Le gouvernement ne voulait rien entendre et s'obstinait dans sa logique d'instaurer le visa d'entrée et son argumentaire était notamment de générer des recettes, de contrôler les entrées pour des raisons sécuritaires et aussi de restaurer le blason de la souveraineté de notre pays, devant des pays qui continuaient d'exiger le visa aux citoyens sénégalais. Il s'était trouvé, comme toujours, des gens simples d'esprit, qui ne cherchent à rien comprendre et qui se mettaient à chanter l'hymne national devant "cet acte de bravoure et de patriotisme" qui gonflait à bloc nos cœurs vaillants de patriotes ou autres nationalistes. Même le ministre du Tourisme de l'époque, Youssou Ndour, ne semblait pas comprendre que la mesure allait contrecarrer tous les efforts et initiatives pour relancer ce secteur moribond. Youssou Ndour avait pris de la mouche pour ma fameuse chronique. Le gouvernement ignora également les mises en garde des professionnels du secteur du tourisme qui rapporterait, bon an mal an, plus de 300 milliards de francs Cfa à l'économie du Sénégal. La décision était annoncée d'instaurer le visa d'entrée à compter de juillet 2013. De guerre lasse, devant l'obstination du gouvernement, je leur disais avec prémonition, sur le plateau de la Tfm, que dans deux ans, le Sénégal reviendra sur une telle mesure. On ne savait pas que le marché était déjà réservé à un sulfureux homme d'affaires ivoirien, Adama Bictogo, qui avait des liens très étroits avec des élites politiques du Sénégal. Le Sénégal signera un contrat avec la société Snedai pour une durée de vingt ans, avec un système décrié de partage des revenus. Ainsi, sur les 50 euros du prix du visa, Snedai percevait la moitié.
Un dispositif de délivrance de visas avait commencé à être mis en place dans les représentations du Sénégal à l'étranger. On observa alors les longues files d'attente à l'arrivée à l'aéroport Léopold Sédar Senghor ; on observa l'agacement des voyageurs ; on releva les voyages groupés annulés par des Tours operators ; et jamais le secteur du tourisme au Sénégal ne s'était trouvé aussi mal en point qu'après la mise en œuvre de la politique de visa d'entrée. Plus grave, les autorités du ministère des Finances fulminaient contre les circuits occultes des recettes engrangées grâce aux visas d'entrée. L'argent servait plutôt à payer des primes et à acheter des voitures de police et à construire des locaux pour des services du ministère de l'Intérieur, avec une opacité ahurissante dans les procédures de passation des marchés. La coupe devenait pleine et en 2015, le gouvernement du président Macky Sall décida de revenir sur sa politique d'instauration des visas d'entrée. La décision devint effective à partir du 1er mai 2015.
Les conséquences seront encore plus dramatiques pour le Sénégal. Adama Bictogo, qui s'était vu ainsi octroyer le marché dans des conditions qui avaient défrayé la chronique, menaça de traîner le Sénégal devant les juridictions internationales. Ainsi, le Sénégal s'empressa de trouver un accord avec l'homme d'affaires et lui versa la bagatelle de 12 milliards de francs Cfa à titre de dédommagement. Adama Bictogo réclamait 18 milliards de francs Cfa. Ainsi empochera-t-il un magot, sans coup férir, du fait de la turpitude de nos autorités.
Qu'est-ce qui fait courir Aly Ngouille Ndiaye ?
Ces dernières semaines, on a observé une exposition médiatique peu habituelle du ministre de l'Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, pour annoncer de manière péremptoire le retour de la politique d'instauration du visa. Le ministre de l'Intérieur tenait à réagir contre des propos de son collègue en charge du Tourisme et des transports aériens. Le ministre Alioune Sarr avait, en effet, répondu à une question des médias, en marge du salon du tourisme organisé à Paris, pour réfuter une information donnée par le magazine Jeune Afrique selon laquelle le Sénégal s'apprêtait à instaurer de nouveau le visa d'entrée dans ses frontières nationales. Aly Ngouille Ndiaye a répondu pour dire le contraire de son collègue du gouvernement, tout en précisant dans un premier temps que c'était son opinion personnelle, avant de dire que l'idée de ré-instaurer le visa d'entrée était à l'étude. Pour le ministre de l'Intérieur, des impératifs sécuritaires faisaient que le Sénégal devait savoir qui traversait ses frontières. Et comme s'il ne voulait plus lâcher le morceau, on a constaté que le ministre de l'Intérieur est encore monté au créneau, dans de nombreux médias parus le week-end dernier, pour insister sur la mesure qui, dit-il finalement, sera prise par le gouvernement. Quelle cacophonie dans le gouvernement !
