Durant sa participation à la rencontre ministérielle d'étape qui a eu lieu à N'Djamena entre le 29 et le 31 mai, le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamad Taher Siala, a évoqué la situation difficile dans le sud de son pays et la possibilité que cela affecte les pays voisins.
La rencontre a examiné le renforcement de la coopération sécuritaire et la surveillance commune des frontières entre la Libye et trois pays voisins au sud : le Tchad, le Niger et le Soudan. Un accord sera signé à Khartoum après la fête marquant la fin du mois de Ramadan. Le ministre libyen a mis en garde contre des rébellions africaines qui ont installé des bases d'entraînement dans le sud-libyen.
L'information n'est pas nouvelle, mais elle rappelle le danger de la situation dans le sud-libyen. Ce qu'a souligné le ministre libyen des Affaires étrangères à N'Djamena, concernant l'insécurité que constitue la présence des rébellions africaines dans le sud-libyen pour les pays voisins, est une réalité vécue quotidiennement par les habitants du Sud. Ils assistent impuissants à des combats et des attaques dans lesquelles des factions de la rébellion tchadienne ou soudanaise du Darfour sont impliquées.
Ces camps d'entraînement de la rébellion sont d'abord un danger pour la Libye. Les liaisons entre les rebelles et les extrémistes se sont avérées à plusieurs reprises. De plus, les intérêts des trafiquants et des extrémistes ainsi que de la rébellion sont les mêmes.
Mohamad Taher Siala, le ministre libyen, considère que la lutte contre le trafic d'armes et les crimes organisés ne serait pas possible sans une coordination resserrée entre les services de sécurité des pays africains voisins de la Libye.
Les forces de sécurité libyennes au Sud sont fortement affaiblies et sans salaires depuis de longs mois. Quant à l'armée, elle attend toujours sa réunification pour se déployer à la frontière.
2 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2018 (06:10 AM)Anonyme
En Juin, 2018 (22:03 PM)Participer à la Discussion