En Guinée, les autorités de transition affirment vouloir récupérer le patrimoine immobilier de l'État, occupés jusque-là par de hauts fonctionnaires et des hommes politiques. Le but étant de réattribuer ces logements à la nouvelle équipe du gouvernement de la transition.
Toute l’affaire est parti du témoignage livré par Amadou Damaro Camara, ancien président de l'Assemblée nationale, qui affirme avoir été sommé de quitter dans les 24h sa villa cossue située à la Minière, en proche banlieue de Conakry. Ce ténor du RPG, le parti de l'ex-président Alpha Condé, dénonce une mesure politicienne.
Suite à cette sortie, un communiqué du Premier ministre, diffusé sur la RTG dimanche, demande à « tous les anciens ministres, anciens fonctionnaires et membres des institutions dissoutes de libérer les domaines bâtis » qu'ils occupent. Ces personnalités doivent s'adresser au ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat.
Les nouvelles autorités comptent faire un « inventaire de l'ensemble des biens appartenant à l’État depuis 1958 », précise ce communiqué. C'est donc le début d'une vaste opération qui devrait également concerner plusieurs personnalités de la vie politique.
Depuis son installation, le CNRD joue la carte de la transparence. Néanmoins, cette volonté de rationaliser le patrimoine de l'État pose question : « Pourquoi enclencher ces procédures sensibles d'un coup ? », s'interroge un observateur. On ignore l'étendue de ce patrimoine bâti et aucun calendrier précis de restitution de ces logements n'a été fourni.
Toute l’affaire est parti du témoignage livré par Amadou Damaro Camara, ancien président de l'Assemblée nationale, qui affirme avoir été sommé de quitter dans les 24h sa villa cossue située à la Minière, en proche banlieue de Conakry. Ce ténor du RPG, le parti de l'ex-président Alpha Condé, dénonce une mesure politicienne.
Suite à cette sortie, un communiqué du Premier ministre, diffusé sur la RTG dimanche, demande à « tous les anciens ministres, anciens fonctionnaires et membres des institutions dissoutes de libérer les domaines bâtis » qu'ils occupent. Ces personnalités doivent s'adresser au ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat.
Les nouvelles autorités comptent faire un « inventaire de l'ensemble des biens appartenant à l’État depuis 1958 », précise ce communiqué. C'est donc le début d'une vaste opération qui devrait également concerner plusieurs personnalités de la vie politique.
Depuis son installation, le CNRD joue la carte de la transparence. Néanmoins, cette volonté de rationaliser le patrimoine de l'État pose question : « Pourquoi enclencher ces procédures sensibles d'un coup ? », s'interroge un observateur. On ignore l'étendue de ce patrimoine bâti et aucun calendrier précis de restitution de ces logements n'a été fourni.
1 Commentaires
Participer à la Discussion