Depuis maintenant près de deux semaines de combats, l’alliance entre les hommes de César Badiate et l’armée bissau-guinéenne commence à donner ses fruits dans la mesure où on aurait enregistré plusieurs pertes du côté de Salif Sadio, ainsi que des dizaines de prisonniers, selon des sources militaires.
Après une journée d’accalmie, les combats qui ont repris dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 mars, auraient été très fatals à Salif Sadio. Ainsi, selon une source sûre, « depuis le début de cette opération de démantèlement des bases de Salif Sadio, initiée par la base de Kassolol sous la houlette de l’armée guinéenne, nous n’avons jamais assisté à des combats aussi sanglants que ceux qui se sont déroulés le long de la frontière sénégalo guinéenne. Salif aurait, selon cette source, perdu plus de 100 hommes et 85 autres seraient capturés prisonniers. » Cette même source de poursuivre, « lors des derniers bombardements de son quartier général de Baraka Mandioka, Salif Sadio a échappé à la furie de l’armée guinéenne et de ses frères ennemis César Atoute Badiate et Magne Dièmé. »
Ces dernières attaques ont encore une fois réinstallé les populations de la frontière des deux pays dans l’émoi, et pour la seconde fois, elles ont préféré quitter les lieux pour se réfugier à Bourgadier, un quartier de Mpack. Le chef de la branche armée du mouvement irrédentiste qui réclame l’indépendance de la Casamance depuis plus de deux décennies, est, selon notre source, « entre les villages de Guidel et Tampe, dans l’arrondissement de Niaguis. Si, l’armée bissau-guinéenne et l’autre faction rebelle qui veulent en découdre avec Atika ont encore du mal à accéder à la base de Baraka Mandioka, c’est par ce que Salif a miné toute la localité. » Pour la poursuite de la progression, une vaste offensive serait en préparation contre Baraka Mandioka, dans les prochaines heures, croit savoir la même source.
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