Dans sa livraison de ce samedi, 18 janvier, Le Soleil révèle que son bourreau, C. T. Sy, a marché de Sam Sam 3 au Lac Rose, se réfugiant chez un ancien voisin, M. D., «pour échapper à la police».
L'hôte, s'étonnant de la présence du visiteur qu'il n'avait pas vu depuis cinq ans, s'en ouvre à «un ami commun». Ce qui précipitera la chute du charretier.
«Dès que M. D. a appris que C. T. Sy a ôté la vie à son grand-frère, il a alerté le chef de quartier de Sam Sam 3. Celui-ci a, à son tour, avisé la police. Laquelle a procédé à l'interpellation du mis en cause», détaille la même source.
Il est ressorti des éléments de l'enquête, relève Le Soleil, que le charretier n'a cessé de menacer les membres de sa famille avant de passer à l'acte : «Fi, dina fi ray nitt.» (je tuerai quelqu'un ici).
À leur décharge, ses proches, repris par le quotidien d'information, «mettaient ses propos sous le compte des délires d'un adepte du chanvre indien».
Il s'y ajoute, embraye Le Soleil, que «l'auteur du crime n'est pas à ses premiers déboires judiciaires» : Sa propre mère avait porté plainte contre lui courant 2021 pour menaces à ascendant. Une plainte qui lui a valu une condamnation à six mois ferme de prison.
Le père de famille, trouvé chez lui, s'en remet à Dieu : «Ce qui est arrivé relève de la volonté divine. Je ne veux pas m'empêcher dans la presse, ni voir mes proches le faire sur les réseaux sociaux. Laissez-nous faire notre deuil.»
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