Le Maroc a officiellement demandé à intégrer la Communauté économique des États d’Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en tant que membre à part entière, a indiqué vendredi le ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération.
"Dans le contexte de la Tournée Royale en Afrique, et notamment dans certains pays d’Afrique de l’Ouest, et sur Très Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, le Royaume du Maroc a informé, aujourd’hui, Son Excellence Madame Ellen Johnson sirleaf, Présidente du Liberia et Présidente en exercice de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de sa volonté d’adhérer à cet ensemble régional en tant que membre à part entière », informe un communiqué du ministère.
Cette demande se fait en conformité avec les dispositions du Traité fondateur de la CEDEAO, et en satisfaction totale de ses critères d’adhésion.
Selon le texte, la démarche du Maroc vient « couronner les liens forts aux niveaux politique, humain, historique, religieux et économique avec les pays membres de la CEDEAO », ajoutant que ces liens se sont renforcés aux cours des dernières années, à travers les 23 visites royales dans 11 pays de la région.
Ces visites, poursuit la même source, ont été couronnées par la signature de plusieurs centaines d’accords conclus, ce qui a donné une impulsion « forte » à la coopération bilatérale avec les 15 pays membres de l’Organisation.
Le Maroc entretient, également, des liens institutionnels avec la CEDEAO, à travers son Statut d’Observateur, obtenu depuis plusieurs années. A ce titre, le Maroc a participé à de nombreuses réunions de l’Organisation, et apporté sa contribution à ses activités, notamment dans les domaines liés à la paix et stabilité, rappelle le communiqué.
Et d’ajouter que le Royaume a participé à des opérations de maintien de la paix dans région (notamment en Côte d’Ivoire) et aux efforts de médiation pour la résolution des conflits (médiation dans la crise des pays du Fleuve Mano ; contribution à la résolution de la crise institutionnelle grave en Guinée en 2009-2010 ; contribution à la stabilisation de Guinée Bissau…).
Le Royaume a, de même, entrepris des actions de solidarité avec les pays de la région, notamment durant la période de la pandémie d’Ebola, et face aux catastrophes naturelles que certains pays ont connues. Il a, en outre, initié avec les pays de la CEDEAO des projets structurants, comme le Gazoduc Maroc-Nigeria à travers les pays de la région, et comme la promotion d’un Espace Nord-Ouest Africain comme espace de stabilité et développement.
Cette volonté d’adhérer à la CEDEAO s’inscrit, en outre, dans la vision royale de l’intégration régionale comme clé de voute du décollage économique de l’Afrique et intervient dans la droite ligne de la politique africaine du Souverain, couronnée par le retour du Royaume à l’Union Africaine, précise-t-on.
Ainsi, le Maroc concrétise sa disposition à contribuer aux activités de la CEDEAO et à apporter sa plus-value à son action, notamment dans les domaines de la stabilité, du progrès économique et du développement humain durable.
La demande d’adhésion traduit également dans les faits l’engagement du Royaume à relever, conjointement avec les pays membres de la CEDEAO et solidairement avec eux, les défis auxquels la région est confrontée, affirme le communiqué.
Elle souligne, de la manière la plus tangible, la reconnaissance par le Royaume de l’importance de cet ensemble régional, dont le processus d’intégration est parmi les plus ambitieux et les plus avancés à l’échelle du continent africain, conclut la même source.
77 Commentaires
Anonyme
En Février, 2017 (02:50 AM)Anonyme
En Février, 2017 (02:52 AM)Anonyme
En Février, 2017 (02:56 AM)Anonyme
En Février, 2017 (03:02 AM)Anonyme
En Février, 2017 (03:05 AM)Tous ensemble nous serons plus fort
Mouhamed 6 est entrain de poser des actes remarquable
J’espère que les occidents ne lui réserveront pas le même sort que Khadafi
Anonyme
En Février, 2017 (03:36 AM)Anonyme
En Février, 2017 (03:39 AM)Dioba Diouba Diop
En Février, 2017 (03:47 AM)The Anonyme
En Février, 2017 (03:49 AM)Anonyme
En Février, 2017 (05:01 AM)Anonyme
En Février, 2017 (06:18 AM)kaay lééne gaaw
Anonyme
En Février, 2017 (06:27 AM)Anonyme
En Février, 2017 (06:36 AM)Tant pis pour Aziz qui a une haine viscerale contre le Senegal. Cette haine incomprenhensible l'a rapproche de Djammel qui n'est ni son voisin ni recommandable. Ce rapprochement avec Djammeh a pour seul but de destabiliser le Senegal. Ne pouvant pas compter sur Barro ca ne sera pas surprenant qu'il cherche un allier cote Bissau.
