Les enfants de moins de cinq ans séparés de leur famille après leur arrivée clandestine aux États-Unis ont été remis à leurs parents, dans les limites des dispositions prévues par la justice, a annoncé jeudi le gouvernement américain, deux jours après la date limite.
Mieux vaut tard que jamais ? La majorité des enfants de moins de cinq ans qui avaient été séparés de leur famille lors de leur arrivée aux États-Unis ont été remis à leurs parents, deux jours après la date qu’avait fixée la justice au gouvernement américain.
Quarante-six des 103 enfants de cette tranche d’âge placés sous la protection du gouvernement restent toutefois séparés de leurs parents, notamment pour des raisons de sécurité ou du fait de l’expulsion des parents, précise le département américain de la Sécurité intérieure.
« Tolérance zéro » de Donald Trump
Une juge de San Diego saisie par l’American Civil Liberties Union (ACLU) a sommé le 26 juin l’administration de réunir les familles séparées dans le cadre de la « tolérance zéro » prônée par Donald Trump, qui consiste à poursuivre systématiquement les adultes entrés clandestinement aux États-Unis.
Ces séparations ont eu lieu entre le début du mois de mai et le 20 juin, date à laquelle le président a signé un décret ordonnant la suspension de cette mesure, qui a soulevé un tollé.
Les enfants de moins de cinq ans devaient retrouver leurs parents avant le 10 juillet. La date limite a été fixée au 26 juillet pour plus de 2 000 autres enfants plus âgés.
La décision du 26 juin est assortie d’exceptions pour les parents jugés inaptes ou représentant un danger pour leurs enfants.
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