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Charretier, Menuisier, Transporteur, Mécano… : La vie antérieure de nos stars

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Charretier, Menuisier, Transporteur, Mécano… : La vie antérieure de nos stars
Aujourd’hui adulés et parfois enviés, certains de nos sportifs ont une vie antérieure insoupçonnable. En effet, avant d’accéder à la popularité, la richesse ou la gloire, ils étaient qui charretier, qui menuisier, qui transporteur. Aujourd’hui, ils sont footballeurs, lutteurs ou basketteurs.

Cheikh Ndoye, le bois avant la balle

Natif de Rufisque, Cheikh Ndoye fut l’un des joueurs les plus précieux de l'équipe nationale de football. Il a fait ses débuts à l’Asc Yakaar de Rufisque avant de rejoindre Sas Epinal (National 2 française) en 2009. Il rejoindra plus tard Angers puis Birmingham City (Angleterre) avant de revenir à Angers. Mais avant cette belle aventure dans le football professionnel, le milieu de terrain de 1.92m était menuisier ébéniste.

Modou Lô : Xaragne et sa charrette


«J’étais soudeur métallique. En même temps, j’aidais mon père dans la livraison de poisson. C’est en 2006 que je suis entré dans l’arène », révélait Modou Lô, il y a quelques semaines, dans les médias. Aujourd’hui, l’enfant des Parcelles assainies a grandi. Il a troqué sa charrette contre le «Nguemb». Roi des arènes, il a démultiplié les gros cachets. Sa côte de popularité et son savoir-faire lui valent aujourd’hui la cour des plus liquides promoteurs de l’arène nationale.

Mohamed, un économiste sur le parquet


Il fait certainement partie de ces rares sportifs de haut niveau qui ont la tête bien pleine. Mohamed Diop, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été un des artisans de la bonne performance de l'équipe de basket de l'Université Gaston Berger (Ugb) des années 2009. Formé au Saint-Louis basket club (Slbc), l’international sénégalais a rejoint l’Ugb après avoir décoché le Bac. Il a allié les études et le sport. Il a pu décrocher un Doctorat en économie en 2013.

Balla Gaye 2 le dépanneur

Fils de l'ancien champion des arènes, Double Less, Balla Gaye 2 a suivi les traces de son père. Le chef de file de l'école de lutte Balla Gaye, qui est actuellement la star de la banlieue de Guédiawaye, est l'un des lutteurs les plus populaires de sa génération. Pourtant, très jeune, Oumar Sakho, de son vrai nom, était mécanicien avant de se lancer dans la lutte avec frappe. Aujourd’hui, ses juteux cachets n’ont rien à voir avec ce qu’il amassait au terme d’une journée de dépannage.

Moussa Ndoye, Menuisier le matin, lutteur le soir


Comme Balla Gaye 2, Moussa Ndoye exerçait déjà un autre métier avant d’embrasser la lutte. Le chef de file de l'écurie Yarakh est menuisier de formation. D'ailleurs, il continue toujours à exercer ce métier quand il n’est pas dans l’arène ou aux entraînements.

Babacar Khouma, l’ébéniste sur gazon

L'international sénégalais Babacar Khouma a été découvert par le grand public à la Fiorentina (élite de la Série A). Natif de Thiès, l’ancien joueur de l’Us Rail était, lui aussi, menuisier avant d’embrasser une carrière de footballeur professionnel. Actuellement dans le championnat d’Italie, il joue pour le compte de l’Us Lecce. Il a été prêté par l’Us Sassuolo.

Big Pato, le flic de l’arène

Un policier qui noue un pagne pour combattre dans l'arène ! Le fait est rare mais existe bien au Sénégal. En effet, Pathé Boye, qui est Flic, est un lutteur en activité, même si sa côte de popularité est loin d’atteindre celle de Modou Lô ou de Bala Gaye 2. Mais le policier ne boude pas sa passion pour autant.

Bombardier : De la mer à l’arène

Lutteur de renom, Bombardier fut, il y a quelques mois, «roi des arènes». Mais, avant la lutte, l'enfant du quartier ‘‘Mbour Socé’’ a fait ses preuves dans un domaine bien plus différent. Originaire de la Petite côte, celui qu’on surnomme «le B 52 de Mbour» fut pêcheur avant de démarrer une carrière dans la lutte avec frappe.

Gouy Gui, Le ‘’transporteur’’


Au vu de ses talents de farceur, il aurait certainement pu réussir une belle carrière dans la comédie. Mais, en lieu et place d’une telle voie, «Gouygui» s’est frayé un chemin dans l’arène nationale. Bien avant de nouer le «nguimb», le pensionnaire de l’écurie Mor Fadam était dans un tout autre métier. Il était chauffeur dans le transport en commun. Aujourd’hui il n’est plus à présenter dans la lutte sénégalaise.


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