Ce, suite au constat fait qu’«en dépit des nombreux acquis, des causes fréquentes de morbidité et de mortalité maternelles, néonatales et infantiles, qui peuvent être prévenues et traitées, persistent dans beaucoup de pays africains».
Venu présider la cérémonie officielle d’ouverture des travaux dudit forum, ce mardi 22 octobre 2019, à Dakar, le ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, Abdoulaye Diouf Sarr, a noté que l’examen des «nombreuses publications au cours de cette décennie en Afrique Subsaharienne et du centre fait refléter de multiples acquis obtenus dans le domaine de la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant mais révèle également des contraintes de nature à compromettre l’efficience et la performance de nos points de prestations de services ainsi qu’à la santé et le bien-être des groupes vulnérables».
«Malgré des efforts, des causes fréquentes persistent»
A l’en croire, en dépit des «progrès accomplis par les États de l’Afrique subsaharienne, notamment «des baisses encourageantes de la mortalité maternelle, des progrès portant sur les taux de survie de l’enfant, la diminution des taux de fécondité, un meilleur accès à des soins prénatals, l’intensification de la vaccination ainsi que la protection renforcée des enfants et des mères contre le paludisme et les maladies transmissibles, des causes fréquentes de morbidité et de mortalité maternelles néonatales et infantiles qui peuvent être prévenues et traitées persistent dans beaucoup de ces pays».
Le ministre ajoute qu’«en plus de l’insuffisance du maillage de ces pays en soins obstétricaux et néonatals d’urgence, de l’existence de violences basées sur le genre, la déficience relativement significative de la qualité des soins et des services demeure préoccupante».
Selon lui, «la qualité des soins telle que préconisée par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) doit être le socle à la base de l’accès universel à des soins de santé intégrés». Sur ce, il estime qu’«il est nécessaire de souligner que sa réalisation s’adosse sur le renforcement de leurs systèmes de santé de façon à ce qu’ils répondent aux besoins changeants des divers groupes des populations».
Abdoulaye Diouf Sarr signale que «l’accès à des services de santé intégrés de haute qualité, abordables et accessibles pour les groupes vulnérables est devenu un impératif de l’heure».
A noter qu’à côté des agences de l’Onu (Organisation des Nations unies) qui travaillent sur le programme Muskoka notamment, l’Unicef, l’Oms, Onufemmes et l’Unfpa, plusieurs pays d’Afrique Subsaharienne ont également pris part à ce forum.
3 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2019 (21:53 PM)Cette maladie affecte 100 fois plus les sénégalais que le cancer et le diabète réunis.
AIDEZ SVP CES DIGNES FILS DU PAYS, ILS EN ONR DROIT AUSSI.
Wa Cadior Ak Ndeukou
En Octobre, 2019 (08:21 AM)Participer à la Discussion