Au Niger, les autorités ne portent plus les gants quand il s’agit d’attaquer le gouvernement béninois.
Le mardi 11 juin dernier, lors d’une descente à la station initiale du pipeline Niger-Bénin, à Koulélé, le ministre nigérien du pétrole s’en est violemment pris au pays voisin.
« Je ne sais pas combien de décennies il faut pour que le Bénin puisse effacer les torts qu’il nous a faits, qu’il puisse effacer son image d’État non fiable, un pays qui ne respecte pas ses engagements formels non seulement, vis-à-vis du Niger, mais aussi, vis-à-vis du monde entier. Je suis malheureux pour le peuple béninois avant d’être malheureux pour nous-mêmes », a dégainé Moustapha Bako Barké.
« Nous ne pouvons pas accepter qu’on nous vole. C’est ce que cela signifie,… »
Par ailleurs, il soupçonne le Bénin de vouloir voler le pétrole nigérien. « Nous ne pouvons pas accepter qu’on nous vole. C’est ce que cela signifie, le fait de vouloir charger sans nos représentants sur place », a déclaré l’autorité, avant d’inviter les responsables nigériens et les forces de défense et de sécurité, présents sur le site, à veiller au grain.
« Chacun de vous a reçu sa mission de veiller. Faites en sorte que notre pétrole ne nous soit pas volé, parce que c’est de cela qu’il s’agit. Nous ne pouvons pas l’admettre quel que soit le prix. Surveillez et rapportez le moindre problème », a-t-il ordonné.
L’autorité espère tout de même une issue heureuse à la situation qui prévaut actuellement. Cela, assure-t-elle, passera par le « respect des engagements pris par le Bénin, et la libération des représentants du Niger ».
5 Commentaires
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En Juin, 2024 (21:00 PM)On se marre !!
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