership de l'ANCS » a noté Dr Khoudia Sow qui a dirigé les travaux. Elle a alors félicité l'engagement des "mother mentor", qui impliquent davantage les maris de femmes enceintes infectées dans le cadre de la santé de la reproduction.
Les sous-récipiendaires ont également accompagné les usagers de drogues injectables, entre autres interventions malgré l'insuffisance du budget pour la mise en œuvre des activités dans les meilleures conditions et pour une meilleure qualité d'intervention.
"Aujourd'hui, beaucoup d'efforts ont été consentis sous le leadership du CNLS(...), la contribution des acteurs de la société civile est importante", a souligné la directrice exécutive de l'ANCS, Dr Maguette Mbodj.
Toutefois, elle a reconnu que le chemin à parcourir est encore long. Autrement dit, il reste des défis à relever. La preuve, il reste 10% des populations qui doivent être encore mises sous traitement. Malheureusement ces populations sont difficilement accessibles, le plus souvent stigmatisées, traversent des moments difficiles et n'acceptent pas d'adhérer au programme de traitement, regrette Dr Mbodj. Il est alors nécessaire que les communautés se mobilisent pour que ces 10 soient mis sous traitement. Rappelons que l'activité de la société civile, c'est aussi d'être plus inclusive et d’amener d'autres acteurs pour relever ces défis afin qu'il n'y ait plus d'enfants qui naissent avec le VIH, en assurant la prise en charge de la mère affectée.
La pérennisation des activités communautaires
Aujourd’hui, beaucoup d’enfants ne sont pas dépistés alors certains qui vivent avec la maladie ne bénéficient pas d’une prise en charge. Les autres défis sont d’ordre financier. Sans le nerf de la guerre, il est presque impossible de dérouler des activités à hauts impacts. Le Sénégal dépend encore des contributions des bailleurs, des partenaires financiers externes. " Ce qui menace la crédibilité des organisations mais surtout la pérennité des interventions communautaires. Nous aimerions au moins pouvoir mobiliser des ressources domestiques pour mener des activités auprès des communautés avec ou sans partenaire externe".
2 Commentaires
Observatoire Communautaire Des
En Janvier, 2024 (12:55 PM)- un conseil d'administration aux ordres de l'organe exécutif
- un abus des consultances (avec un conflit d'intéret patent)
- une base communautaire spoliée
Nous allons dans les jours qui vont suivre formaliser l'observatoire pour assurer une meilleure gestion des ressources allouées au VIH dans le pays
Cdi
En Janvier, 2024 (14:36 PM)Participer à la Discussion