Ce sont les derniers mots que tu as prononcés dans l’hémicycle à la fin de la dernière séance plénière pour le vote de la loi de finances pour l’année 2024 ; séance au cours de laquelle tu as reçu une standing ovation mémorable de toute la représentation nationale ; c’était le 30 novembre 2023.
« Vous allez me manquer », aviez-vous dit. Ces paroles prémonitoires, qui résonnent encore dans nos mémoires sonnent aujourd’hui comme un message d’adieu, que tu as peut-être voulu adresser à tes « collègues députés », eux qui t’avaient intronisé comme le « 166ème parlementaire », parce que justement te considérant à l’unanimité comme un des leurs.
« Nous, Moustapha, tu vas nous manquer ».
Oui, tu vas manquer au Sénégal tout entier ; un Sénégal désormais orphelin, qui pleure un de ses illustres fils, un soldat de la République, qui lui a tout donné,
Nous sommes aujourd’hui dévastés par une douleur indicible.
Depuis l’annonce de ta brusque disparition, un vide sans nom nous a envahi.
Tu es parti, sans crier gare, au moment où nous espérions que tu pourrais, enfin, t’occuper de ta famille, enfin, avoir une vie normale après plus de trente années d’activités, sans répit, trente années de sacrifices, de nuits sans sommeil, de journées harassantes, au service de ton pays.
Oui, plus de trente années au cours desquelles tu as toujours fait preuve d’un courage et d’une résilience face aux épreuves de la vie. Dieu sait que tu en as vécu, sans rien en laisser paraître. Et puisque tu as toujours su tout endurer d’une belle endurance, le Tout Puissant t’a, de tout temps, placé sous sa divine protection. « Innalaha ma assibirine » (sourate 2 verset 153). C’est assurément de là que tu tirais toute ton énergie pour faire face à tous les challenges de la vie
Ta passion pour le travail était au-delà de tout ce qu’on peut imaginer. Ce qui t’a valu un parcours élogieux et impressionnant qui force aujourd’hui le respect. Entré comme jeune cadre au Ministère des Finances, tu en as gravi tous les échelons avec brio, pour réussir à te hisser au sommet de la hiérarchie de ce département.
Orfèvre des finances publiques, architecte de grandes réformes, tu avais une maîtrise à nul autre pareil des dossiers, trouvant toujours les solutions les plus ingénieuses aux problèmes les plus complexes. Et Dieu sait que notre pays en a connu.
Tu avais une vaste culture des finances publiques, un savoir et un savoir-faire reconnus, que tu partageais avec une grande générosité avec tous ; un savoir au service d’un talent oratoire inégalable, qui te permettait de séduire et de convaincre tous tes interlocuteurs et tous les auditoires.
Il me souvient à l’Assemblée nationale, lors des interminables sessions budgétaires, quand arrivait ton tour d’aller au pupitre, c’était déjà des applaudissements, avant même ta prise de parole, puis un silence de cathédrale, car personne ne voulait manquer un seul mot de ton intervention, et après c’était toujours des applaudissements nourris qui te raccompagnaient.
Tu rejoignais alors ta place avec un large sourire, ta pile de dossiers entre les mains, avec un regard bienveillant pour tous tes collaborateurs. C’était une manière de leur montrer ta satisfaction ; et un frisson de fierté nous parcourait tous, en ces moments.
« Vous allez me manquer », aviez-vous dit. Ces paroles prémonitoires, qui résonnent encore dans nos mémoires sonnent aujourd’hui comme un message d’adieu, que tu as peut-être voulu adresser à tes « collègues députés », eux qui t’avaient intronisé comme le « 166ème parlementaire », parce que justement te considérant à l’unanimité comme un des leurs.
« Nous, Moustapha, tu vas nous manquer ».
Oui, tu vas manquer au Sénégal tout entier ; un Sénégal désormais orphelin, qui pleure un de ses illustres fils, un soldat de la République, qui lui a tout donné,
Nous sommes aujourd’hui dévastés par une douleur indicible.
Depuis l’annonce de ta brusque disparition, un vide sans nom nous a envahi.
Tu es parti, sans crier gare, au moment où nous espérions que tu pourrais, enfin, t’occuper de ta famille, enfin, avoir une vie normale après plus de trente années d’activités, sans répit, trente années de sacrifices, de nuits sans sommeil, de journées harassantes, au service de ton pays.
