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Interpellé sur le type de marché choisi pour dérouler le projet Grand transfert d’eau (GTE) Lac de Guier/Touba par le coordonnateur du Forum Civil Birahim Seck, le ministère de l'hydraulique et de l'assainissement assure que le choix du partenaire «Sinohydro» est basé «sur l’expertise, la capacité et la vision à long terme, et non sur des raccourcis ou des « gré à gré » imaginaires».
Par ailleurs les agents de Cheikh Tidiane Dièye, dans un communiqué, invitent Birahim Seck à se rapprocher du Fonsis car étant la structure qui a « piloté et sélectionné l’entreprise, en respectant ses procédures en tant que fonds souverain». «Si votre seule motivation est la volonté de transparence, je vous encourage à vous rapprocher du Fonsis pour mieux comprendre les processus en place», peut on lire sur le communiqué.
Pour rappel, dans un tweet publié ce mercredi 31 octobre, le coordonnateur du Foum Civil dit ne pas être satisfait par cette réponse de la cellule de communication du ministère qui ne répond pas à son interrogation «pourtant très simple: s’agit il d’un gré à gré ou d’un appel d’offres ?».
13 Commentaires
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En Octobre, 2024 (16:01 PM)Monsieur le ministre ces petites phrases vides ne sont pas ce que l’on attendait de vous.
Encore une fois c’est un gré à gré ou un appel d’offres ?
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En Octobre, 2024 (16:16 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (18:18 PM)C’EST UNE INCOMPÉTENCE CRIARDE Á TOUS LES NIVEAUX ET UNE CORRUPTION GÈNÈRALISÈE….
BARTH VOUS AVRZ DIT. # M I M I M I
Amad
En Octobre, 2024 (16:11 PM)Y a t'il pas une société sénégalaise parallèle et qui a une expérience et une expertise de 8 ans comme celle chinoise?
A ce rythme je vois pas comment nos compatriotes qui ont des sociétés dans le pays vont se développer.
Simple comme question non ?
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En Octobre, 2024 (16:31 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (20:45 PM)Comme disait l'autre la Chine offre à l'Afrique le choix de la concurrence. C'est toujours bénéfique.
Les français gagnent encore des marchés mais ils sont obligés de revoir leurs coûts et c'est très difficile vue leur structure et leurs habitudes.
Bon enfin un pays regarde ses intérêts. Ces histoires de société civile importées sont très importantes sur les luttes contre la corruption et les détournements. Mais aussi qui paie commande. Il y a un besoin de faire fonctionner le cycle.
D'ailleurs à ce propos on entend pas beaucoup birahim sur les marchés surfacturés octroyés aux français sous l'ancien régime.
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En Octobre, 2024 (21:43 PM)Shinock
En Octobre, 2024 (17:19 PM)Question simple:
1.Appel d'offre ?
2.gré à gré ?
Yewouleen
En Octobre, 2024 (17:20 PM)Attention
En Octobre, 2024 (17:41 PM)Je redoute que l’empressement et la nébuleuse qui entourent ce projet ne nous mènent tout droit vers un abîme financier et moral.
En tant que militant du PROJET mais aussi fort d’une expérience de plus de 30 ans dans le sous-secteur (à des niveaux de direction), je crains que ce soit le ministère de l’hydraulique qui précipiterait la déchéance du PROJET en jetant le discrédit sur ses porteurs, en l’occurrence nos nouveaux dirigeants.
Déjà que l’affaire ONAS ne s’est pas estompée que voilà ce ministère qui monte au créneau dans une affaire de gros sous et, si l’on n’y prend garde, de mauvaise gouvernance.
L’Etat doit d’abord effectuer un audit technique et financier des projets de l’hydraulique urbaine (SONES et organes connexes) sur les 15 dernières années, ainsi que l’organisation institutionnelle même du sous-secteur, marqué par un déséquilibre financier et un fort niveau d’endettement.
Le FONSIS, jusqu’ici porteur des actions de Sen’eau (donc depuis bientôt 5 ans), devrait d’abord expliquer son rôle dans la gestion actuelle du Fermier. M
Le FONSIS n’a aucune compétence technique et aucune expérience probante pour s’aventurer dans un projet aussi cher et complexe. M
Si le prix de l’eau est cher au Sénégal c’est à cause de la distance entre le lac de guiers et Dakar. En effet l’énergie force motrice constitue plus de 30% des charges de l’exploitation, et c’est lié au pompage sur la longue distance (200 km). Ensuite il y a le coût de traitement élevé à cause de l’eau de surface, car il faut plusieurs produits chimiques (chaux, sulfate d’alumine, chlore, HTH, etc.). Il y a aussi des charges importantes pour faire face aux rejets de substances chimiques et à l’envahissement de plantes aquatiques, ainsi il faut régulièrement curer les lagunes (boues de rejets) et enlever les algues qui envahissent le lac jusqu’aux prises d’eau (faucardage très coûteux). Donc avec toutes ces charges qui font des dizaines de milliards, comment va-t-on faire pour Touba ? Pour moi il y a un certain nombre de questions à traiter au préalable,
* Impacts environnementaux : rejets et pollutions (un boulet que tous les exploitants ont trainé)
* Impacts sociaux : déguerpissements, expropriations foncières avec beaucoup de champs qui seront perdus
* Aspects économiques : coûts d’exploitation (production, traitement, transport, stockage, entretiens et réparations), coûts liés au sur-dimensionnement des ouvrages (en tenant compte de ceux déjà existants)
* Aspects techniques : tuyaux ou canal ? Pompage ou gravitaire ? Que dit notre topographie ? En cas de pompage, les besoins seront énormes (peut-être avec le pétrole et le gaz les coûts vont baisser, envisager aussi d’autres sources alternatives).
* Aspects financiers : qui va payer tout ça, pour assurer le fonctionnement, la maintenance et les amortissements ?
C’est une véritable démagogie, voir une pure folie, que de penser alimenter gratuitement avec ces ouvrages, la 2e ville du Sénégal en termes démographique. Avec un réseau hors normes, très étendu, beaucoup de non-conformités, un rendement catastrophique, qui va supporter les pertes ?
Sans compter les sujets liés aux rejets qui vont augmenter avec la disponibilité de l’eau et le nombre d’usagers (assainissement). Mais aussi avec l’éventuel arrêt de forages qui ferait remonter la nappe et accroître les problèmes d’assainissement.
Par ailleurs l’exemple de l’autoroute Ila Touba est assez édifiant : un trafic quasi nul après Thiès en jours ordinaires (ce qui risque d’ailleurs de s’empirer avec l’autoroute Dakar-Saint Louis qui pourrait dévier le trafic Toglou-Thies). Ceci devrait nous pousser à mieux réfléchir sur la rentabilité économique de nos projets en tant que pays pauvre et endetté.
. Quelle légitimité il a . Ce fameux forum civile on doit revoir ses attributions qui les a investi.
Saliou
En Octobre, 2024 (20:00 PM)Amadou Kl
En Octobre, 2024 (20:36 PM)Participer à la Discussion