Une femme, âgée de 20 ans au moment des faits, avait déposé une main courante au commissariat du 14e arrondissement de Paris, à la fin d’avril, le lendemain de sa rencontre avec M. Branco.
L’avocat Juan Branco a été mis en examen pour « viol » par un juge d’instruction parisien, selon une information du Point confirmée à l’Agence France-Presse (AFP), mardi 24 novembre. « Il a été placé sous contrôle judiciaire », a affirmé une source judiciaire à l’AFP.
Une femme, âgée de 20 ans au moment des faits, avait déposé une main courante au commissariat du 14e arrondissement de Paris, le 29 avril, après avoir rencontré M. Branco à la suite d’échanges sur le réseau Instagram. Ses déclarations avaient « incité le parquet de Paris à confier une enquête pour des faits de viol à la 1re DPJ [direction régionale de la police judiciaire] », avait rapporté Le Parisien.
Placé en garde à vue un mois plus tard, l’avocat avait évoqué une relation consentie. L’avocat de M. Branco, Yassine Bouzrou, avait alors dénoncé des accusations « dépourvu[es] de fondement » et une « garde à vue (…) abusive », demandant le « classement sans suite immédiat » de cette enquête. Selon lui, la plaignante « affirme elle-même qu’il n’y a eu ni violence, ni menace, ni manifestation de son opposition à la pénétration », « indique s’être deshabillée elle-même » et est « restée dormir avec Juan Branco après la relation sexuelle ».
L’avocat nie toute relation contrainte
Dans un long post Facebook, M. Branco avait nié toute relation contrainte avec la jeune femme. Après une balade dans Paris, ils se seraient rendus au domicile de M. Branco, selon la version de celui-ci, puis auraient regardé un film avant d’avoir une relation sexuelle consentie. Le lendemain matin, la jeune femme l’aurait « embrassé » avant de partir, assurait encore l’avocat. Elle serait revenue le soir « froide et troublée », en lui annonçant qu’elle avait déposé une « main courante » sur les conseils de deux amies.
Après la révélation des accusations, l’avocat et essayiste avait assuré, dans un message à la presse, que la plaignante entendait « retirer » sa main courante au plus tôt. Dans cette main courante, selon Le Point, la jeune femme assurait avoir pris un opiacé, de la lamaline, avec M. Branco. Celui-ci avait confirmé dans l’émission « Touche pas à mon poste » (C8), en comparant ce médicament à du doliprane.
M. Branco est notamment connu pour un succès de librairie, le pamphlet anti-Emmanuel Macron Crépuscule, paru en ligne à la fin de 2018, puis publié par les éditions Au diable vauvert et Massot en 2019. Il est devenu l’avocat de l’artiste russe Piotr Pavlenski dans l’affaire de la diffusion, en 2020, de la vidéo à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, alors porte-parole du gouvernement et candidat à la Mairie de Paris.
A la fin de janvier, M. Branco a été placé sous le statut de témoin assisté dans cette enquête. Il fait également l’objet de poursuites disciplinaires du conseil de l’ordre des avocats dans le dossier Griveaux.
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2 Commentaires
Mbeur
En Mars, 2023 (12:52 PM)Une femme, âgée de 20 ans au moment des faits, avait déposé une main courante au commissariat du 14e arrondissement de Paris, à la fin d’avril, le lendemain de sa rencontre avec M. Branco.
L’avocat Juan Branco a été mis en examen pour « viol » par un juge d’instruction parisien, selon une information du Point confirmée à l’Agence France-Presse (AFP), mardi 24 novembre. « Il a été placé sous contrôle judiciaire », a affirmé une source judiciaire à l’AFP.
Une femme, âgée de 20 ans au moment des faits, avait déposé une main courante au commissariat du 14e arrondissement de Paris, le 29 avril, après avoir rencontré M. Branco à la suite d’échanges sur le réseau Instagram. Ses déclarations avaient « incité le parquet de Paris à confier une enquête pour des faits de viol à la 1re DPJ [direction régionale de la police judiciaire] », avait rapporté Le Parisien.
Placé en garde à vue un mois plus tard, l’avocat avait évoqué une relation consentie. L’avocat de M. Branco, Yassine Bouzrou, avait alors dénoncé des accusations « dépourvu[es] de fondement » et une « garde à vue (…) abusive », demandant le « classement sans suite immédiat » de cette enquête. Selon lui, la plaignante « affirme elle-même qu’il n’y a eu ni violence, ni menace, ni manifestation de son opposition à la pénétration », « indique s’être deshabillée elle-même » et est « restée dormir avec Juan Branco après la relation sexuelle ».
L’avocat nie toute relation contrainte
Dans un long post Facebook, M. Branco avait nié toute relation contrainte avec la jeune femme. Après une balade dans Paris, ils se seraient rendus au domicile de M. Branco, selon la version de celui-ci, puis auraient regardé un film avant d’avoir une relation sexuelle consentie. Le lendemain matin, la jeune femme l’aurait « embrassé » avant de partir, assurait encore l’avocat. Elle serait revenue le soir « froide et troublée », en lui annonçant qu’elle avait déposé une « main courante » sur les conseils de deux amies.
Après la révélation des accusations, l’avocat et essayiste avait assuré, dans un message à la presse, que la plaignante entendait « retirer » sa main courante au plus tôt. Dans cette main courante, selon Le Point, la jeune femme assurait avoir pris un opiacé, de la lamaline, avec M. Branco. Celui-ci avait confirmé dans l’émission « Touche pas à mon poste » (C8), en comparant ce médicament à du doliprane.
M. Branco est notamment connu pour un succès de librairie, le pamphlet anti-Emmanuel Macron Crépuscule, paru en ligne à la fin de 2018, puis publié par les éditions Au diable vauvert et Massot en 2019. Il est devenu l’avocat de l’artiste russe Piotr Pavlenski dans l’affaire de la diffusion, en 2020, de la vidéo à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, alors porte-parole du gouvernement et candidat à la Mairie de Paris.
A la fin de janvier, M. Branco a été placé sous le statut de témoin assisté dans cette enquête. Il fait également l’objet de poursuites disciplinaires du conseil de l’ordre des avocats dans le dossier Griveaux.
Le Monde avec AFP
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