Extraits de l'éditorial à paraître dans le magazine Les Afriques numéro 299, signé Abderrazzak Sitaïl, directeur de la publication
Nous Africains avons toujours l’habitude de dire tout ce que nous avons pu éviter, au lieu de tout ce que nous avons pu construire. Des 27 ans de pouvoir du président Blaise Compaoré, rien ou presque ne nous interpelle dans la construction du pays des Hommes intègres. Aussi, cette ville mythique de Ouagadougou, dont la génétique reste immuablement agricole, n’est pas la grande capitale africaine que nous attendions tous.
Il est vrai que le président burkinabé a su s’imposer sur la scène internationale, notamment par les médiations qu’il a pilotées et quelquefois réussies dans les conflits régionaux.
Les Africains n’oublient pas ses interventions pour résoudre le conflit inter-ivoirien. D’ailleurs, parmi ses pairs, certains lui ont manifesté leur soutien, pour se représenter à la magistrature suprême de son pays. Mais soyons clairs, tout ceci ne lui donne pas le droit de modifier la Constitution et par là même d’imposer encore à l’Afrique l’image de président à vie.
5 Commentaires
Pogbi
En Octobre, 2014 (18:54 PM)No need to run and hiding. One day is one day.
Dem Baa Jekh
En Octobre, 2014 (20:20 PM)Ed
En Octobre, 2014 (21:39 PM)Guerngal
En Octobre, 2014 (22:52 PM)Long-sighted
En Octobre, 2014 (06:37 AM)Participer à la Discussion