Il n'en demeure pas moins que Aly Ngouille Ndiaye semble être sûr de son fait. Soit ! Mais le plus renversant est que le ministre de l'Intérieur se mette à aller jusqu'à s'inviter, en direct, dans l'émission "Jakarlo" de la Tfm, pour plaider pour cette mesure qui, encore une fois, n'est pas encore officiellement prise par le gouvernement. Qu'est-ce qui vaut qu'un simple projet du gouvernement soit ainsi défendu avec une telle hargne, alors qu'il n'a même pas encore été discuté en Conseil des ministres ? Il aurait été plus logique que l'offensive médiatique du ministre de l'Intérieur soit engagée après que le gouvernement a fini de prendre la mesure. On peut avoir l'impression que le ministre de l'Intérieur chercherait, de manière cavalière, à imposer la mesure aux esprits et au gouvernement. On ne le dira jamais assez, on ne saurait prendre de telles mesures, de manière aussi désinvolte, à la va-vite, car le ministre de l'Intérieur en révèle lui-même le caractère précipité, quand il affirme qu'il n'a pas "connaissance d'une étude qui souligne l'impact négatif sur le tourisme de la première mesure d'instauration du visa d'entrée". En d'autres termes, le gouvernement n'a donc pas fini d'évaluer la première mesure, sur laquelle il avait été obligé de revenir, avant de chercher à la remettre dans le circuit. Les Sénégalais s'arracheront encore les cheveux quand ils découvriront que le marché a déjà été cette fois-ci donné à un opérateur sénégalais, bien connu pour ce type de services. Il est encore à craindre que les ressources financières supposées provenir de la mesure de délivrance de visas alimentent des caisses autres que le Trésor public. Aussi, on peut parier que le Sénégal reviendrait sur une telle politique comme ce fut le cas en 2015. Mais malheureusement, notre pays aura encore à dédommager, à coups de milliards, l'opérateur contractuel. Toutes ces sommes ne seront sans doute pas perdues pour tout le monde. Dans cette affaire, il est essentiellement une question d'argent. Et on risque de n'avoir cure des conséquences sur l'économie nationale et le tissu social ; que des hôtels ferment, que des emplois soient perdus, que l'exploitation du nouvel aéroport Blaise Diagne en pâtisse ou que la compagnie Air Sénégal arrive à beaucoup en souffrir.
L'argument sécuritaire qui ne convainc pas
Le ministre de l'Intérieur explique la nécessité de faire revenir la politique de visa par des impératifs sécuritaires. Aly Ngouille Ndiaye estime que "dans tous les pays du monde, c'est pour les aspects sécuritaires. Chaque pays veut savoir qui vient chez lui et quand il va partir. Et l'un des premiers moyens de contrôler ceux qui rentrent ici, c'est de pouvoir les canaliser. Cela nous permet d'apprécier les flux, leurs justifications, mais également leurs durées de séjour. Quand un système de visa est là, avec des dates de validité bien précises, quand quelqu'un rentre, on sait quand il doit sortir. Actuellement, on n'a pas de visa. Par exemple, quelqu'un qui entre dans le pays et qui n'a pas de visa, une fois qu'il franchit les portes de l'aéroport, il peut rester à sa guise". On peut concéder qu'un ministre de l'Intérieur dispose certainement d'informations dont le citoyen lambda ne saurait disposer, mais on ne peut pas ne pas relever que cet argument sécuritaire avancé est on ne peut plus spécieux. Tout le monde sait que les actions menaçant la sécurité intérieure des pays de la sous-région sont élaborées, planifiées et même exécutées à partir de pays voisins. Les éventuels terroristes de Boko haram ou de Aqmi n'entreraient pas au Sénégal avec des visas ou des passeports, ils entrent et sortent avec des cartes d'identité de la Cedeao et ne sont pas soumis à la politique de visa. Ils vont continuer à entrer et sortir librement à travers les postes frontaliers ou par des points de passage non contrôlés.
