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Cette tendance à la baisse peut s’expliquer par la ‘’mise en œuvre sur l’ensemble du territoire de diverses stratégies à efficacité prouvée par l’OMS et par une meilleure connaissance de la maladie par les populations’’, a-t-il dit.
Si l’analyse de l’incidence et de la mortalité du paludisme montre que toutes les régions sont touchées, c’est surtout dans les régions du centre, du sud et de l’est du pays que le fardeau de la maladie est ‘’beaucoup important’’.
Le docteur Ba parle de ces parties du pays comme d'une ‘’zone rouge’’ englobant les régions de Tambacounda, Kédougou, Sédhiou avec un taux supérieur à 25 cas pour 1000 habitants.
L’écologie dans ces zones se prête au développement du paludisme, a expliqué le coordonnateur national du PNLP, qui cite aussi les difficultés d’accès aux soins liées au manque d’infrastructure et à la pauvreté, entre autres facteurs.
En dépit de la tendance à baisse, Mady Ba estime qu’il s’agit là d’un ‘’résultat fragile’’ et qu’il va falloir ‘’maintenir le cap’’ par des campagnes de sensibilisation et de distribution de moustiquaires imprégnées. Selon lui, il faut aussi renforcer la surveillance transfrontalière.
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O
En Octobre, 2014 (16:19 PM)Participer à la Discussion