Plus de 2000 centres de santé clandestins privés ont été dénombrés au Cameroun, selon une enquête publiée vendredi par le ministère de la Santé publique (MINSANTE).
Il s’agit pour la plupart, des structures ne disposant pas soit d’une autorisation d’ouverture, soit d’une autorisation de fonctionnement délivrée par les autorités sanitaires du pays.
Selon l’enquête, « la plupart d’assaut des locaux à usage d’habitation pour exercer leurs activités ».
Pour tenter de remettre de l’ordre dans ce secteur, les pouvoirs publics viennent de donner 90 jours aux promoteurs de ces structures, de se conformer à la réglementation en vigueur.
Passé ce délai, les mis en cause seront tout simplement fermés pour « exercice illégale » et passibles de poursuites judiciaires.
A travers le pays, et notamment dans les grandes métropoles comme Douala et Yaoundé, à tout bout de rue ou dans les quartiers à forte concentration de populations à faibles revenus, certains promoteurs de formations sanitaires privées, laïques ou confessionnelles opèrent en toute illégalité.
« Sur 3 343 formations sanitaires privées, laïques et confessionnelles exerçant au Cameroun, 1 055 disposent d’au moins un arrêté, 2 288 fonctionnent dans l’illégalité et 75 autres sont identifiées sans région d’implantation », rapporte le MINSANTE pour démontrer la profondeur du mal.
Une situation qui « fait froid au dos », d’autant que beaucoup de ce « personnel de santé » n’ont pas de formation appropriée pour assurer une prise en charge médicale appropriée vis-à-vis des malades
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