Le jeudi 21 mars dernier, le Niger a encore été endeuillé par une attaque terroriste. 23 militaires sont morts dans une embuscade tendue par ces entrepreneurs de la violence lors d’une opération de l’armée dans l’Ouest du pays.
La Cedeao adresse ses « condoléances les plus sincères au Gouvernement et au peuple nigériens »
Deux jours après l’attaque, la CEDEAO s’est fendue d’un communiqué pour adresser « ses condoléances les plus sincères au Gouvernement et au peuple nigériens ». Elle dit prier pour le « repos des âmes des défunts et le prompt rétablissement des blessés ». L’organisation communautaire a par la même occasion « condamné avec la plus grande fermeté ces actes lâches et barbares » avant d’exprimer son engagement à coopérer avec les autorités nigériennes pour une « lutte vigoureuse contre le terrorisme et les extrémismes violents dans la région ».
« A quoi doit-on cette compassion soudaine ? »
C’est l’une des rares fois que la Cedeao exprime ses condoléances au Niger après une attaque terroriste. A quoi doit-on cette compassion sélective ? On peut légitimement poser cette question, puisqu’il y a eu plusieurs attaques terroristes depuis l’arrivée des militaires au pouvoir.
Par exemple, dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 octobre 2023, 29 soldats avaient été tués dans l’Ouest du pays par les djihadistes. Cette attaque reste jusqu'à aujourd'hui, la plus meurtrière depuis la prise de pouvoir par les militaires. Et pourtant la Cedeao n’avait pipé mot à l’époque.
Même après le décès de neufs civils dans une attaque djihadiste, début février 2024, l'organisation communautaire est restée muette comme une carpe. Qu’est-ce qui explique cette commisération sélective ? Le Niger a-t-il subitement gagné le droit à la compassion de la Cedeao depuis qu’elle l’a délesté des sanctions ?
La Cedeao adresse ses « condoléances les plus sincères au Gouvernement et au peuple nigériens »
Deux jours après l’attaque, la CEDEAO s’est fendue d’un communiqué pour adresser « ses condoléances les plus sincères au Gouvernement et au peuple nigériens ». Elle dit prier pour le « repos des âmes des défunts et le prompt rétablissement des blessés ». L’organisation communautaire a par la même occasion « condamné avec la plus grande fermeté ces actes lâches et barbares » avant d’exprimer son engagement à coopérer avec les autorités nigériennes pour une « lutte vigoureuse contre le terrorisme et les extrémismes violents dans la région ».
« A quoi doit-on cette compassion soudaine ? »
C’est l’une des rares fois que la Cedeao exprime ses condoléances au Niger après une attaque terroriste. A quoi doit-on cette compassion sélective ? On peut légitimement poser cette question, puisqu’il y a eu plusieurs attaques terroristes depuis l’arrivée des militaires au pouvoir.
Par exemple, dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 octobre 2023, 29 soldats avaient été tués dans l’Ouest du pays par les djihadistes. Cette attaque reste jusqu'à aujourd'hui, la plus meurtrière depuis la prise de pouvoir par les militaires. Et pourtant la Cedeao n’avait pipé mot à l’époque.
Même après le décès de neufs civils dans une attaque djihadiste, début février 2024, l'organisation communautaire est restée muette comme une carpe. Qu’est-ce qui explique cette commisération sélective ? Le Niger a-t-il subitement gagné le droit à la compassion de la Cedeao depuis qu’elle l’a délesté des sanctions ?
3 Commentaires
Reply_author
En Mars, 2024 (09:42 AM)C'est un peu tard, mais la CEDEAO gagnerait à traiter et s'engager réellement sur le problème Jihadiste.
J'espère que demain, à Dieu ne plaise , votre bouc Diomaye est renversé par des bidasses vous n'allez pas prié et demander l'intervention de la CEDEAO puisque les putchistes ont reçu de vous des lauriers juste que vous souhaitiez de meme pour Macky .
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