La situation au Niger fait couler beaucoup d’encre et de salive dans la sous-région ouest-africaine. En Côte d’Ivoire, plusieurs responsables politiques à l’instar de Laurent Gbagbo ont déjà pris la parole pour condamner le coup d’Etat et réprouver une probable intervention militaire de la Cedeao à Niamey. Hier mercredi 09 août, c’est Simone Ehivet, l’ex-femme de M Gbagbo qui s’est à son tour exprimé sur le sujet.
« Je réaffirme ici que les sanctions prises contre le peuple frère du Niger sont illégales… »
Elle a vivement fustigé les sanctions politiques et économiques de la Cedeao contre le Niger après le putsch du 26 juillet 2023. Pour la présidente du Mouvement des Générations Capables (MGC), ces mesures sont « iniques et peuvent être qualifiées de crimes contre l’humanité ». « Je réaffirme ici que les sanctions prises contre le peuple frère du Niger sont illégales car aucune règle de la CEDEAO et de l’UEMOA ne les justifie. Ces sanctions à caractère purement politique sont iniques et peuvent être qualifiées de crimes contre l’humanité » a déclaré l’ex-épouse de l’ancien président ivoirien selon « Abidjan.net ».
Elle estime que ces mesures punitives ne font que renforcer l’opinion de la majorité des africains, déjà persuadés que la Cedeao et l’Uemoa, sont instrumentalisés par les chefs d’Etat pour protéger et perpétuer leurs régimes et leurs intérêts.
En ce qui concerne , une possible intervention militaire de la Cedeao au Niger, Simone Gbagbo indique que Ouattara ne doit surtout pas engager les troupes ivoiriennes sans l’aval du parlement.
« Cette décision transgresse la constitution ivoirienne »
« Le président Alassane Ouattara a décidé au cours d’une réunion du Conseil national de Sécurité tenue le 02 août 2023, d’engager l’armée ivoirienne dans l’intervention militaire de la Cedeao contre la République du Niger. Cette décision transgresse la constitution ivoirienne qui dispose en son article 104 : "la déclaration de guerre est autorisée par le parlement. En cas de désaccord entre les deux chambres, la décision appartient à l’Assemblée nationale" soutient Simone Ehivet Gbagbo.
En somme, Alassane Ouattara aurait dû obtenir l’accord préalable du parlement ivoirien avant d’engager le pays dans « cette guerre ». Simone Ehivet Gbagbo dit s’opposer à l’utilisation de l’armée ivoirienne par l’Etat de Côte d’Ivoire et la Cedeao pour « mener une guerre au Niger contre l’armée nigérienne et le peuple nigérien ».
5 Commentaires
Xxl
En Août, 2023 (16:30 PM)Reply_author
En Août, 2023 (20:58 PM)Madame Simone, il ne faut pas en vouloir à la cedeao qui n'est qu'un ramassis de présidents écervelés et corrompus au service de la France qui les financent. Ne dit-on pas:"qui paie, commande"
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