Nul n'ignore la réalité de la porosité de nos frontières. Il faudrait également souligner, peut-être pour la bonne gouverne du ministre de l'Intérieur, que le Sénégal exige déjà le visa d'entrée sur son sol aux ressortissants de tous les pays considérés comme des noyaux de groupes terroristes et qui n'appartiennent pas à l'espace de la Cedeao, régi par des accords de libre circulation des personnes. A part les pays membres de la Cedeao ainsi que le Maroc, la Mauritanie, l'Algérie et la Tunisie, tous les citoyens de la plupart des autres pays d'Afrique et d'Asie sont déjà soumis à l'exigence d'un visa d'entrée au Sénégal. Que changerait alors la ré-instauration généralisée des visas ? Cette mesure est destinée au pays d'Europe et d'Amérique, desquels on escompterait des recettes importantes. Cela donne encore du crédit à l'argument selon lequel la mesure serait plutôt mue par un vulgaire business. En outre, le Sénégal est bien en mesure de savoir qui va débarquer dans ses aéroports, car les manifestes des avions sont systématiquement communiqués au pays de destination. S'il faudrait que, préalablement à la délivrance du visa, les services consulaires obtiennent l'aval de la Police des frontières du Sénégal, on peut bien appréhender la grosse pagaille et les lenteurs. Une telle situation va encore rendre plus difficile le voyage vers le Sénégal. Sur un autre point, qu'est-ce qui pourrait faire dire au "premier flic" du Sénégal que les actions terroristes à craindre seront du fait des étrangers ? L'expérience enseigne que les actions terroristes, les plus meurtrières à travers le monde, ont toujours été perpétrées, sur leur propre sol, par des ressortissants du pays victime. Il faudrait dès lors arrêter de toujours stigmatiser les étrangers, comme du reste on le demande à d'autres pays.
40 Commentaires
Tiers
En Octobre, 2019 (10:40 AM)Sam
En Octobre, 2019 (10:50 AM)Madiambale
En Octobre, 2019 (10:51 AM)Moussa
En Octobre, 2019 (10:52 AM)Senenmut
En Octobre, 2019 (11:09 AM)Diagne à tout à fait raison toute mesure de mise en place de visa est sommee à court terme d échouer. Les dessins inavoués ,l absence de rigueur mais surtout le manque d' évaluation ou d audit traduisent m absence de réalisme d un gouvernement qui s offre aux critiques avec indifférence mais également peu soucie de ma souffrance des senegalis de tout bord qui sont au final les principales victimes.
Anonyme
En Octobre, 2019 (11:10 AM)Notre indiscipline générale en est la première cause.
1/ Harcèlement des touristes par les marchands ambulants créant un réel sentiment d'insécurité.
2/ Encombrement de toutes sortes de la voie publique la rendant impraticable.
3/ Absence de zones de repos, les quartiers résidentiels sont transformés en de véritables marchés bordéliques.
4/ Anarchie et insalubrité totale la saleté règne en maître sur ce que nous appelons "mbèdou bour".
5/ Présence sur toutes les plages de rastamen bodybuilders qui harcèlent les vielles peaux blanches avec des "je t'aime" ou plutôt j'aime tes papiers.
Ngor
En Octobre, 2019 (11:21 AM)Coromppu
En Octobre, 2019 (11:21 AM)Visa
En Octobre, 2019 (11:29 AM)Et dire que personne parmi vous ne se prononce sur la fait qu’il raille notre fierté nationale est simplement sidérant. Cet imbécile se moque de vous et de votre et vous parvenez à lui trouver quelque pertinence ?
Ce n’est pas une analyse, mais un torchon avec lequel le gus peut justement se torcher.
Pourquoi ces pays gagnent sur notre dos les frais de visa qui vont de 40000 à 100000 frs sur notre dos et nous n'exigeons pas la même chose.
Pou des miettes nous voulons restés des damnés. je connais très peu de pays que le tourisme a développé.
Osons nous prendre en charge au risque de déplaire à quelques opportunistes locaux qui vivent des miettes des rentes touristiques.
Si vous voulez plus de précisions regardez la part des retombées du tourisme sur les recettes du pays.
ne suivons pas les mendiants et osons la réciprocité, au lieu de laisser certains entrer et sortir du pays comme dans un bordel.
Bah au nom de quoi Madiambal s'attaque atrocement à Ousmane Sonko ? Si Madiambal répond à cette 2e question, il aura en même temps la réponse à la 1ère question
Madiambal arrete, on te connaît maintenant, tu ne roules que pour tes intérêts personnels, toi membre bien rémunéré de la coalition maron beige. Ou tu as la double nationalité avec ta famille et voudrais t'épargner la demande de visa.
