Le Bénin célèbre ce mardi 1 août 2023, le 63ème anniversaire de son accession à l’indépendance. Comme à l’accoutumée, les festivités se sont déroulées à la "Place de l’Amazone" à Cotonou. Le président nigérian Bola Ahmed Tinubu était l’invité d’honneur de Patrice Talon.
Les prédécesseurs du chef de l’Etat béninois, en l’occurrence Nicéphore Soglo et Boni Yayi ont brillé par leur absence. Hier lundi 31 juillet, Boni Yayi a invité ses compatriotes à la méditation sur le « vivre ensemble » dans une publication sur sa page Facebook
« Nos enfants promis à un bel avenir croupissent dans les prisons »
Il trouve que le cœur ne peut pas être à la fête quand « nos enfants, promis à un avenir brillant croupissent depuis plus de deux ans dans les prisons insalubres de la rupture (slogan du régime en place) avec comme péché impardonnable d’avoir osé exercer leur liberté de penser, de manifester, de refuser l’arbitraire et d’exiger une gouvernance démocratique pacifique ».
L’ancien chef de l’Etat fait notamment allusion à l’ancienne ministre Reckya Madougou condamnée à 20 ans de prison pour «financement du terrorisme » et au constitutionnaliste Joël Aivo qui purge une peine de 10 ans prison pour « complot contre l’autorité de l’Etat et blanchiment de capitaux ».
« Destruction du tissu social »
Boni Yayi estime qu’ils ont été condamnés pour avoir « voulu briguer la magistrature suprême dans un pays pourtant démocratique ». La Gouvernance de paix, nous convie à restituer leur liberté, car une vie sans liberté n’a aucun sens, a exhorté l’ancien président qui n’a pas oublié les autres opposants « contraints depuis plusieurs années à l’exil ».
Outre ces emprisonnements et exils forcés, Boni Yayi trouve que la population est dans une « misère ambiante, conséquence de la déstructuration du tissu social, de l’accaparement de la production, et même des facteurs de production ». A ce titre, la situation des producteurs de soja, de coton, de cajou est illustrative, souligne l’ancien locataire du palais de la Marina.
Pour lui, au regard de tant « d’infamies et d’opprobres, la fête de l’indépendance et singulièrement celle du premier août 2023 n’en est plus une ».Il invite plutôt ses compatriotes à méditer, à faire un travail d'introspection durant cette journée sur le « vivre-ensemble ».
Les prédécesseurs du chef de l’Etat béninois, en l’occurrence Nicéphore Soglo et Boni Yayi ont brillé par leur absence. Hier lundi 31 juillet, Boni Yayi a invité ses compatriotes à la méditation sur le « vivre ensemble » dans une publication sur sa page Facebook
« Nos enfants promis à un bel avenir croupissent dans les prisons »
Il trouve que le cœur ne peut pas être à la fête quand « nos enfants, promis à un avenir brillant croupissent depuis plus de deux ans dans les prisons insalubres de la rupture (slogan du régime en place) avec comme péché impardonnable d’avoir osé exercer leur liberté de penser, de manifester, de refuser l’arbitraire et d’exiger une gouvernance démocratique pacifique ».
L’ancien chef de l’Etat fait notamment allusion à l’ancienne ministre Reckya Madougou condamnée à 20 ans de prison pour «financement du terrorisme » et au constitutionnaliste Joël Aivo qui purge une peine de 10 ans prison pour « complot contre l’autorité de l’Etat et blanchiment de capitaux ».
« Destruction du tissu social »
Boni Yayi estime qu’ils ont été condamnés pour avoir « voulu briguer la magistrature suprême dans un pays pourtant démocratique ». La Gouvernance de paix, nous convie à restituer leur liberté, car une vie sans liberté n’a aucun sens, a exhorté l’ancien président qui n’a pas oublié les autres opposants « contraints depuis plusieurs années à l’exil ».
Outre ces emprisonnements et exils forcés, Boni Yayi trouve que la population est dans une « misère ambiante, conséquence de la déstructuration du tissu social, de l’accaparement de la production, et même des facteurs de production ». A ce titre, la situation des producteurs de soja, de coton, de cajou est illustrative, souligne l’ancien locataire du palais de la Marina.
Pour lui, au regard de tant « d’infamies et d’opprobres, la fête de l’indépendance et singulièrement celle du premier août 2023 n’en est plus une ».Il invite plutôt ses compatriotes à méditer, à faire un travail d'introspection durant cette journée sur le « vivre-ensemble ».
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