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Ce samedi, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a présidé l’ouverture de la 9e édition de la Semaine nationale de l’élevage à Kaolack, marquant l’événement par l’annonce de mesures vigoureuses pour lutter contre le vol de bétail. Placée sous le thème « Valorisation des produits d’origine animale, un levier pour la souveraineté alimentaire au Sénégal », cette cérémonie a offert au chef de l’État une tribune pour s’attaquer à ce fléau moderne, qui aggrave la pauvreté des éleveurs et réduit à néant des années de travail et de sacrifices.
Dans son discours, le président Faye a sonné la charge contre les criminels qui déciment le cheptel sénégalais. Il a rassuré les éleveurs en promettant une concertation nationale sur le vol de bétail, une évaluation de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et la préparation des décrets d’application du code pastoral. « Je vous ai bien entendus, je vous ai bien compris. En tant que natif du monde rural, je connais les défis et les enjeux du secteur primaire. Vous pouvez compter sur ma sensibilité toute particulière à cette question », a-t-il déclaré aux éleveurs venus célébrer cette journée.
Le président a également mis en lumière la vitalité du secteur, soulignant que la production animale a généré près de 845 milliards de FCFA en 2023, grâce aux efforts consentis par les acteurs. Cependant, des défis persistent. Le maire de Kaolack, Serigne Mboup, a déploré la dépendance aux importations : « 90 % du lait vendu au Sénégal est importé. Le lait néo-zélandais, qui vient de 15 000 km, est disponible chez le boutiquier du coin, alors que celui de Dahra Djolof est introuvable. »
Cette Journée nationale de l’élevage, première sortie économique notable du président Faye, a permis aux acteurs du secteur de dresser un état des lieux sans concession. Kalidou Ba, président des éleveurs de Kaolack, a qualifié cet événement de « journée de l’indépendance » pour son secteur, tout en pointant les obstacles majeurs : manque d’espaces de pâturage, conflits entre agriculteurs et éleveurs, et insécurité liée au vol de bétail. Il a appelé à une délimitation claire des zones de divagation et à un renforcement des contrôles de la gendarmerie sur les routes.
4 Commentaires
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Défenseur
il y a 15 heures (21:19 PM)En 2021, j’ai signé un contrat avec Teyliom pour l’acquisition d’une villa, avec une livraison contractuellement prévue pour décembre 2023. J’ai réglé l’intégralité du montant en fin d’année 2023, respectant scrupuleusement mes obligations. Cependant, à ce jour, la villa n’existe pas. Aucun chantier, aucun remboursement, aucune réponse aux multiples relances que j’ai adressées à Teyliom.
Dans l’espoir d’un règlement à l’amiable, j’ai pris l’initiative de rédiger une lettre de désistement, demandant à Teyliom de me rembourser les sommes versées. Bien que cette lettre ait été dûment reçue, elle n’a donné lieu à aucune suite concrète ni probante. Face à cette situation intolérable, j’ai dû me résoudre à engager un avocat pour défendre mes droits, entraînant des frais supplémentaires que je n’aurais jamais dû supporter. Aujourd’hui, on me demande d’attendre encore jusqu’en mai. Pourquoi ? Qui protège Teyliom ? Qui défend leurs victimes ?
En votant Pastef, je pensais qu’une rupture allait enfin s’opérer, qu’on allait en finir avec ce genre d’injustice. Toujours rien. J’ai écrit à un député pour qu’il prenne cette affaire au sérieux. Silence. Rien. Je suis désemparé, ne sachant plus à quel saint me vouer. Personne pour nous défendre de prédateurs comme Teyliom.
Cette situation met en lumière non seulement un manquement grave de la part de Teyliom à ses engagements contractuels, mais également une inaction inexplicable des mécanismes judiciaires. Les renvois répétés d’audience et l’absence d’avancées tangibles dans ce dossier laissent un goût amer d’injustice et d’impunité.
Je ne demande pas seulement le remboursement de mes fonds, mais également des réparations à la hauteur du préjudice subi, qu’il soit financier, moral ou psychologique. Les droits des citoyens ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel de la complaisance envers des entreprises qui se croient au-dessus des lois. Je continuerai à me battre pour que justice soit faite et pour que de tels abus cessent définitivement.
Élément Bath
il y a 2 heures (09:59 AM)Participer à la Discussion