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Notre pays, le Sénégal, longtemps considéré comme un modèle de stabilité démocratique en Afrique, fait face à des dynamiques politiques qui suscitent des débats intenses. Certes, la reddition des comptes est un pilier central de toute démocratie et garantit la transparence, la responsabilité des dirigeants et la lutte contre les abus de pouvoir. Cependant, lorsqu'elle devient sélective et orientée exclusivement contre les opposants politiques, elle sape la confiance dans les institutions judiciaires et compromet les bases mêmes de l'État de droit.
L’histoire montre que des régimes populistes ont souvent capitalisé sur les frustrations et désillusions des populations pour accéder au pouvoir. Dans notre pays, les nouvelles autorités n’échappent pas à cette dynamique. En mobilisant des discours axés sur la transparence et la lutte contre la corruption, elles ont su galvaniser un soutien populaire important. Cependant, comme le souligne Hannah Arendt dans Les Origines du totalitarisme (1951), “La manipulation de la souffrance collective est une arme puissante pour légitimer le pouvoir autoritaire”. Une fois au pouvoir, ces promesses se sont heurtées à la réalité, et la justice es en voie de devenir un outil pour consolider la domination politique pour ne pas dire de repression politique.
La justice sélective se manifeste par une application biaisée des lois, souvent pour neutraliser des adversiares politiques. Montesquieu, dans De l’esprit des lois (1748), rappelait qu’ “il n’y a point encore de liberté si la puissance de juger n’est pas séparée de la puissance législative et de l’exécutrice.”. Au Sénégal, depuis le 02 avril 2024, comme s’il s’agissait d’un éternel recommencement, des dossiers, comme celui ASER ou de l’ONAS sont sous le coude de Monsieur Ousmane Sonko. Alors que des adversaires jugés “dangereux” par les nouveaux tenants du pouvoir comme Bah Diakhaté, Moustapha Diakhaté, entre autres , sont empriosnnés, des enquêtes approfondies initiées contre des opposants comme Farba NGOM, d’autres affaires tout aussi importantes sont ignorées, renforçant la perception d’une reddition des comptes orientée politiquement.
De plus, la nomination de juges perçus comme proches du pouvoir, qualifiés de “bons juges” nourrit les soupçons d’une instrumentalisation de la justice. Cette pratique n’est pas seulement un outil de répression contre les opposants ; elle polarise également la société en créant une dichotomie artificielle entre “bons citoyens”, ceux qui soutiennent le régime, et “mauvais citoyens”, ceux qui le critiquent.
Les impacts de la justice sélective vont au-delà des cas individuels. Ils touchent les fondements mêmes de la démocratie. Alexis de Tocqueville, dans De la démocratie en Amérique (1835), affirme que “Lorsque les lois deviennent l’instrument des forts contre les faibles, la démocratie s’effondre”. En affaiblissant les institutions judiciaires, la justice sélective fragilise l’État de droit et alimente un cycle de polarisation politique. Elle compromet également la légitimité internationale du pays, en donnant l’image d’un système où la justice est une arme politique.
C’est pourquoi, pour contrer ces dérives, il est essentiel de renforcer l’indépendance judiciaire et restaurer l’Etat de droit. Comme le dit John Locke, dans Deux traités du gouvernement (1689), é“L’indépendance de la justice est le premier rempart contre la tyrannie.”. Cela passe par une réforme structurelle des institutions judiciaires pour garantir l’autonomie des magistrats et la transparence des décisions judiciaires.
Le Sénégal peut également s’inspirer des expériences internationales, comme celle de l’Afrique du Sud post-apartheid, où une cour constitutionnelle indépendante a joué un rôle clé dans la consolidation de la démocratie. En parallèle, il est crucial de promouvoir une éducation politique et civique pour sensibiliser les citoyens à l’importance de l’équité et de l’impartialité dans la justice.
La reddition des comptes est une exigence fondamentale de toute démocratie, mais elle ne doit jamais devenir une arme pour régler des comptes politiques comme je l’avais déjà dit dans mon recueil poétique Voi lyriques multicolores (2024). Une justice sélective affaiblit la démocratie, polarise la société et détruit la confiance des citoyens dans les institutions. Pour préserver les acquis démocratiques du Sénégal, il est impératif de promouvoir une justice équitable, impartiale et accessible à tous. Seule une réforme profonde du système judiciaire, couplée à une mobilisation de la société civile, permettra de garantir un État de droit véritablement démocratique.
L’histoire montre que des régimes populistes ont souvent capitalisé sur les frustrations et désillusions des populations pour accéder au pouvoir. Dans notre pays, les nouvelles autorités n’échappent pas à cette dynamique. En mobilisant des discours axés sur la transparence et la lutte contre la corruption, elles ont su galvaniser un soutien populaire important. Cependant, comme le souligne Hannah Arendt dans Les Origines du totalitarisme (1951), “La manipulation de la souffrance collective est une arme puissante pour légitimer le pouvoir autoritaire”. Une fois au pouvoir, ces promesses se sont heurtées à la réalité, et la justice es en voie de devenir un outil pour consolider la domination politique pour ne pas dire de repression politique.
