Au moins 4 000 personnes vivant dans la quasi-totalité des régions sud du Congo, soit la moitié du pays, sont touchées par une épidémie du chikungunya qui risque de se propager sur l’ensemble du territoire national. Les autorités sanitaires invitent les populations à prendre des mesures préventives au nombre desquelles l’utilisation systématique de la moustiquaire, la maladie étant provoquée par des piqûres de moustiques.
Les premiers cas de cette épidémie ont été détectés en janvier dans la ville océane de Pointe-Noire par l’Institut national de recherches biomédicales de Kinshasa. Depuis lors, Brazzaville a pris le relais et suit l’évolution de la maladie qui touche majoritairement la couche féminine.
« Cela s’explique par le fait que le moustique, vecteur en cause, ici, au Congo-Brazzaville, a une activité de piqûres tôt le matin et en fin de journée. Ce sont des moments où les femmes s’occupent des activités ménagères. Nous pensons que les femmes sont plus victimes pour ces raisons-là », a expliqué Dr Jean-Vivien Mombouli, directeur général du Laboratoire national de santé publique.
Provoqué par des piqûres de moustiques, le chikungunya présente les mêmes symptômes que le paludisme, il se manifeste également par des douleurs aiguës et les malades ont parfois des déformations.
Les autorités sanitaires conseillent aux populations, jusque-là épargnées, de prendre des mesures jugées simples. « Essayer de se prémunir des piqûres de moustiques en utilisant par exemple de l’essence de citronnelle, essayer de faire la sieste sous moustiquaire et porter des habits à manches longues pour réduire la surface des piqûres », a conseillé le Dr Mombouli. Le Congo n’en est pas à sa première épidémie de chikungunya.
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Arid
En Avril, 2019 (06:10 AM)Participer à la Discussion