Réuni en Conseil d’administration en Zambie, le Fonds a approuvé un décaissement de 168 millions de dollars dont 44,9 millions au profit de trois programmes en Afrique : au Malawi, au Sénégal et en Afrique de l’Est.
Le Sénégal bénéficie de 7,6 millions de dollars pour lutter contre la salinisation des terres favorisée par la sécheresse. Une menace pour des zones agricoles dont dépendent la survie de nombreux paysans et une économie qui en tire en partie ses ressources avec l’arachide notamment.
Le Malawi, l’un des pays les plus pauvres au monde, rappelle l’institution, obtient 12,3 millions de dollars. Ces ressources vont servir, avec l’appui du PNUD, à renforcer le système d’information et d’alerte climatiques du pays particulièrement exposé à des divers risques (sécheresse, inondations, tempêtes) qui ont « gravement perturbé la production alimentaire et entraîné le déplacement de communautés » avec 2 millions de personnes directement affectées, indique-t-on.
Le Malawi, l’un des pays les plus pauvres au monde, rappelle l’institution, obtient 12,3 millions de dollars. Ces ressources vont servir, avec l’appui du PNUD, à renforcer le système d’information et d’alerte climatiques du pays particulièrement exposé à des divers risques (sécheresse, inondations, tempêtes) qui ont « gravement perturbé la production alimentaire et entraîné le déplacement de communautés » avec 2 millions de personnes directement affectées, indique-t-on.
Enfin, le KawiSafi Ventures Fund, un fond d’investissement qui cible des PME évoluant dans les énergies renouvelables, s’est vu octroyé un financement à hauteur de 25 millions de dollars.
Pour le Fonds vert dirigé par la Tunisienne, Héla Cheikhrouhou, cette première étape marque « le début de l’allocation des finances climat aux pays en développement». Prévu pour devenir le principal canal de distribution des financements publics en direction des pays du Sud via des subventions, prêts concessionnels et autres mécanismes de soutien au secteur privé, le Fonds dispose d’un portefeuille de 10 milliards de dollars sur total de 100 milliards promis par les pays développés à l’horizon 2020.
Pour le Fonds vert dirigé par la Tunisienne, Héla Cheikhrouhou, cette première étape marque « le début de l’allocation des finances climat aux pays en développement». Prévu pour devenir le principal canal de distribution des financements publics en direction des pays du Sud via des subventions, prêts concessionnels et autres mécanismes de soutien au secteur privé, le Fonds dispose d’un portefeuille de 10 milliards de dollars sur total de 100 milliards promis par les pays développés à l’horizon 2020.
Une promesse qui va, à l’occasion de la COP 21 qui se tient du 30 novembre au 11 décembre à Paris, certainement cristalliser l’attention des Etats africains « exhortés » à prendre des engagements de réduction de leurs émissions de CO2 alors que le continent n’émet que 2% des gaz à effet de serre produits sur la planète.
Plusieurs institutions publiques et privées du continent sont agréées « Fonds vert » dont le Centre Suivi écologique du Sénégal, le Ministère rwandais des Ressources naturelles et l’Africa Finance Corporation (AFC).
Plusieurs institutions publiques et privées du continent sont agréées « Fonds vert » dont le Centre Suivi écologique du Sénégal, le Ministère rwandais des Ressources naturelles et l’Africa Finance Corporation (AFC).
4 Commentaires
Khar
En Novembre, 2015 (18:11 PM)Lebaolbaol Tigui
En Novembre, 2015 (19:02 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (22:19 PM)Diarra Bousso
En Novembre, 2015 (01:54 AM)Participer à la Discussion