Le laxisme dans nos consulats est un faux prétexte car il doit être combatu avec la dernière énergie. Madiambal est il fataliste à ce point ou joue t il simplement à la défense de son intérêt personnel face à celui de la nation toute entière.
En fin sache que nous préférons notre souveraineté aux touristes, en particulier aux touristes qui cherchent à dépenser le moins possible. Nena fess
Toubacouta
En Octobre, 2019 (11:39 AM)Fula Ak Fayda
En Octobre, 2019 (11:43 AM)Malick Diatta
En Octobre, 2019 (12:14 PM)Argument sécuritaire ? Les passeports sont biometriques maintenant, à l'aeroport, les autorités ont donc toutes les données concernant les arrivées et les départs.
Argument nationaliste ? Assurément, nos instincts orgueilleux sont flattés et nos complexes face aux touristes toubabs ressurgissent alors qu'ils viennent nous enrichir. Oui mais nos politiciens veulent croquer une partie d'une future manne économique lié au visa en dépit des retombées néfastes pour nos compatriotes qui vivent du tourisme directement ou indirectement et qui ne roulent pas en limousine d'état ni ne sont payés par le peuple sénégalais chaque mois, eux. Les pplitiques mangeront l'argent du visa, les nationalistes applaudiront et les travailleurs du tourisme et leurs famille pleureront...bravo messieurs !
Nafi
En Octobre, 2019 (12:14 PM)Cette eventuelle mesure est pour les europreens et americains et eux s 'en fouttent du Senegal car ils ont d autres destinations plus importante a visiter. Avec le petrol le senegal croit pouvoir vivre en autarcie, les meme erreurs commise ailleurs.
Mama
En Octobre, 2019 (12:22 PM)Temoin
En Octobre, 2019 (12:41 PM)Simplement il faut faciliter la procedure de demande,soit via le net ou soit des l'arrivee.
Eviter que les agents vereux en profitent pour raqueter les touristes.
Faire en sort que l'argent recolter profite a l'etat mais non a certain prive.
Si Ousmane Sonko avait dit que cette mesure était destinée à se faire de l’argent pour l’Etat et quelques dealers de la république tapis dans l’ombre, tu dirais le contraire.
Tu affirmerais à coup sûr que c’est dans un but sécuritaire que cette mesure a été prise...
Tu es un chien et tu ne mérites aucune considération...
C’est aujourd’hui que tu oses soulever les deals que certains fonctionnaires font sur le dos de l’Etat
Mais boy il faut retourner à l'école hein ! tu es un gros inconscient !
Les sénégalais amougnou yar ! ils ne respectent rien ! même les plus instruits ce sont eux qui ont les comportements les plus douteux en société dans ce pays. des pays voisins et amis Mali, Niger, Burkina Faso etc...hébergent des mouvements dangereux à nos frontières...Et Madiambal Diagne et sa horde d'imbéciles , jouent aux intellectuels en nous expliquant que d'un point de vue technique, la mesure ne tiendra pas à long terme parce que le taux de déperdition et les conséquences collatérales sont plus importantes.
Il faut en clair attendre qu'une bombe éclate à sandaga, à kermel , dans un bus de la circulation pour que les gens comprennent de quoi on parle.
Le tourisme dans un pays c'est un créneau économique comme un autre...il s'aborde exactement , avec ses particularités comme les autres : rigueur, réalisme, pragmatisme, intelligence , engagement ....bref faire ce qu'il faut faire, comme il faut le faire , avec qui il faut le faire. On ne réussit pas une activité économique en trichant comme le fait le sénégal. l'échec du tourisme sénégalais vient essentiellement du fait que les sénégalais manque de rigueur , de pragmatisme et de réalisme. le sénégal dans beaucoup de domaines est bientôt dernier de la classe et continue de croire comme depuis les indépendances qu'il est number one. Il y a longtemps que les centres d'intérêts ont changer et dans l'espace africain et au niveau international.
Madiambal Diagne, on ne peut pas mettre sur une même balance la sécurité et l'entrée d'argent. Il faut même être prêt à supprimer une niche financière, lorsque même si elle est rentable, elle véhicule un danger d'un certain niveau.
