La Commission de l’Union Africaine a porté son choix sur le Sénégal pour abriter la réunion consultative des Experts de l’Observatoire du SIDA en Afrique. Pour cause, le Sénégal est cité en exemple dans plusieurs aspects de la riposte au VIH, à la tuberculose, au paludisme et aux hépatites selon la ministre de la Santé et de l’Action sociale.
L’idée étant de partager les bonnes pratiques mais aussi d’apprendre des autres pays du continent. Créé en 2001, lors du sommet d’Abuja sur le VIH/Sida, la tuberculose et les autres maladies infectieuses connexes, l’Observatoire du SIDA en Afrique rassemble des dirigeants mondiaux et continentaux pour des dialogues de haut niveau sur ces maladies et surtout pour la mobilisation des ressources.
« Pour la présente réunion, l’objectif est de tirer parti de la culture et du patrimoine africains pour accélérer les actions visant à mettre fin au Sida, à la Tuberculose et à éliminer le Paludisme d’ici 2030 », a relevé Mme Marie Khemesse Ngom Ndiaye. Il s’agit, en outre, de réaffirmer notre engagement commun de faire l’état des lieux et d’échanger sur les évolutions nécessaires en vue de combler les gaps et de maintenir le cap de l’élimination mondiale de ces maladies d’ici 2030, dans un contexte particulier marqué par la pandémie de Covid-19.
Dans la même dynamique Dr Siaka, Directrice de l’OnuSida affirme que les économies dépendent de la santé qui dépend des investissements que les Etats font dans leurs systèmes sanitaires. A l’en croire pour éliminer le Sida d’ici 2030, l’Afrique doit s’unir et exiger des gouvernants plus de contributions mais aussi plus de financement du fonds mondial. Quant à la représentante du Fonds mondial, elle a invité les gouvernements à maintenir la dynamique et ne pas prioriser une priorité sanitaire au détriment d’une autre…
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