Pourtant il parait qu'Aziz serait ne et aurait grandi a Louga.
Toute l'Afrique doit s'unir que le Maroc veuille integrer la CEDAO nous l'accueillons les bras puverts
Anonyme
En Février, 2017 (06:36 AM)Elle fait de la gestion de stock, de commandes et de facturation.
Téléchargez la sur play store , notez, commentez et partagez la. svp
T o p s t o c k est une fierté sénégalaise
Anonyme
En Février, 2017 (07:43 AM)Anonyme
En Février, 2017 (07:53 AM)Anonyme
En Février, 2017 (07:54 AM)Anonyme
En Février, 2017 (08:03 AM)Anonyme
En Février, 2017 (08:42 AM)Anonyme
En Février, 2017 (08:50 AM)Maïmoune
En Février, 2017 (08:58 AM)Ue
En Février, 2017 (09:24 AM)Mooo
En Février, 2017 (09:51 AM)Bjk
En Février, 2017 (10:06 AM)Anonyme
En Février, 2017 (10:06 AM)il y gagnera beaucoup déja au Sénégal vous avez vu comment les marocains commencent à étouffer le secteur du BTP ils deversent des fruits et des légumes dans le marché maintenant s'il y a plus de droits de douanes
Ibou
En Février, 2017 (10:10 AM)Le Maroc a tout essayé depuis des années pour intégrer l'UE mais les européens ont toujours dit NON. Les marchés à proximité du Moyen Orient étant déjà occupés par le Qatar, les Emirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite, alors la seule ouverture qui reste au Maroc est l'Afrique. Le Maroc est donc obligé de se tourner vers l'Afrique !!!!
Anonyme
En Février, 2017 (10:15 AM)Anonyme
En Février, 2017 (10:40 AM)il faut defendre ses interets strategiques
Abdoul
En Février, 2017 (10:42 AM)Anonyme
En Février, 2017 (10:53 AM)Vive l'unité africaine.
Anonyme
En Février, 2017 (10:54 AM)Anonyme
En Février, 2017 (11:02 AM)Pourquoi Pas
En Février, 2017 (11:19 AM)le Maroc est une monarchie et dans dix ans maximum la démocratie réelle sera la norme dans tout l'espace ouest africain avec le retour probable de la Mauritanie. Un partenariat privilégiè ou un membre d'honneur, ou membre sans droit de vote peut être discuté. la présence du Maroc à coté des pays de la CEDEAO apporte plus d'avantages que d’inconvénients.
Anonyme
En Février, 2017 (11:22 AM)Mansa Moussa
En Février, 2017 (11:38 AM)"Les éternels réflexes de subordination" de Cheikh Anta Diop. Je pense sincèrement que l'Afrique de l'Ouest ne saura jamais se relever du Démantèlement de l'empire Songhai (plus grand Etat n'ayant jamais existé en AO) qui justement a été causé par les troupes marocaines menées par Djouder à Tondibi en 1591. Si aujourd'hui nous sommes aussi divisés c'est bel et bien à partir de cette chute impérial qui marqua le début de la colonisation en AO.
Chers marocains, "Sama boop momala gueuneul du begn nala" (dire que je préfère ma personne à la tienne n'est pas que je ne t'aime pas). Restez chez vous entre maghrébins, on coopère comme tel et puis voilà. Les extensions tentaculaires ne passeront pas.
Aujourd'hui, mes frères négro-africains, nous sommes encore une fois mis face à notre Destin, face à nos Échecs.Il est temps de sortir de cet engrenage de nous imposer au moins sur nos terres, la terre de nos ancêtres, la terre de nos morts !
Askia Mohamed, Sonni Ali Ber et Hadj Omar Foutiyou Tall ne sont pas fiers de Nous.