La justice sélective se manifeste par une application biaisée des lois, souvent pour neutraliser des adversiares politiques. Montesquieu, dans De l’esprit des lois (1748), rappelait qu’ “il n’y a point encore de liberté si la puissance de juger n’est pas séparée de la puissance législative et de l’exécutrice.”. Au Sénégal, depuis le 02 avril 2024, comme s’il s’agissait d’un éternel recommencement, des dossiers, comme celui ASER ou de l’ONAS sont sous le coude de Monsieur Ousmane Sonko. Alors que des adversaires jugés “dangereux” par les nouveaux tenants du pouvoir comme Bah Diakhaté, Moustapha Diakhaté, entre autres , sont empriosnnés, des enquêtes approfondies initiées contre des opposants comme Farba NGOM, d’autres affaires tout aussi importantes sont ignorées, renforçant la perception d’une reddition des comptes orientée politiquement.
De plus, la nomination de juges perçus comme proches du pouvoir, qualifiés de “bons juges” nourrit les soupçons d’une instrumentalisation de la justice. Cette pratique n’est pas seulement un outil de répression contre les opposants ; elle polarise également la société en créant une dichotomie artificielle entre “bons citoyens”, ceux qui soutiennent le régime, et “mauvais citoyens”, ceux qui le critiquent.
Les impacts de la justice sélective vont au-delà des cas individuels. Ils touchent les fondements mêmes de la démocratie. Alexis de Tocqueville, dans De la démocratie en Amérique (1835), affirme que “Lorsque les lois deviennent l’instrument des forts contre les faibles, la démocratie s’effondre”. En affaiblissant les institutions judiciaires, la justice sélective fragilise l’État de droit et alimente un cycle de polarisation politique. Elle compromet également la légitimité internationale du pays, en donnant l’image d’un système où la justice est une arme politique.
C’est pourquoi, pour contrer ces dérives, il est essentiel de renforcer l’indépendance judiciaire et restaurer l’Etat de droit. Comme le dit John Locke, dans Deux traités du gouvernement (1689), é“L’indépendance de la justice est le premier rempart contre la tyrannie.”. Cela passe par une réforme structurelle des institutions judiciaires pour garantir l’autonomie des magistrats et la transparence des décisions judiciaires.
Le Sénégal peut également s’inspirer des expériences internationales, comme celle de l’Afrique du Sud post-apartheid, où une cour constitutionnelle indépendante a joué un rôle clé dans la consolidation de la démocratie. En parallèle, il est crucial de promouvoir une éducation politique et civique pour sensibiliser les citoyens à l’importance de l’équité et de l’impartialité dans la justice.
La reddition des comptes est une exigence fondamentale de toute démocratie, mais elle ne doit jamais devenir une arme pour régler des comptes politiques comme je l’avais déjà dit dans mon recueil poétique Voi lyriques multicolores (2024). Une justice sélective affaiblit la démocratie, polarise la société et détruit la confiance des citoyens dans les institutions. Pour préserver les acquis démocratiques du Sénégal, il est impératif de promouvoir une justice équitable, impartiale et accessible à tous. Seule une réforme profonde du système judiciaire, couplée à une mobilisation de la société civile, permettra de garantir un État de droit véritablement démocratique.
Par Bassirou KEBE, Président du movement LIGGEY SUNU REEW
18 Commentaires
Reply_author
En Janvier, 2025 (18:14 PM)Vv
En Janvier, 2025 (18:16 PM)Reply_author
En Janvier, 2025 (19:15 PM)Bassirou
En Janvier, 2025 (19:39 PM)Doff Bi
En Janvier, 2025 (07:30 AM)Donc la justice devra alors les laisser et convoquer ceux qui n’avaient rien géré.
Je suis sénégalais lamda et j’attends donc ma convocation
Bah Diakhate
En Janvier, 2025 (20:20 PM)A quand son jugement pour avoir fait tuer 88 jeunes en leur demandant de sortir pour un mortal kombat ou gatsa gatsa suite à ses histoires de fesses de fesses avec Adji Sarr qui a l'âge de son fils Mohamed.
Depuis que IMAM RATIB DE SWEAT BEAUTY est à la tête du gouvernement sénégalais, rien ne va au Sénégal.
SOBÉS BAHOUL !!!!
A quand son jugement pour avoir fait tuer 88 jeunes en leur demandant de sortir pour un mortal kombat ou gatsa gatsa suite à ses histoires de fesses de fesses avec Adji Sarr qui a l'âge de son fils Mohamed.
Depuis que IMAM RATIB DE SWEAT BEAUTY est à la tête du gouvernement sénégalais, rien ne va au Sénégal.
SOBÉS BAHOUL !!!!
James Le Juif
En Janvier, 2025 (18:19 PM)Merci
Mom
En Janvier, 2025 (18:29 PM)Personne ne peut faire croire le contraire
Jub Jumbati
En Janvier, 2025 (18:38 PM)Que toutes les personnes incrimées par le CENTIF depuis 2012 répondent de leurs actes et si elles ont fui le pays le pays , que les mandats d'arrêts internationaux s'exutent à défaut que l'Etat aille récupérer nos biens dans le pays auquel elles sont terrées . C'est fort possible avec les accords internationaux .
James Le Juif
En Janvier, 2025 (18:41 PM)James Le Juif
En Janvier, 2025 (18:41 PM)Deug
En Janvier, 2025 (18:45 PM)Guilé De Ndangalma
En Janvier, 2025 (18:55 PM)Reply_author
En Janvier, 2025 (16:53 PM)Paco
En Janvier, 2025 (19:29 PM)Ceux qui nous pompent l'air sont directement ou indirectement impliques dans la corruption.
Ils utilisent "OPPOSITION" pour se justifier.
Meme si Sonko vole, il repondra, periode.
Fouta Toro
En Janvier, 2025 (20:06 PM)Fouta Toro
En Janvier, 2025 (20:10 PM)Papis
En Janvier, 2025 (16:49 PM)Participer à la Discussion