Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a rencontré hier jeudi 11 juillet 2024, les forces vives de la Nation au palais des sports Ouaga 2000. L’homme d’Etat a évoqué plusieurs défis majeurs pour la République comme la lutte contre le terrorisme.
Il estime qu'il est impérieux de combattre par tous les moyens ce fléau, parce que les terroristes sèment la désolation, endeuillent les familles et brisent des vies. Pour corroborer ses propos, le dirigeant a raconté l’histoire funeste d’un manchot qu’il a rencontré en 2015 à Tombouctou, au Mali.
« Il m’a dit qu’il cherchait à mourir »
A l’époque, le futur putschiste était chargé de la sécurité de la plateforme aéroportuaire de cette ville. Lors des patrouilles, raconte-t-il, ses hommes ont vu des individus qui rodaient autour de ladite plateforme. L’un d’eux était un manchot. Le capitaine dit avoir rencontré ce dernier pour lui expliquer qu'il mettait sa vie en danger en rodant dans les parages.
« Il m’a dit qu’il cherchait à mourir », raconte Ibrahim Traoré. Intrigué par une telle réponse, le militaire a voulu en savoir un peu plus sur ses motivations. C’est alors que le manchot lui explique que « les terroristes (à leur arrivée à Tombouctou) se sont pointés à son domicile et ont voulu violer sa femme devant lui. Il s’est opposé (à une telle entreprise). Les terroristes sont repartis. Le lendemain, ils sont revenus le pêcher à la maison. Ils l'ont emmené à la place publique, l'ont accusé de vol et lui ont tranché la main. Il a ensuite été battu et renvoyé chez lui ».
Les terroristes sont « revenus cher lui, ont violé sa femme pendant des jours jusqu’à ce qu’elle se suicide »
L’homme pensait en avoir fini avec eux, mais loin s'en faut. Les terroristes sont « revenus cher lui, ont violé sa femme pendant des jours jusqu’à ce qu’elle se suicide. Son fils de 16 ans qui s’occupait d’elle a été enlevé et il ne l’a plus jamais retrouvé », raconte le président burkinabé.
Après ces drames, le manchot n’envisage plus de vivre. « Il préfère mourir. C’est pourquoi il marche autour de la plateforme aéroportuaire de Tombouctou, jusqu’au jour où une sentinelle va lui tirer dessus ».
Pour le capitaine Traoré, cette histoire illustre la barbarie des terroristes. C’est aussi une motivation suffisante pour lutter contre ce fléau.
Il estime qu'il est impérieux de combattre par tous les moyens ce fléau, parce que les terroristes sèment la désolation, endeuillent les familles et brisent des vies. Pour corroborer ses propos, le dirigeant a raconté l’histoire funeste d’un manchot qu’il a rencontré en 2015 à Tombouctou, au Mali.
« Il m’a dit qu’il cherchait à mourir »
A l’époque, le futur putschiste était chargé de la sécurité de la plateforme aéroportuaire de cette ville. Lors des patrouilles, raconte-t-il, ses hommes ont vu des individus qui rodaient autour de ladite plateforme. L’un d’eux était un manchot. Le capitaine dit avoir rencontré ce dernier pour lui expliquer qu'il mettait sa vie en danger en rodant dans les parages.
« Il m’a dit qu’il cherchait à mourir », raconte Ibrahim Traoré. Intrigué par une telle réponse, le militaire a voulu en savoir un peu plus sur ses motivations. C’est alors que le manchot lui explique que « les terroristes (à leur arrivée à Tombouctou) se sont pointés à son domicile et ont voulu violer sa femme devant lui. Il s’est opposé (à une telle entreprise). Les terroristes sont repartis. Le lendemain, ils sont revenus le pêcher à la maison. Ils l'ont emmené à la place publique, l'ont accusé de vol et lui ont tranché la main. Il a ensuite été battu et renvoyé chez lui ».
Les terroristes sont « revenus cher lui, ont violé sa femme pendant des jours jusqu’à ce qu’elle se suicide »
L’homme pensait en avoir fini avec eux, mais loin s'en faut. Les terroristes sont « revenus cher lui, ont violé sa femme pendant des jours jusqu’à ce qu’elle se suicide. Son fils de 16 ans qui s’occupait d’elle a été enlevé et il ne l’a plus jamais retrouvé », raconte le président burkinabé.
Après ces drames, le manchot n’envisage plus de vivre. « Il préfère mourir. C’est pourquoi il marche autour de la plateforme aéroportuaire de Tombouctou, jusqu’au jour où une sentinelle va lui tirer dessus ».
Pour le capitaine Traoré, cette histoire illustre la barbarie des terroristes. C’est aussi une motivation suffisante pour lutter contre ce fléau.
4 Commentaires
Ces trois régimes militaires dictatoriaux n’impressionnent que des gamins au patriotisme enfantin
Ils veulent juste garder leur pouvoir
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En Juillet, 2024 (11:21 AM)Participer à la Discussion