Oui, plus de trente années au cours desquelles tu as toujours fait preuve d’un courage et d’une résilience face aux épreuves de la vie. Dieu sait que tu en as vécu, sans rien en laisser paraître. Et puisque tu as toujours su tout endurer d’une belle endurance, le Tout Puissant t’a, de tout temps, placé sous sa divine protection. « Innalaha ma assibirine » (sourate 2 verset 153). C’est assurément de là que tu tirais toute ton énergie pour faire face à tous les challenges de la vie
Ta passion pour le travail était au-delà de tout ce qu’on peut imaginer. Ce qui t’a valu un parcours élogieux et impressionnant qui force aujourd’hui le respect. Entré comme jeune cadre au Ministère des Finances, tu en as gravi tous les échelons avec brio, pour réussir à te hisser au sommet de la hiérarchie de ce département.
Orfèvre des finances publiques, architecte de grandes réformes, tu avais une maîtrise à nul autre pareil des dossiers, trouvant toujours les solutions les plus ingénieuses aux problèmes les plus complexes. Et Dieu sait que notre pays en a connu.
Tu avais une vaste culture des finances publiques, un savoir et un savoir-faire reconnus, que tu partageais avec une grande générosité avec tous ; un savoir au service d’un talent oratoire inégalable, qui te permettait de séduire et de convaincre tous tes interlocuteurs et tous les auditoires.
Il me souvient à l’Assemblée nationale, lors des interminables sessions budgétaires, quand arrivait ton tour d’aller au pupitre, c’était déjà des applaudissements, avant même ta prise de parole, puis un silence de cathédrale, car personne ne voulait manquer un seul mot de ton intervention, et après c’était toujours des applaudissements nourris qui te raccompagnaient.
Tu rejoignais alors ta place avec un large sourire, ta pile de dossiers entre les mains, avec un regard bienveillant pour tous tes collaborateurs. C’était une manière de leur montrer ta satisfaction ; et un frisson de fierté nous parcourait tous, en ces moments.
Tu as toujours su galvaniser tes équipes en leur rendant un hommage appuyé à toutes les occasions ; quel signe de grandeur et de générosité ! Tu as été un véritable Chef d’équipe, toujours le premier à la tâche, montrant l’exemple. Et nous apprenions chaque jour à tes côtés.
Bon sang ne saurait mentir, dis-t-on. Ton esprit chevaleresque, ton sens élevé du devoir, ton exquise courtoisie, trahissent tes nobles origines princières. Tu es bien un digne héritier de ton illustre ancêtre Maba Diakhou Ba, l’Almamy du RIP et Nioro, terre de bravoure, te célébrera comme tout le Sénégal.
Les hommages à toi rendus depuis l’annonce de ta disparition ne sont que la rançon de tant de bienfaits que tu as su partager, de joie et de bonheur que tu as su procurer autour de toi.
Moustapha, il est facile de parler de toi. Le plus difficile, c’est de trouver les mots les plus justes pour le faire.
Tu as été là pour la veuve, le veuf ou l’orphelin, le malade, les amis ou collaborateurs en difficulté, de simples et anonymes sénégalais dans le besoin. Tu entretenais des familles entières.
Tu as été là pour tous ceux qui ont frappé à ta porte, et Dieu sait qu’ils furent nombreux. Tu les as tous soutenus, avec discrétion et avec une grande prodigalité. Tu ne savais rien refuser. Certains abusaient même de ce qu’ils considéraient comme de la candeur de ta part. Mais c’était mal te connaître. Et quand je t’en faisais parfois la remarque. Tu me répondais « diambar, je sais mais on gère rék ». Tu avais l’intelligence de la vie.
Affable, taquin, rieur, généreux, humble, j’ai du mal à étaler toutes tes qualités et il ne serait pas décent de le faire dans notre culture. « Yalla nala yalla lafal thiat ».
Moustapha, nous avons rêvé ensemble, avec tous tes anciens collaborateurs, que je sais aujourd’hui très affectés, de faire passer le ministère des finances d’une structure d’excellence à une structure de référence, de contribuer au rayonnement et à la prospérité de ce pays. Tu y as admirablement joué ta partition. Et le souvenir de ton action au sein de l’Etat restera impérissable.
Maintenant que le Seigneur des mondes a décidé de t’appeler à ses côtés, nous prions pour qu’il t’y réserve une place de choix.
Jean Paul Sartre Disait, que « la vie est un voyage vers la Mort. Mais la manière dont nous vivons fait toute la différence ».
