Des propos "au caractère infondé, diffamatoire et outrancier" dénoncés "avec la plus grande fermeté" par l'ambassade de la France au Mali.
Dans un communiqué elle affirme que "de tels discours font le jeu de ceux qui cherchent à semer la discorde et entretenir le chaos. Ils sont également une offense à la mémoire des civils et militaires, maliens, français et internationaux, victimes de la barbarie terroriste au Mali."
Les révélations explosives de Salif Keïta à Seneweb
Pourtant il y a un an de cela précisément le 11 Novembre 2018, Salif Keïta portait des déclarations similaires à l'encontre de la France au micro de Seneweb.
En effet, dans un entretien avec le journaliste Mouhamed Fall, il affirmait que la France "torture ses anciennes colonies africaines et est à l'origine de ce qui se passe au Mali".
Selon l'auteur de cet entretien, "Une interview avec Salif Keïta à Bamako ne pourrait se réaliser sans aborder des sujets tels que la gouvernance du Président IBK, la situation sécuritaire au Mali, ainsi que le rôle en Afrique de la France, pays qui avait lancé une vaste opération pour sauver le Nord du Mali dont les populations, faute d'une armée nationale digne de ce nom, sont en proie aux attaques violentes des djihadistes".
"Le djihaddisme et le terrorisme sont soutenus par la France"
Mouhamed Fall ajoute "au cours de l'entretien, Salif Keïta m'annonce que le djihadisme et le terrorisme sont soutenus par la France. Et que, pire, le Président IBK était au courant de cette situation. Ces propos, accablants, glaçants, venant d'un homme aussi intelligent, cultivé et informé comme Salif Keïta, me paraissaient crédibles".
Néanmoins, à l'époque le journaliste avait pris "la responsabilité de ne pas les diffuser pour ne pas exposer Salif Keïta au courroux éventuel des Français et de la France. Près d'un an après, comme pour me faire payer cette auto-censure au dessein bienveillant, il remet le couvert en se chargeant lui-même de porter ses accusations sur la place publique, via sa page Facebook".
Seneweb vous propose de revivre cet entretien qui revient à l'ordre du jour.
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