La même source révèle que le quatuor s’insurge, entre autres points, contre l’article 27 du règlement particulier des compétitions. Celui-ci stipule, détaille le journal, que « les Sénégalais ayant joué à l’étranger, à leur retour au Sénégal, doivent rester au moins 30 jours francs sur le territoire pour être qualifiables dans une équipe locale ».
Or, proteste Cheikh Cissé, le président de Diadji Sarr de Saint Louis, cette disposition « a été introduite le vendredi 16 février, soit la veille du démarrage des championnats. »
Le dirigeant est dans tous ses états. « Nous n’avons pas le lire parce qu’il a été été envoyé au même moment que l’entame des compétitions. Notre handball est paralysé par beaucoup d’anomalies que nous subissons. Par exemple, le calendrier n’est jamais respecté. Les programmations des rencontres arrivent tardivement », dénonce-t-il, repris par Walf Quotidien.
Cissé d’ajouter : « Parfois, c’est le mercredi que vous recevez votre convocation pour un match prévu samedi ou dimanche. La déprogrammation est aussi un casse-tête. On vous la notifie la veille alors que toutes les dépenses ont été déjà faites. »
La Fédération n’a pas tardé à réagir, souligne le quotidien d’information du groupe Walfadjri. « C’est une situation déplorable. L’instance avait bien inscrit cela, et c’est une routine au Sénégal de voir des joueurs qui revenaient de l’étranger poursuivre leur saison avec leur club précédent sans respecter certains préalables. La FSHB a voulu légiférer. L’idée était d’élargir à toutes les équipes. Malheureusement, certains n’ont pas compris », concède le coordonnateur technique national, Pape Ibnou Sarr.
Les concertations entreprises n’ont pas encore abouti malgré « le retrait de l’article » incriminé, regrette le fédéral. Le quatuor, qui risque une relégation en D2 en cas de confirmation du forfait de la 10e journée, veut rejouer les matchs. Le suspense demeure.
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