Au Gabon, Jean Ping est-il de plus en plus isolé ? La question reste posée. Le chef de l'opposition gabonaise, qui continue de revendiquer sa victoire à l'élection présidentielle de 2016, ne veut pas aller aux prochaines élections législatives dont la date n'est pas encore connue. Si quelques partis qui lui sont proches disent «niet» à ces élections, plusieurs partis et pas des moindres disent eux «oui» à ce scrutin.
« Le Rassemblement héritage et modernité considère que le moment est désormais opportun pour annoncer sa décision de participer aux élections législatives à venir », cette annonce faite par Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement héritage et modernité n'est pas une surprise. Tout le monde ou presque savait que ce parti se préparait à participer à ces élections.
Une posture qui laisse penser à un lâchage de Jean Ping. Faux, rétorque Barro Chambrier : « Il ne s’agit en aucun cas d’un lâchage et il ne s’agit aucunement de mettre la pression sur le président Jean Ping ».
Barro Chambrier affirme que l'opposition vira aux urnes pour arracher la majorité parlementaire qui permettra à Jean Ping de parvenir au pouvoir : « En effet, notre conviction est que l’opposition gabonaise est, plus que jamais, en mesure de remporter la majorité des sièges à l’Assemblée nationale et contraindre le pouvoir à une cohabitation ».
Il y a quelques jours, c'est le parti Les Démocrates qui a dit oui à ces élections. L'Union nationale est également sur la ligne de départ. Ces partis sont les pièces maîtresses du dispositif politique de Jean Ping. Réagissant à ces prises de position Jean Ping a déclaré au magazine français Paris Match que « Chacun peut s'exprimer tout en étant responsable de ses actes ».
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