Le tourisme n'a sa place dans l'économie sénégalaise qui si elle fonctionne selon les normes du tourisme; vous l'avez dit : la qualité de la prestation (il faut sortir de l'image du sénégal, cet aspect d'ancienne colonie que les blancs vont forcément aimer parce que c'est le sénégal. beaucoup de pays africains ont fait des bons extraordinaires pour vendre leur destination en y mettant le prix et en intégrant les règles du tourisme mondial);
Madiambal, vous savez il faut arrêter de prendre les gens pour des idiots. le sénégal est dirigé par un président , qui est le donneur d'ordre. il a un gouvernement. Comment est ce que tu peux penser une seconde qu'un ministre de premier plan comme le ministre de l'intérieur peut se permettre de se trimbaler dans les médias a faire la promotion d'un machin de sa propre initiative et même récidiver alors que kèn santou ko ko. Si Ali Gouye Ndiaye parle des VISA, c'est que l'affaire a bel et bien été orquestré d'en haut...et que c'est un prélude pour préparer les consciences..et non pas un coup hasardeux d'un individu isolé que se la raconte à qui veut l'entendre...arrêtez de prendre les sénégalais pour des demeurés. si c'était un coup d'irresponsable, il y a longtemps qu'il aurait été rappelé à l'ordre. Mon gars c'est grave comme supposition.
Vous savez, la France ne protégera pas toujours le sénégal. Il faut que les pays africains prennent la mesure de ce qu'est la sécurité d'un Etat. Regarder les pays développés. Les plus grandes puissances ont non seulement les moyens humains qu'il faut, mais ils ont l'armement qu'il faut...les spécialités sécuritaires qu'il faut. Vous pensez que ce sont des affabulations. Qu'est ce qui peut interdire à la France de s'accaparer des mines d'uranium du Niger et en faire sa propriété ? l'opinion internationale ? les chiens aboient la caravane passe ! Le Niger, avec le semblant d'armée qu'il a ne peut pas avoir les mêmes prétentions..Qu'est ce qui peut empêcher un pays développé de faire assassiner un chef d'Etat d'Afrique ? Demandez à Lumumba ! demandez à Kabila Laurent Désiré ! Demandez à Sankara ! demandez à Sylvanus Olympio ! Vous remarquerez que cela ne se produit jamais dans les pays d'afrique du Nord...seulement chez les nègres ça se passe...ces espèces de pays qui n'en sont pas en réalité parce qu'ils sont d'une vulnérabilité en terme de sécurité totalement effarante.. Et pour le voir et le croire il faut regarder ces pays africains de l'extérieur du continent .. Tu te dis waw ! comment ils font pour tenir ?
Au sénégal, tout le monde dort sur ses lauriers parce qu'on se dit que le jour où çà va réellement péter, la France interviendra. cela ne vous fait rien de voir que certains pays africains ont quasiment perdu leur souveraineté.. le Mali sans la force barkane, qui n'est autre qu'une force de recolonisation, n'est plus le Mali si la France se retire...Bamako peut être pris en l'espace d'une journée de combat par les troupes rebelles du nord. cela ne vous fait rien de voir que des pays comme le Burkina Faso avec au compteur, 3 ou 4 attaques terroristes, ne ressemble même plus à un pays souverain...et manifeste une telle fragilité aux frontières..la même chose peut arriver rapidement au Niger.
En Afrique, les pays africains n'ont d'armée ou de forces de sécurité que le nom. Ah ça ! pour être élégants en treuillis militaires, ils sont élégants nos militaires...Mais de quoi sont-ils capables sur un champ d'opération militaire. Aucun pays africain, à part les pays d'afrique du nord, ne dispose d'une véritable armée de combat capable de défendre son territoire tout seul. La preuve la majorité des pays africains ont des bases militaires étrangères, notamment françaises, consenties sur leur sol... Et pourquoi faire ? d'abord et avant tout pour protéger leurs suppôts de présidents au pouvoir, et si c'est nécessaire massacrer les populations en cas de révolte. A Dakar , récemment, n'eut été l'intervention de l'armée française, un petit incendie d'un marché du centre ville aurait fait des dégâts mille fois plus importants...le grand sénégal, deukou borom lamigne you rèy yi s'était quasiment déclaré incompétent pour éteindre ce feu là.
Pendant ce temps là, des gens comme Madiambal Diagne nous expliquent que l'instauration du VISA est une hérésie qui va faire couler le pays.
Il n'y a pas de développement économique sans la sécurité ... et cela quel que soit le secteur . aucun investisseur ne viendra mettre son argent dans un pays où il sait que les hommes ne sont pas fiables , où le système ne tient pas la route, où l'avenir est incertain. On solidifie nos bases d'abord pour que les vrais promoteurs du développement puissent venir nous aider...l'idée d'un sénégal pays de la téranga ne suffit pas , les beaux sourire , les bonnes cuisses des petites sénégalaises n'y feront absolument rien
Pragmatisme, réalisme, objectivité, engagement....ce sont les clés de la fiabilité et du développement.. Que le tourisme sénégalais et ses opérateurs se mettent au boulot un peu plus sérieusement au lieu de nous gonfler avec des rhétoriques bidons à la Madiambal Diagne .
