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La violence sexuelle n’est pas utilisée comme ‘’un outil de guerre’’ dans le conflit en Casamance, a déclaré mardi, à Bignona (Sud), le directeur de l’ONG Handicap international pour le Sénégal, le Cap-Vert et la Guinée-Bissau, Nicolas Carpentier.
‘’On n’a pas connaissance au niveau du Sénégal que les violences sexuelles sont utilisées comme une arme dans le conflit en Casamance qui dure depuis plus de trente ans’’ a-t-il dit aux journalistes.
M. Carpentier s’exprimait en marge d’un atelier de restitution d’une étude sur la prise en charge des violences sexuelles faites aux femmes y compris les femmes handicapées dans l’arrondissement de Sindian.
Handicap international avec le soutien des ambassades de la Grande-Bretagne et du Canada au Sénégal, a mené une étude sur les facteurs de violences sexuelles faites aux femmes s’est déroulée entre janvier et mars dans les communes d’Oulampane, Suelle, Sindian et Djibidione.
Son objectif est de contribuer à l’amélioration de la prévention et de la prise en charge des violences sexuelles faites aux femmes y compris aux femmes handicapées.
‘’Au regard des résultats de cette étude, le viol n’est pas spécifiquement considéré comme une arme de guerre : les militaires et les combattants du mouvement indépendantiste étant très peu cités comme agresseurs (3%)’’, mentionne un document remis à la presse.
‘’Par contre, le conflit en Casamance a évidemment un impact sur le développement de la région Sud et sur l’accès aux services pour ces femmes victimes de violences sexuelles. S’il y’a moins de services, ces femmes ont moins de possibilités d’être prises en charge’’, a reconnu le responsable de l’organisation humanitaire.
‘’Mais il est clair (…), que (la violence sexuelle) n’est pas utilisée comme un outil de guerre fort heureusement au Sénégal. Nous ne vivons pas les situations qu’il y’a en République démocratique du Congo (RDC) ou dans d’autres régions du monde’’, s’est il réjoui.
Le maire de la commune de Djibidione, une des zones très affectée par le conflit en Casamance, Ansoumana Sagna, a indiqué que c'est ''un paradoxe'' constaté dans cette étude réalisée par Handicap international.
''Le pourcentage des agressions attribués aux combattants de l'armée et du MFDC est relativement très faible. Déjà, quand on parle de violences faites aux femmes, on pense automatiquement à ces combattants. C'est plutôt la population qui exerce les violences sur les femmes'', a souligné l'élu local.
ASB
3 Commentaires
Diaw
En Mars, 2015 (22:17 PM)Boy Casa
En Avril, 2015 (08:34 AM)Aidez Moi
En Avril, 2015 (12:10 PM)JE SUIS JOURNALISTE, JE L'ETAIS DU MOINS JUSQU'A CE QUE JE VOIR CLAIRE ET QUE JE COMPRENNE QU'ESSAYER DE DIRE LA VERITE N'EST QU'UNE PERTE DE TEMPS, PERSONNE NE VEUX SAVOIR LA VERITE, PERSONNE NE VEUX SAVOIR LA TERRIBLE VERITE, NOS VIES SONT CONSTRUITE AUTOURS DE MENSONGE. ON INVENTE CONSTAMMENT DES HISTOIRES POUR NOUS MANIPULER. TOUTES CES HISTOIRE NE FONT QUE SERVIR LES INTERETS DES GOUVERNEMENTS, DES FRANCS MAÇONS, DES ENTREPRISES, DE L'EGLISE MAIS AUSSI DE CERTAINS SOIT DISANT MARABOUT ET DE LEURS DECENDANTS.
J'AI EFFECTUE DES ETUDES AUX ETATS UNIS ET AU CANADA ET J'AI EU MON DOCTORANT EN JOURNALISME, JE SUIS CHERCHEUR ET MON SITE AETE DETRUIT POUR DES DECOUVERTES QUE JE VOULAIS REVELER.
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