Anonyme
En Février, 2017 (11:49 AM)Anonyme
En Février, 2017 (11:53 AM)Anonyme
En Février, 2017 (12:01 PM)Anonyme
En Février, 2017 (12:08 PM)Anonyme
En Février, 2017 (12:14 PM)Anonyme
En Février, 2017 (12:25 PM)Anonyme
En Février, 2017 (12:28 PM)Anonyme
En Février, 2017 (12:38 PM)Anonyme
En Février, 2017 (12:45 PM)Anonyme
En Février, 2017 (12:46 PM)Oui à la Cedeao mais sur un même pied d'égalité que les autres membres.
Anonyme
En Février, 2017 (13:09 PM)Geostratege
En Février, 2017 (13:12 PM)Si le roi le veut why not, mais le peuple marocain, le paysan , l'ouvrier marocain est il psychologiquement et socialement prêt pour cela. Un front national marocain risque d'avoir un succés retentitssant ces prochaines années
Anonyme
En Février, 2017 (13:24 PM)Anonyme
En Février, 2017 (13:26 PM)Las
En Février, 2017 (13:53 PM)Aucun probleme a integrer la CEDEAO
Mais il faut qu ils sachent qu ils ne feront plus partie du Magreb de L Algerie, de la Lybie et de la Tunisie Ils seront dans la communaute noire de l Afrique et doivent etre pret a aider des pays de la Cedeao en cas de conflits ou aide humanitaire!
Beaucoup de marocains sont des senegalais nees au senegal et souvent ne connaissent meme pas le maroc. Aussi ils sont plus integres dans notre histoire qu aucun autre pays maghrebin. Ils ont meme le nom du president Habib Bourguiba comme boulevard a Dakar. Un commercant marocain qui ouvre sa boutique engage plus de senegalais qu un commercant libanais.
Un marocain a la mosquee prie a cote des senegalais tandis que les libanais en general se reunissent en famille dans leur mosquee
Anonyme
En Février, 2017 (14:27 PM)Anonyme
En Février, 2017 (14:29 PM)Anonyme
En Février, 2017 (14:34 PM)Pour le cas particulier du Sénégal, il n y a que les sénégalais qui peuvent voyager au Maroc sans visas et notons qu'il y a beaucoup de descendants marocains devenus sénégalais comme les Bengeloune, les Berrada qui sont tous métissés..
L'autre aspect géopolitique est que la Mauritanie, notre "chère" voisine a quitté la CEDEAO depuis belle lurette mais voudrait y etre reine comme le montre ses combines en Gambie et Guinée Bissau. L'Algérie aussi est une ennemie tacite de notre pays.
Si nous parlons économie, que le Maroc soit membre ou non de la CEDEAO, il a beaucoup investi dans les économies de nos pays et ce n'est pas le cas de l'Algérie qui se croit plus européenne qu'africaine.
Pour ceux qui connaissent l'histoire familiale intime de la royauté du Maroc, il n y a aucune surprise à l'orientation sub saharienne de la politique économique marocaine.
Savez-vous que le défunt roi Hassan II était appelé "le nègre" par les autres rois des pays du golfe? Pas seulement pour la géographie mais pour les traits physiques du monarque. Hassan II a toujours eu une relation intime avec l'Afrique noire et surtout avec deux pays: le Mali et le Sénégal.
Observez bien les membres de la garde présidentielle, ceux qui protègent le roi ne sont pas blancs arabes, leurs ancêtres sont originaires d'afrique noire; de captifs au service du sultan, ils sont devenus le corps d'élite de la sécurité du roi.
Hassan II a toujours orienté ses actions vers le sud: quand Teodoro Obiang Nguema de Guinée a pris le pouvoir des mains de son oncle Macias Nguema, il avait peur de le tuer à cause de la "puissance mystique" de son oncle, c'est un peloton marocain qui l'a finalement passé par les armes, lui qu'on nommait le "Tigre de Malabo" à cause de sa cruauté.
Quand Sékou Touré est mort, c'est Hassan II qui lui a épargné l'ultime déshonneur de voir sa tombe profanée en l'enterrant au Maroc et en envoyant un cerceuil rempli de pierres à Conakry avec des soldats en civil pour porter le cerceuil en terre afin que personne ne le touche.
A part Khadafi, aucun autre dirigeant d'Afrique du Nord n'a montré autant d'interet pour le sud de l'Afrique.
BIENVENUE AU MAROC, JE VOIS AZIZ DE MAURITANIE MOURIR DE RAGE.
