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Le financement des soins de santé primaires demeure une problématique majeure pour le secteur de la santé. C’est dans ce cadre que s’est tenu, ce matin, le premier Forum sur le financement des soins de santé primaires au Sénégal.
Sur instruction de Madame la Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khemess Ngom Ndiaye, les acteurs de la santé, notamment les médecins, les acteurs sociaux, les partenaires techniques et financiers et les «Badienou Gokh» se sont réunis pour des échanges et des réflexions sur le repositionnement de ces soins de santé primaires.
Selon Barnabé Gningue, Directeur général de la Santé publique au ministère de la Santé et l’Action sociale, ces soins renvoient à des soins universels, faciles d’accès physique et qui sont compatibles aux traditions et coutumes.
Dans ce dessein, il estime que le principal défi est de faire la relance des soins de santé primaires, le repositionnement. En principe, ce forum va servir à faire la validation du diagnostic des groupes sectoriels afin de s’engager sur les trois objectifs. Il s’agit de la mobilisation des ressources financières, la mutualisation des ressources pour mieux prendre en charge les soins de santé primaires et une allocution ou une répartition, une orientation, une utilisation plus intelligente, plus efficace et plus efficiente de ces ressources financières pour une pleine promotion des soins de santé primaires au Sénégal.
Par ailleurs, dans les prochaines étapes qui vont suivre, des sources de financement ont déjà été identifiées. Parce que, dit-il, l’Etat du Sénégal, de tout temps, augmente le budget alloué à la santé. Seulement, «c’est à nous de savoir comment mieux utiliser ce financement pour un renforcement des soins de santé primaires», renseigne-t-il.
En dehors de cela, le directeur de la Santé indique que l’argent utilisé par les ménages sénégalais est comptabilisé dans les soins de santé primaires.
Egalement, les partenaires au développement n’ont toujours pas cessé d’appuyer dans la mise en œuvre de sa politique de santé. Non sans laisser en rade la place centrale qu’occupent les collectivités territoriales dans leur rôle d’accompagner leurs communautés. Le secteur privé, les ONG et même les mécènes sont aussi pris en compte du fait de leur sensibilité aux questions de santé primaires au Sénégal.
En perspective, «il est prévu, dans les prochaines étapes, de stabiliser les différentes rubriques qui feront l’objet de dépenses et pour chaque rubrique les montants qui seront là. Mais l’existant est déjà là».
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