Nous sommes très attristés par ta disparition, ta présence et ta chaleur humaine nous manqueront pour toujours. Mais nous trouvons du confort en sachant que tu as vécu une vie remplie, une vie utile. Et les souvenirs de tes belles actions resteront enfouis, à jamais, dans nos mémoires.
Et puisque chaque vie est un fragment d’éternité, ton esprit continuera de vivre en chacun de nous et cette flamme ne sera jamais éteinte.
Les générations futures, celles qui ne t’auront pas connu de ton vivant, apprendront sans doute, un jour, dans notre histoire, que leur pays s’est construit avec des hommes de valeurs, et ton nom y figurera en bonne place.
Bon sang ne saurait mentir, dis-t-on. Ton esprit chevaleresque, ton sens élevé du devoir, ton exquise courtoisie, trahissent tes nobles origines princières. Tu es bien un digne héritier de ton illustre ancêtre Maba Diakhou Ba, l’Almamy du RIP et Nioro, terre de bravoure, te célébrera comme tout le Sénégal.
Les hommages à toi rendus depuis l’annonce de ta disparition ne sont que la rançon de tant de bienfaits que tu as su partager, de joie et de bonheur que tu as su procurer autour de toi.
Moustapha, il est facile de parler de toi. Le plus difficile, c’est de trouver les mots les plus justes pour le faire.
Tu as été là pour la veuve, le veuf ou l’orphelin, le malade, les amis ou collaborateurs en difficulté, de simples et anonymes sénégalais dans le besoin. Tu entretenais des familles entières.
Tu as été là pour tous ceux qui ont frappé à ta porte, et Dieu sait qu’ils furent nombreux. Tu les as tous soutenus, avec discrétion et avec une grande prodigalité. Tu ne savais rien refuser. Certains abusaient même de ce qu’ils considéraient comme de la candeur de ta part. Mais c’était mal te connaître. Et quand je t’en faisais parfois la remarque. Tu me répondais « diambar, je sais mais on gère rék ». Tu avais l’intelligence de la vie.
Affable, taquin, rieur, généreux, humble, j’ai du mal à étaler toutes tes qualités et il ne serait pas décent de le faire dans notre culture. « Yalla nala yalla lafal thiat ».
Moustapha, nous avons rêvé ensemble, avec tous tes anciens collaborateurs, que je sais aujourd’hui très affectés, de faire passer le ministère des finances d’une structure d’excellence à une structure de référence, de contribuer au rayonnement et à la prospérité de ce pays. Tu y as admirablement joué ta partition. Et le souvenir de ton action au sein de l’Etat restera impérissable.
Maintenant que le Seigneur des mondes a décidé de t’appeler à ses côtés, nous prions pour qu’il t’y réserve une place de choix.
Jean Paul Sartre Disait, que « la vie est un voyage vers la Mort. Mais la manière dont nous vivons fait toute la différence ».
Nous sommes très attristés par ta disparition, ta présence et ta chaleur humaine nous manqueront pour toujours. Mais nous trouvons du confort en sachant que tu as vécu une vie remplie, une vie utile. Et les souvenirs de tes belles actions resteront enfouis, à jamais, dans nos mémoires.
Et puisque chaque vie est un fragment d’éternité, ton esprit continuera de vivre en chacun de nous et cette flamme ne sera jamais éteinte.
Les générations futures, celles qui ne t’auront pas connu de ton vivant, apprendront sans doute, un jour, dans notre histoire, que leur pays s’est construit avec des hommes de valeurs, et ton nom y figurera en bonne place.
Tu vas nous manquer Moustapha ! Tu vas intensément nous manquer.
Reposes en paix Diambar.
Maguette Niang
Directeur général du Budget
8 Commentaires
Nianthia
il y a 5 jours (18:30 PM)Oussou Mou Sell Mi
il y a 5 jours (19:31 PM)Que firdaws soit la dernière demeure du disparu
Chicoreply_author
il y a 5 jours (20:05 PM)Jolof Jolof Contraire De Pape
il y a 5 jours (08:49 AM)Helas
il y a 5 jours (20:09 PM)Ce qui rend profondément triste c'est qu'il était en fin de carrière et pouvait enfin profiter de la vie, de tout l'argent qu'il a amassé. Mais hélas, Allah en a voulu autrement.
On y peut rien sauf prier pour lui. Paix à son âme.
Sidy
il y a 5 jours (20:30 PM)Al Almamy
il y a 5 jours (21:20 PM)Alpha Mballo
il y a 5 jours (17:14 PM)Participer à la Discussion