Nafy
En Octobre, 2019 (12:54 PM)Ceux qui sont Sénégalais et qui se rendent en Occident savent ceux qu'ils endurent au delà de l'aspect pécuniaire.
La réciprocité n'est pas une mauvaise mesure.
Le Sénégal doit veiller sur ses frontières.
Visa
En Octobre, 2019 (13:02 PM)M Bidou
En Octobre, 2019 (13:07 PM)Notre pays aura bientôt une économie principalement basée sur le gaz et le pétrole, s'il ny'a pas de contrôle à nos frontières comment pourront nous protéger les emplois significatifs du secteurs contre les étrangers.
Thomas
En Octobre, 2019 (13:13 PM)Honorables représentants de la Communauté internationale
Je viens en ces lieux vous apporter le salut fraternel d’un pays de 274000 km², où sept millions d’enfants, de femmes et d’hommes, refusent désormais de mourir d’ignorance, de faim, de soif, tout en n’arrivant pas à vivre véritablement depuis un quart de siècle d’existence comme Etat souverain, siégeant à l’ONU.
Je viens à cette Trente-neuvième session vous parler au nom d’un peuple qui, sur la terre de ses ancêtres, a choisi, dorénavant de s’affirmer et d’assumer son histoire, dans ses aspects positifs, comme dans ses aspects négatifs, sans complexe aucun.
Je viens enfin, mandaté par le Conseil National de la Révolution (CNR) du Burkina Faso, pour exprimer les vues de mon peuple concernant les problèmes inscrits à l’ordre du jour, et qui constituent la trame tragique des évènements qui fissurent douloureusement les fondements du monde en cette fin du vingtième siècle. Un monde où l’humanité est transformée en cirque, déchirée par les luttes entre les grands et les semi-grands, battue par les bandes armées, soumise aux violences et aux pillages. Un monde où des nations, se soustrayant à la juridiction internationale, commandent des groupes hors-la-loi, vivant de rapines, et organisant d’ignobles trafics, le fusil à la main.
Art.81
En Octobre, 2019 (13:13 PM)Brama
En Octobre, 2019 (13:59 PM)Citoyen
En Octobre, 2019 (14:38 PM)TOUS LES PAYS ONT CRÉÉ UNE PLATIFORME POUR APPLIQUER UN VISA ÉLECTRONIQUE OU E-Visa PAIEMENT EN LIGNE DIRECT TRESOR
PERSONNE. NE SE DÉPLACE À UN CONSULAT OU EMBASSADE POUR PERDRE DU TEMPS.
ALORS OU EST LE PROBLÈME ?A T ON BESOIN D’ INTERMEDIARE POUR CRÉER UN SITE SÉCURISÉ AVEC LES NOMBREUSES RESSOURCES EN TIC AU SÉNÉGAL??
DÉtournement En Vue
En Octobre, 2019 (14:45 PM)Notre indiscipline générale en est la première cause.
1/ Harcèlement des touristes par les marchands ambulants créant un réel sentiment d'insécurité.
2/ Encombrement de toutes sortes de la voie publique la rendant impraticable.
3/ Absence de zones de repos, les quartiers résidentiels sont transformés en de véritables marchés bordéliques.
4/ Anarchie et insalubrité totale la saleté règne en maître sur ce que nous appelons "mbèdou bour".
5/ Présence sur toutes les plages de rastamen bodybuilders qui harcèlent les vielles peaux blanches avec des "je t'aime" ou plutôt j'aime tes papiers.
Mateuw Fall
En Novembre, 2019 (18:21 PM)Arrêtez de vous faire impressionner par des tartines truffées de vocables grandiloquents, ya rien c’est juste une logorrhée d’un type capable de publier n’importe quoi pour plaire plus haut …
Sous d’autres cieux où les habitants ont des exigences morales plus élevées ce type serait mis au ban de la communauté des vrais journalistes …
Au Sénégal les faussaires ont encore de l’avenir car la populace est facilement impressionnée par un étalage de mots savamment agencées… peu importe si ca suinte de la plume d’un mercenaire capable de toutes sortes de contorsions …
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