Deux militaires ont trouvé la mort jeudi 14 février dans la province du Soum, à quatre kilomètres de la ville de Djibo.
La direction de la communication des forces armées explique dans un communiqué qu'une équipe des forces armées s’est rendue sur place, à la sortie sud de la ville de Djibo pour les constats d’usage à la suite de la découverte du corps sans vie d’un individu habillé en tenue officielle des forces armées burkinabè.
Le corps était celui d’un terroriste blessé durant les accrochages avec les forces armées burkinabè, selon une source proche de l’état-major. Il aurait succombé des suites de ses blessures. Les autres membres du groupe l’ont alors revêtu d’une tenue des forces armées burkinabè, avant de le déposer au bord d'une voie d’accès à la ville de Djibo. Avant de partir, ils ont dissimulé engin explosif improvisé sur le corps, au niveau de la tenue. C’est en manipulant le corps que l’explosion s’est produite, tuant le médecin militaire et son assistant. Six autres ont été blessés.
Un mode opératoire inédit
C’est la première fois qu’une telle méthode est utilisée par les terroristes qui s’attaquent régulièrement aux forces de défense et sécurité. Jusque-là, ils attaquaient les commissariats et les brigades de gendarmerie et utilisaient les engins explosifs improvisés contre les véhicules.
« Le plus inquiétant, selon un officier, est que les terroristes sont en possession des tenues officielles des forces armées burkinabè. » C’est d’ailleurs le port de la tenue « terre du Burkina » qui avait permis aux assaillants de s’approcher du premier poste de combat du détachement d’Oursy il y a quelques semaines explique notre source, occasionnant cinq morts. Mais la riposte et la résistance des FDS avaient fini par les repousser et faire une vingtaine de morts dans leur rang.
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Anonyme
En Février, 2019 (15:31 PM)Participer à la Discussion