Anonyme
En Février, 2017 (14:40 PM)Lebaolbaol Tigui
En Février, 2017 (15:50 PM)Anonyme
En Février, 2017 (16:24 PM)Anonyme
En Février, 2017 (17:02 PM)Anonyme
En Février, 2017 (17:41 PM)Il faut aussi peser le pour et le contre.
Avec le Maroc dans la CDEAO nous pourrions certes y gagner quelques miettes, mais tout aussi nous détourner de notre but ultime: la fédération
Anonyme
En Février, 2017 (18:16 PM)Nonesense
En Février, 2017 (19:08 PM)Il faut que les Noirs restent Noirs, les blancs restent blancs , les arabes , arabes et eviter l'hypocrisie d'integration du genre melting-pot hollywoodien Americain qui a vu a moins de 10 ans passer d'Obama a Trump. Dire que l'Allemagne d'Angela Merkel est devenue l'Amerique d'avant 911 et l'Amerique de Trump, l'Allemagne des annees 30 .
Anonyme
En Février, 2017 (19:21 PM)Anonyme
En Février, 2017 (19:50 PM)Couz
En Février, 2017 (20:54 PM)bon entendeur salut
Mooo
En Février, 2017 (21:32 PM)Anonyme
En Février, 2017 (00:29 AM)Anonyme
En Février, 2017 (00:53 AM)Anonyme
En Février, 2017 (01:33 AM)Supporteur Du Maroc
En Février, 2017 (05:04 AM)Lebaolbaol Tigui
En Février, 2017 (07:02 AM)Logo Jeune Afrique
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Début de la guerre des Sables
09 octobre 2007 à 18h30
Écrit par Farid Alilat
Mardi 8 octobre 1963. L’armée algérienne attaque un détachement des Forces armées royales au lieu-dit Hassi Beïda, non loin de Colomb-Béchar (aujourd’hui, Béchar). Dix soldats marocains sont tués. Très vite, les affrontements s’étendent à la région de Tindouf et de Figuig. La « guerre des Sables » a commencé. Elle va durer près de trois semaines.
Il existe depuis longtemps un contentieux territorial à propos des régions du Sud rattachées à l’Algérie par le colonisateur français. En janvier 1957, celui-ci met au point un projet d’Organisation commune des régions sahariennes (OCRS) dont l’objectif est de faire du Sahara une entité autonome de l’Algérie. Les Français proposent même aux Marocains, qui ont accédé à l’indépendance l’année précédente, d’en exploiter conjointement les immenses ressources. Or non seulement ceux-ci refusent la proposition, mais ils en informent leurs frères algériens. En juillet, Hassan II et Ferhat Abbas, le président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), reconnaissent l’existence d’un contentieux territorial et conviennent d’en différer l’examen jusqu’à l’indépendance de l’Algérie.
Celle-ci survient en 1962. Très vite, le GPRA est balayé par l’armée des frontières et Ahmed Ben Bella s’empare du pouvoir. Pour lui, pas question d’examiner un quelconque différend, le territoire algérien étant « un et indivisible ». Au cours du mois de septembre 1963, le Maroc masse des troupes le long de la frontière. Ben Bella accuse tour à tour son voisin d’expansionnisme et d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie. Tout le monde veut encore croire qu’une solution pacifique est possible. Le 5 octobre, Ahmed Réda Guédira, le ministre marocain des Affaires étrangères, rencontre à Oujda Abdelaziz Bouteflika, son homologue algérien, pour tenter de désamorcer la crise.
L’irrémédiable a lieu dans la matinée du 8 octobre, quand les troupes algériennes occupent Hassi Beïda. Le lendemain, Hassan II dépêche d’urgence à Alger Abdelhadi Boutaleb, son ministre de l’Information, et le commandant de la Garde royale. Pour réclamer justice pour les victimes marocaines d’Hassi Beïda et demander l’ouverture immédiate de discussions. L’entrevue avec Bouteflika est un échec total.
Depuis son palais d’Agadir, où il tient des réunions-marathons avec son état-major, Hassan II appelle ses sujets à défendre l’intégrité territoriale du royaume. Les hostilités commencent. Elles feront, de part et d’autre, plusieurs dizaines de morts. Égyptiens et Cubains envoient sur place de petits contingents pour défendre leurs amis algériens, tandis que les Marocains bénéficient de l’appui des Américains. L’armée algérienne, encore embryonnaire, est bousculée. Les Marocains ont la possibilité de prendre Tindouf, mais, curieusement, s’en abstiennent et reculent, peut-être à la suite d’une intervention du général de Gaulle. À Alger, le traumatisme est terrible. La création ultérieure d’une puissante armée « populaire » en sera la conséquence directe.
