Le chef de l État sénégalais Macky Sall, président en exercice de la Cédéao (Communauté économique des États d Afrique de l Ouest) et son homologue béninois, Thomas Boni Yayi, se rendront vendredi 18 septembre au Burkina Faso afin d assurer une médiation à la suite du coup d État militaire, a annoncé la veille le chef de la diplomatie béninoise.
L objectif à cela est de parvenir à un retour à une vie constitutionnelle normale, à la libération du président et du Premier ministre qui sont otages, et à la libération de tous les ministres , a déclaré le ministre béninois des affaires étrangères, Saliou Akadiri, à la télévision nationale.
La garde présidentielle du Burkina Faso avait annoncé jeudi la dissolution du gouvernement de transition et la création d un nouveau conseil national pour la démocratie dirigé par le général Gilbert Diendéré, bras droit de l ancien président Blaise Compaoré.
La médiation de la Cédéao est là car il y a un vrai risque de voir une partie de la population, qui ne veut pas de ces putchistes, s affronter avec les autres, ou affronter les militaires. Il y donc un risque de déstabilisation dans la région (….) une région très particulière avec la menace de Boko Haram et de Aqmi au Sahel a expliqué la journaliste Armelle Charrier sur France 24.
4 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2015 (09:32 AM)Chico
En Septembre, 2015 (09:39 AM)On a laissé le peuple faire "sa révolution" ensuite le jour où on s'apprete à publier les résultats de l'enquete sur la mort de Sankara, top coup d'éclat ... pardon d'état. On prend les memes et on recommence à une ou deux tetes differentes.
Nous Savons
En Septembre, 2015 (09:51 AM)Watt
En Septembre, 2015 (11:03 AM)Comment un chef d'Etat qui ne peut rien régler chez lui peut régler le problème d'un Etat souverain qui ne partage rien de semblable avec lui ?
Ce Macky Sall a la bougeotte et aime fourrer son nez partout.
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