Sur les 70 milliards annoncés par le chef de l'État pour effacer définitivement l'image des abris provisoires de la cartographie scolaire, la région de Sédhiou en demanderait la part du lion tels les besoins sont réels et immenses.
Sur les 203 directions intégrées de la petite enfance (Dipe), les 72% sont en abris provisoires. 27% des 496 écoles élémentaires sont aussi en abris provisoires et sur les 99 établissements des cycles moyen et secondaire, les 40,5% sont en palissades de tiges de bambous. Des établissements du secondaire comme les lycées de Marsassoum, de Samine et de Tanaff comptent aujourd'hui plus de trente salles en abris provisoires. Ce qui affecte non seulement le quantum horaire mais crève le budget de fonctionnement de ces établissements.
À ce triste décor, s'ajoutent des collèges totalement en abris provisoires comme ceux de Tankon, de Bissari-Dioub, de Djinany et de Nioroki dans le département de Bounkiling ; ceux de Kandienou, de Niagha, de Saré Téning, de Mangacounda dans le département de Goudomp et ceux de Samécanta, de Badiary, de Nguindir dans le celui de Sédhiou.
Pour y remédier, le projet d'amélioration de l'éducation de base en Casamance (Paebca) a démarré dans la région ses chantiers de construction de collège clés en mains. Et d'ici à 2019, si les entrepreneurs respectent leur cahier de charges, la région pourrait changer de visage scolaire au grand bénéfice de la communauté éducative.
1 – Abris provisoires : La triste réalité des établissements de Sédhiou
2 – Abris provisoires : La triste réalité des établissements de Sédhiou
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