Diverses tentatives de médiation échouent, jusqu’à ce que, le 26 octobre, le président malien Modibo Keïta invite Hassan II et Ben Bella à Bamako. Placée sous les auspices de l’Organisation de l’unité africaine, la rencontre débouche sur la conclusion d’un cessez-le-feu, qui prend effet le 2 novembre.
Le 15 janvier 1969, à Ifrane, un traité de paix est conclu. Mais les germes de futurs différends ne sont pas éradiqués pour autant : l’inextricable dossier du Sahara occidental n’est toujours pas refermé. Comme le dit Hubert Védrine, l’ancien chef de la diplomatie française, « l’affaire du Sahara est une affaire nationale pour le Maroc et une affaire identitaire pour l’armée algérienne ».
Formalite
En Février, 2017 (08:06 AM)Anonyme
En Février, 2017 (12:17 PM)Lougatois
En Février, 2017 (14:42 PM)Aujourdhui la CEDEAO ne profite qu'a la Cote d'ivoire .Pour moi .
CEDEAO = YAMBA ,HEROINE , EMIGRATION , PROSTITUTION ET VOL DE BETAIL POUR LE SENEGAL
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Anonyme
En Février, 2017 (21:23 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (01:30 AM)Au plan politique, comment est ce possible que le Maroc envisage d’intégrer la CEDEAO sans résoudre la question de l’indépendance de la RASD (République arabe-saharaoui démocratique) ?
On aura tout vu avec ces classes dirigeantes criminelles ouest-africaines, avec les Ouattara, les Macky Sall, les Yadéma, le Bachagal de Guinée et la pourriture qui est aux affaires à Ouagadougou, Bamako, Niamey...Dire qu’ils sont prêts à vendre l’âme et les principes chers à nos anciens de toutes les résistances à la domination, à l’oppression, à la trahison, on tombe des nus et de nos chaises. C’est à croire et c’est vrai que nous sommes tenus par des élites de toutes les renonciations.
Au moment même où l’Europe devient un continent vermoulu, minée par ses propres contradictions néolibérales et ses élites de toutes les turpitudes, au moment même où le temps est venu de nous affranchir de la françafrique, des chaines du Franc CFA, de sortir la torpeur du néocolonialisme qui nous empêche d’avancer, les Ouattara et leur semblables dans le plat ventrisme, envisagent de nous faire le coup d’intégrer à la CEDEAO, le Maroc ; ce pôle éminent de l’atlantisme occidental en Afrique, ce relais traditionnel du néocolonialisme et de la sous-traitance de toutes les barbouzeries sur le continent au Congo de Lumumba, au Gabon, en Guinée ...etc.
Enfin et non des moindres enjeux, ce sera la voix royale pour son royal monarque chérifien de s’ériger en commandeur de tous les islams oust-africains, comme il l’est déjà chez lui au Maroc. Et c'est sans oublier que le Nigéria est tenu par des voyous qui depuis "Jonathan Pas de Chance" ont livré l'économie, l'administration et la société à la corruption en bandes organisées et à l'islamisme intolérant rampant. Un constat identique que partage la Côte d'Ivoire tenue par la veulerie françafricaine et l’esprit de lucre de Ouattara, un vendu au FMI qui nous perdra.
Que ce soit sur le plan religieux ou sur le plan politique, il n'y a que les ignards et les débilités politiques de la Nègrerie de la CEDEAO et du Franc CFA pour douter de l'atlantisme du Maroc qui fait de cette monarchie férocément repressive en interne, un cheval de Troie en Afrique; en plus de jouer le sous-traitant financier et culturel du wahhabisme qatari-saoudien qu’il exporte. C’est dire que demain, c’est le roi du Maroc qui inondera nos mosquées de ses Imams à sa botte. Mais de tous ces enjeux, nos élites tenues en réseau dans la prédation contre notre émancipation culturelle et économique n’écoutent que leurs affaires privées.
Rien que des ventres sur pattes !
Rien que des cerveaux reptiliens, ces Nègres au pouvoir !
Na an lara, an sara !
La patrie ou la mort, nous vaincrons !
Anonyme
En Mars, 2017 (22:02 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (18:46 PM)Participer à la Discussion