Les 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis près de six mois et qui viennent d'être condamnés à vingt ans de prison à Bamako, "regagneront bientôt le sol ivoirien", a assuré samedi le président ivoirien Alassane Ouattara.
"Mes pensées vont particulièrement à l'endroit de nos soldats détenus au Mali depuis le 10 juillet", a déclaré M. Ouattara dans son discours de fin d'année retransmis à la télévision nationale RTI.
"Grâce aux actions diplomatiques entreprises avec l'appui de dirigeants de plusieurs pays amis, notamment le président de la République togolaise" Faure Gnassingbé, "trois soldats femmes ont été libérés en septembre dernier", a-t-il rappelé, ajoutant: "Les 46 autres soldats regagneront bientôt le sol ivoirien".
Les 46 militaires ivoiriens soupçonnés d'être des "mercenaires" détenus au Mali depuis juillet, ont été condamnés vendredi à vingt ans de réclusion criminelle, avant l'expiration de l'ultimatum fixé au 1er janvier par les chefs d'Etat ouest-africains à la junte malienne pour les libérer.
Ils ont été déclarés coupables d'"attentat et complot contre le gouvernement", "atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat", "détention, port et transport d'armes et de munitions de guerre (...) ayant pour but de troubler l'ordre public par l'intimidation ou la terreur", à l'issue d'un procès de deux jours à Bamako.
Les trois femmes soldats libérées mi-septembre ont quant à elles été condamnées à la peine de mort par contumace.
Le chef de l'Etat ivoirien n'a mentionné dans son discours ni ces lourdes condamnations, ni cet ultimatum.
Depuis le 10 juillet, la Côte d'Ivoire exige la libération de ses soldats en niant catégoriquement qu'ils aient été des "mercenaires", mais qu'ils étaient en mission pour l'ONU, dans le cadre d'opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma)
Le 22 décembre, une visite à Bamako d'une délégation officielle ivoirienne s'est déroulée dans un esprit "fraternel". Elle s'est conclue par la signature d'un mémorandum, le ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, frère du chef de l'Etat, soulignant que l'affaire était "en voie de résolution".
L'accord trouvé entre le Mali et la Côte d'Ivoire laisse ouverte la possibilité d'une grâce présidentielle du chef de la junte militaire malienne, Assimi Goïta, qui n'a pas mentionné les soldats ivoiriens dans son discours de fin d'année samedi.
"Mes pensées vont particulièrement à l'endroit de nos soldats détenus au Mali depuis le 10 juillet", a déclaré M. Ouattara dans son discours de fin d'année retransmis à la télévision nationale RTI.
"Grâce aux actions diplomatiques entreprises avec l'appui de dirigeants de plusieurs pays amis, notamment le président de la République togolaise" Faure Gnassingbé, "trois soldats femmes ont été libérés en septembre dernier", a-t-il rappelé, ajoutant: "Les 46 autres soldats regagneront bientôt le sol ivoirien".
Les 46 militaires ivoiriens soupçonnés d'être des "mercenaires" détenus au Mali depuis juillet, ont été condamnés vendredi à vingt ans de réclusion criminelle, avant l'expiration de l'ultimatum fixé au 1er janvier par les chefs d'Etat ouest-africains à la junte malienne pour les libérer.
Ils ont été déclarés coupables d'"attentat et complot contre le gouvernement", "atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat", "détention, port et transport d'armes et de munitions de guerre (...) ayant pour but de troubler l'ordre public par l'intimidation ou la terreur", à l'issue d'un procès de deux jours à Bamako.
Les trois femmes soldats libérées mi-septembre ont quant à elles été condamnées à la peine de mort par contumace.
Le chef de l'Etat ivoirien n'a mentionné dans son discours ni ces lourdes condamnations, ni cet ultimatum.
Depuis le 10 juillet, la Côte d'Ivoire exige la libération de ses soldats en niant catégoriquement qu'ils aient été des "mercenaires", mais qu'ils étaient en mission pour l'ONU, dans le cadre d'opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma)
Le 22 décembre, une visite à Bamako d'une délégation officielle ivoirienne s'est déroulée dans un esprit "fraternel". Elle s'est conclue par la signature d'un mémorandum, le ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, frère du chef de l'Etat, soulignant que l'affaire était "en voie de résolution".
L'accord trouvé entre le Mali et la Côte d'Ivoire laisse ouverte la possibilité d'une grâce présidentielle du chef de la junte militaire malienne, Assimi Goïta, qui n'a pas mentionné les soldats ivoiriens dans son discours de fin d'année samedi.
11 Commentaires
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En Décembre, 2022 (23:01 PM)Dior
En Décembre, 2022 (23:04 PM)Ibk
En Janvier, 2023 (07:57 AM)Mustapha Hihihihihihii
En Janvier, 2023 (08:59 AM)Sans parti pris, réfléchissons un instant : si le gouvernement Ivoirien voulait déstabiliser le régime Malien, enverrait il seulement 46 soldats , les plus armés et aguerris soient-ils, et les faire débarrasser à l'aéroport de Bamako Senou, alors que la Côte d'Ivoire a plus 350 kms de frontière commune avec le Mali, que chaque jour des centaines de camions et de véhicules traversent sans compter les nombreuses pistes incontrôlables. Il est bien évident que bien des militaires pourraient incognito franchir la frontière, sans aucune difficulté.
Vouloir faire croire aux gens que des militaires Ivoiriens, venus pour déstabiliser le régime malien, ont débarqué à l'aéroport de Bamako Senou c'est vraiment prendre les gens pour ce qu'ils ne sont pas.
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En Janvier, 2023 (14:27 PM)Participer à la Discussion