A
peine nommé samedi par la présidente Catherine Samba Panza, le nouveau
Premier ministre, André Nzapayeké, a fort à faire sur le front des
violences inter-religieuses et de la crise humanitaire sans précédent qui
touche le pays, avec des centaines de milliers de déplacés, dont 400
000 à Bangui, soit la moitié de la population de la ville.
Des combattants de l'ex-rébellion évacués en nombre
De
nombreux mouvements d'ex-Séléka ont été observés dans Bangui, toujours
en proie au chaos. Selon Peter Bouckaert, directeur des urgences de
l'ONG Human Rights Watch (HRW), un convoi emmenant des ex-Séléka a
quitté la capitale centrafricaine dimanche, accompagné d'une lourde
escorte, en direction de la ville de Bossembélé, au nord de Bangui. Les
ex-combattants, pour beaucoup originaires de pays voisins comme le Tchad
et le Soudan, sont actuellement en négociation avec la force africaine
en Centrafrique (Misca) en vue de préparer leur départ, a ajouté M.
Bouckaert.
Et lundi, plusieurs centaines de combattants de
l'ex-rébellion ont été évacués de deux importants camps militaires
qu'ils occupaient dans le sud de Bangui, sous escorte de soldats
burundais de la Misca et de militaires français, avant d'être cantonnés
dans un autre camp à la sortie nord de la ville.
La capitale toujours sous pression
Dans
un communiqué, les Nations unies ont signalé de «graves violences (...)
au-delà de Bangui»: ces derniers jours, des ex-Séléka auraient ainsi
«tiré sur la population, tuant au moins 10 personnes et en blessant de
nombreuses autres»dans la ville de Bocaranga, proche de la frontière
tchadienne. «Dans la ville voisine de Baoro, des anti-balaka (miliciens
chrétiens) auraient attaqué des civils musulmans le 22 janvier, faisant
au moins 80 morts et blessant des centaines de personnes. Près de 4.000
maisons auraient aussi été incendiées», poursuit le texte.
Dans
le centre de Bangui, les populations demeuraient tendues lundi, après
les tirs et les tentatives de pillages la veille autour du quartier
PK-5, poumon commercial de la capitale avec ses centaines de magasins
appartenant pour la plupart à des musulmans. Les populations musulmanes
ne sont pas toujours rassurées par le départ des Séléka, craignant en
particulier le harcèlement et l
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2 Commentaires
Dj Khimeur
En Janvier, 2014 (02:51 AM)Weuz
En Janvier, 2014 (08:19 AM)CE PEUPLE ET CALME LES TENSIONS
AMINE BI DJAHI SEYDOUL AMINE
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