La commission des Nations unies sur les droits de l’homme au Soudan du Sud a dénoncé lundi 16 septembre 2019 la poursuite des violences sexuelles dans ce pays d’Afrique de l’Est et est préoccupée de la lenteur dans la mise en place d’un tribunal spécial chargé de poursuivre ces violences.
Devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, la Commission s’est préoccupée des lenteurs dans la mise en place d’un tribunal spécial chargé de poursuivre les violences sexuelles. Ce tribunal « n’a pas encore commencé à fonctionner correctement ».
« Les femmes à Bentiu, Yei et Wau signalent encore, en 2019, des niveaux élevés de violence sexuelle et sexiste », a alerté la Présidente de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies au Soudan du Sud. Selon Yasmin Sooka, « les viols n’ont pas cessé malheureusement ».
En attendant, la plupart des affaires de viol et de violences sexuelles sont toujours renvoyées devant les tribunaux coutumiers, qui « continuent de prononcer des peines condamnant les violeurs à épouser leurs victimes afin de les exempter de poursuites pénales », a alerté Mme Sooka.
La Commission des droits de l’homme au Soudan du Sud a identifié 66 personnes pour lesquelles des poursuites pourraient être engagées en vertu du droit international, pour des crimes graves liés au conflit au Soudan du Sud. En l’absence du futur tribunal hybride, la Commission a défini un cadre juridique qui permettrait à d’autres États de poursuivre en justice les responsables de la torture et des disparitions forcées.
1 Commentaires
pour eux, les femmes sont des objets sexuels, elles leur doivent soumission , quitte à y perdre la vie !
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