Si les chiffres de personnes contaminées par le coronavirus en Afrique du Sud restent pour l’instant peu comparables au nombre de cas observés dans d’autres pays du monde (une vingtaine de cas pour plus de 15 000 cas en Italie), le président Cyril Ramaphosa craint l’apparition d’une « crise nationale ». Pour limiter les dégâts, le pays prend dès maintenant ses précautions.
L’Afrique du Sud n’a pas encore décrété de mesures pour restreindre les déplacements. Il est donc toujours possible d’entrer et sortir librement du pays, après s’être soumis à une prise de température au niveau des aéroports internationaux. Seuls quelques établissements scolaires ont fermé pour cause de cas suspects, mais de nombreux événements ont été annulés.
Du festival de jazz du Cap, au grand rassemblement de l’AfrikaBurn, en passant par le festival du Bushfire au Swaziland, les organisateurs ont dû repousser ou annuler ces manifestations. Il n’y aura pas non plus de remises de diplômes ce mois-ci, pour l’université du Cap et certains événements sportifs ne sont pas en reste, comme le Sommet mondial du foot, prévu à Durban, lui aussi annulé.
Les fidèles de l’église de Zion, eux, ne savent pas encore s’ils pourront se rendre au pèlerinage annuel de Moria, à Pâques. Le nombre de participants dépasse chaque année le million. Quant aux 122 citoyens sud-africains volontaires pour être rapatriés de Wuhan, ils devraient rentrer ce week-end. Un hôtel dans la région du Limpopo, au nord du pays, a été préparé pour les accueillir et sera encadré par l’armée le temps de la quarantaine, pour éviter toute intrusion.
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