Le ministre ivoirien des Droits de l’homme, Gnénéma Coulibaly, va
désormais droit au but. « La présence de Laurent Gbagbo [en Côte
d'Ivoire, NDLR] freine le développement du processus de réconciliation
», a-t-il déclaré vendredi à Paris, au retour d’un voyage aux Pays-Bas
où il a rencontré les responsables de la Cour pénale internationale
(CPI). Est évidemment à l’étude le transfèrement - déjà demandé par
Alassane Ouattara - de l’ancien président ivoirien qui « faciliterait le
processus de réconciliation », selon Coulibaly.
Cette sortie du ministre ivoirien semble répondre à celle, datée
de la la veille, du président de l’Assemblée nationale Mamadou
Koulibaly. « Les Ivoiriens sont épuisés de cette longue crise dont
personne n’a envie de traiter sérieusement les causes », avait lancé
jeudi l’ex-président par intérim du Front populaire ivoirien (FPI, parti
de Gbagbo), en estimant qu’une rencontre « autour de la table » entre «
les leaders des trois grands partis, Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié
et Alassane Ouattara » était nécessaire pour la réconciliation.
"Dépassionner la suite du débat"
Du côté du pouvoir, l’approche est donc radicalement différente. «
J'ai expliqué au président de la CPI l'importance pour la
réconciliation nationale de cette procédure [de transfèrement, NDLR]. Si
l'ex-président n'était plus sous notre responsabilité, sur le
territoire de la République, cela faciliterait le processus de
réconciliation et contribuerait à dépassionner la suite du débat,
notamment les élections législatives » prévues le 11 décembre, a
poursuivi Coulibaly, selon qui les responsables de la CPI « se sont
montrés sensibles à nos arguments ».
La CPI ne devrait cependant pas se contenter de transférer des
membres du camp Gbagbo. Et elle ne devrait pas, sous peine de voir sa
crédibilité sérieusement entamée, épargner le camp Ouattara. Une menace
qu’accueille Coulibaly avec une apparente sérénité. « Nous exécuterons
tout mandat d'arrêt de la CPI, quels que soient les noms qu'ils nous
soumettront » a-t-il assuré.
Concernant la Commission dialogue, vérité et réconciliation
(CDVR), installée mercredi, le ministre estime qu’elle devrait examiner
une période remontant jusqu'à l'indépendance . « Si le mandat de la
Commission ne portait que sur la période postérieure à 2000, on ne
connaîtrait pas les fondements de la division nationale », a-t-il
assuré. Avant d’ajouter : « Si à cette occasion on découvre des faits
non prescrits, ils seront présentés à une juridiction nationale. La
réconciliation nationale n'exclut pas la justice, elle se fonde sur la
justice ».
18 Commentaires
Ob's
En Octobre, 2011 (10:34 AM)Bachelier
En Octobre, 2011 (10:36 AM)Top
En Octobre, 2011 (10:40 AM)Saer
En Octobre, 2011 (10:53 AM)Question
En Octobre, 2011 (11:05 AM)Top
En Octobre, 2011 (11:35 AM)Fall
En Octobre, 2011 (11:46 AM)Ce transferts vers la CPI porte un nom : la justice ne protège que les forts .
Et les crimes du camp OUATTARA ??????
Gas
En Octobre, 2011 (12:01 PM)Abc
En Octobre, 2011 (14:43 PM)Yaa ma guenal Ouattara dé!
Définition
En Octobre, 2011 (14:45 PM)Bossoudiambour
En Octobre, 2011 (15:47 PM)Dembel
En Octobre, 2011 (16:08 PM)Le ministre ivoirien des Droits de l’homme, Gnénéma Coulibaly ,celui-la meme qui a deja expressément revendiqué la rébellion armée de septembre 2002, n' a fait qu' exprime son souhait.
En realite, la justice ivoirienne qui a mis plus de 4 mois pour pouvoir inventer une inculpation de Gbagbo et Simone ne sait plus quoi faire puisque dans les faits tout proces de Gbagbo rouvrira inevitablement le contentieux electoral dont tout examen serieux prouvera que c' est bien Gbagb le vainqueur de l' election.
Concernant la CPI, elle n' en est pas encore la car ses differentes missions en Cote d' Ivoire avaient pour objet de rassembler les elements necessaires a l' ouverture d' une enquete et a ce jourelle n' est encore parvenue a aucune conclusion sur l' opportunite de celle-ci.
De toutes facons si la CPI doit agir en toute impartialite toute inculpation de Gbagbo supposera necessairement celle de Ouattara ou a tout le moins celle de ses com'zones, ce qu' en aucun cas il ne souhaiterait.
Enfin, tout le monde est convaincu que la reconciliation en Cote d' Ivoire ne peut se faire sans Gbagbo.
Yeet
En Octobre, 2011 (17:30 PM)Sans
En Octobre, 2011 (08:29 AM)Une Ivoirienne
En Octobre, 2011 (08:38 AM)Duékoué
En Octobre, 2011 (09:34 AM)Leur seul souci c'est de faire place net pour "gouverner" en paix! On envoie Au diable les empecheurs de tourner rond!
Seneralaisement
En Octobre, 2011 (14:15 PM)Sans
En Octobre, 2011 (14:53 PM)Participer à la Discussion