Nommé jeudi soir Premier ministre du Bénin, l'économiste franco-béninois est aussi en charge du développement économique du pays. Un choix du Président Boni Yayi qui n’a pas été fait au hasard au regard du parcours de Lionel Zinsou. Portrait.
À 60 ans, Lionel Zinsou met entre parenthèses la gestion de PAI Partners, un fonds d’investissement qui pèse 7 milliards 500 millions d’euros. Il va se consacrer à l’animation d’une équipe gouvernementale qui doit gérer cette année, un budget de 1 500 milliards de francs CFA, c’est 3 fois moins que le portefeuille de PAI Partners. C'est avec ce budget que Lionel Zinsou se fixe un nouveau défi : résorber le chômage des jeunes Béninois, améliorer le réseau routier et les autres axes de communication notamment.
Homme multicarte
Des défis immenses pour l’ancien professeur d’économie à l’ENA, l’École nationale d’administration, à Paris et ancienne plume de l’actuel chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. Ses proches et ceux qui le côtoient décrivent Lionel Zinsou comme brillant. L'ancien banquier d'affaires chez Rothschild a l’afro-optimisme chevillé au corps, tout en restant lucide.
Pour lui, le marché ne produira pas « les biens publics dont l‘Afrique a besoin : l’éducation, la santé, l’accès à l’eau et à l’électricité ». Après s’être beaucoup investi pour la création de la Fondation Africa-France pour la croissance qu’il présidait depuis février dernier, l’économiste ouvre un nouveau chantier.
Il a neuf mois pour convaincre les Béninois. Et sa réussite pourrait lui ouvrir le chemin de la présidentielle de 2016. Prudent, le nouveau Premier ministre béninois conserve un lien avec PAI Partners, dont il devient vice-président du Conseil de surveillance.
Liens avec le Bénin
Lionel Zinsou connaît peu le Bénin ou les Béninois le connaissent moins bien. Né en France d’un père béninois et d’une mère franco-suisse, le nouveau chef du gouvernement béninois a peu vécu dans les rues de Cotonou, de Porto Novo ou de Parakou. « Cela ne fait qu’une quinzaine d’années que je viens régulièrement à Cotonou », déclarait début juin le neveu d’un ancien chef d’État du Dahomey, devenu par la suite le Bénin. Emile-Derlin Zinsou a été président du pays de juillet 1968 à décembre 1969. Lionel Zinsou a été en partie élevé par son oncle.
13 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2015 (23:42 PM)Assane Dia
En Juin, 2015 (23:51 PM)Réussira-il pour sa nouvelle mission, c'est la grande question.
Bon vent à lui, laisse quelque chose derrière toi et ne fait surtout pas comme ces cupides sénégalais qui ont souvent mis en oeuvre leur intérêt personnel et aprés eux c'est le déluge.
Bonne chance, souvent quand je l'ai écouté ma fierté africaine rebondissait;
Ceddo
En Juin, 2015 (02:29 AM)Il faut être optimiste en quittant la rue Saint Honoré pour les rue de Cotonou.
Que la réussite vous accompagne.
Anonyme
En Juin, 2015 (06:37 AM)Anonyme Peuls,
En Juin, 2015 (08:06 AM)Anonyme
En Juin, 2015 (09:25 AM)Zinzoou
En Juin, 2015 (10:07 AM)boulimique ,zinzou n aura pas besoin de tripatouillage dynastique comme les faye sall
zinzou est deja lui meme d une grande famille qui ne sort pas de la déche comme le timonier aperiste
Seul
En Juin, 2015 (10:09 AM)Anonyme
En Juin, 2015 (10:39 AM)Anonyme
En Juin, 2015 (11:26 AM)Si Si
En Juin, 2015 (11:34 AM)dur dur ,et tant mieux pour le bénin ,mais tout laisse croire que le bénin est entrain de dépasser
le senegal et cela depuis 10 ans mangii santa yalla bimeu diogué senegaaaaal qui ressemble de plus en plus à ça
@10
En Juin, 2015 (15:30 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (05:09 AM)Selon une source très fiable proche du Quai d’Orsay, le nouveau gouvernement de Boni Yayi serait en réalité un « gouvernement de transition » mis en place à la demande expresse de Paris. Ce nouveau gouvernement dirigé par le banquier Français Lionel Zinsou servirait à assurer « la continuité de l’état » et la « préservation des intérêts français » lorsque la vacance du pouvoir aura été constatée le 6 avril 2016.
Toujours selon la même source, l’Ambassade de France à Cotonou, aurait informé l’Elysée, que des élections présidentielles prévues pour 2016 ne peuvent être organisées à bonne date et qu’il est fondamental pour la préservation des intérêts français dans le pays, que l’exécutif soit dirigé par une personnalité proche de Paris. Le schéma concocté par la France consiste à confier la «Présidence de la République par Intérim » au Président de l’Assemblée Nationale, Adrien Houngbedji afin de donner une « couverture constitutionnelle » à son plan et la Primature au Franco-Béninois Lionel Zinsou qui exercerait les « pleins pouvoirs »
Rappelons que Lionel Zinsou est depuis février 2015, le Président de la Fondation Franco-Africaine pour la Croissance qui est une structure dépendant du Quai d’Orsay chargée entre autres de promouvoir les entreprises françaises sur le continent.
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