Le soldat français m'a dit qu’il fallait mettre son bangala dans ma bouche, » a expliqué un enfant de 9 ans, victime de viol, dans un rapport écrit par les Nations Unies et publié ensuite par « The Guardian ». La révélation sur l’affaire des abus sexuels par la presse américaine a scandalisé la France, poussant même le Président François Hollande à prononcer un message ferme à l’encontre des acteurs concernés: « Si certains militaires se sont mal comportés, je serai implacable. »
Après 10 mois de silence, un homme s’est décidé à dévoiler au grand jour, le document cacheté « ultra confidentiel ». Cet homme actuellement sous enquête pour violation de protocoles internes au sein de l’ONU est Anders Kompass. Les Nations Unies veulent le licencier et la Suède s’oppose farouchement à cette décision.
Lire l'entretien des enfants abusés
La guerre entre l’ONU et la Suède est déclarée, la France désorientée
De nationalité suédoise, Anders Kompass est le directeur des opérations de terrain au Haut-Commissariat de l’Onu pour les droits de l’homme. Il a été suspendu pour avoir dévoilé ces informations aux procureurs français. Ayant déjà été soumis à une enquête, Kompass avait fait fuiter des informations secrètes sur un conflit d’intérêt concernant le Sahara Occidental. Aujourd’hui, l’ancien cadre de l’ONU est défendu par la Suède, son pays natal. Sa suspension a engendré des incidents diplomatiques.
« Si l’ONU force Kompass à la démission, nous serons obligés de rendre public la totalité de l’affaire de viol par l’armée française et nous allons également lancer un débat potentiellement violent et dangereux, » a menacé l’ambassadeur suédois. La Suède ne comprend toujours pas pourquoi l’ONU veut protéger ses textes internes plutôt que d’agir, d’enquêter et de sanctionner les auteurs de ces viols en Centrafrique. Pour le Ministre des affaires étrangères, l’Organisation des Nations-Unies doit avoir une tolérance 0 et étudier sérieusement les cas d’abus sexuels.
Après 30 ans d’expériences à l’ONU, doit-on conserver Anders Kompass ? Une enquête est ouverte. Pendant ce temps, la France va elle aussi mener des recherches sur les supposées accusations d’abus sexuels. L’armée française a promis une totale transparence et une tolérance 0. Les enfants abusés ont été interviewés, leurs témoignages retranscrits dans le rapport de l’ONU avant d’être dévoilés par la presse internationale. La presse française, hormis canalfrance.info, n’a cependant pas voulu relayer de manière exhaustive les propos des enfants soulignés dans ce rapport. Aux Etats-Unis, la presse titre : L’héritage empoisonné de l’armée française en Afrique. A l’Elysée, on s’inquiète. La gravité de l’affaire risque de ternir à jamais l’image de l’armée française dans le monde mais surtout en Afrique.
La vérité sort-elle de la bouche des enfants ?
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26 Commentaires
Anonyme Bamba
En Mai, 2015 (10:19 AM)Atypico
En Mai, 2015 (10:24 AM)Diam Rec
En Mai, 2015 (10:56 AM)Anonyme
En Mai, 2015 (11:16 AM)Tabarnakk
En Mai, 2015 (11:34 AM)Un peu d'honnêteté intellectuel ne tuera jamais une personne svp.
Bonne journée !!
Anonyme
En Mai, 2015 (11:34 AM)Mfall596
En Mai, 2015 (11:37 AM)Anonyme
En Mai, 2015 (11:53 AM)Aly Kaboy
En Mai, 2015 (12:15 PM)Des Suédois
contre
Des français et les Nations Unies
pour une exaction contrev l'Afrique.
Africain = Maudit
Yup
En Mai, 2015 (12:27 PM)Doxandem
En Mai, 2015 (12:39 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (13:14 PM)a quand l eveil des consciences toubab utilise rek lay doye black a tous les niveaux
nous jeunesse africaine nous devons commencer par boycoter ces satans de toubab
Anonyme
En Mai, 2015 (14:15 PM)Anonyme Douball
En Mai, 2015 (14:15 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (15:04 PM)Any Way
En Mai, 2015 (16:28 PM)Any Way
En Mai, 2015 (16:35 PM)VENDREDI 19 AVRIL 2013 / PAR LEÏLA HARZALLI
L’ONU tire la sonnette d’alarme contre les viols pratiqués sur les nourrissons en Somalie et République démocratique du Congo !
La guerre a son lot d’horreur qu’il est généralement difficile à imaginer. Des actes de barbaries qui dépassent toute mesure. Et le viol en fait partie. Cette fois-ci, les limites sont de loin dépassées. Les victimes ne sont plus celles que l’on croit. Les nourrissons ne sont pas épargnés par les viols !
Le deuxième problème lié aux temps de guerre est l’impunité des crimes commis. Pour mettre un terme à cette machine qui ne fait que des victimes et ne voit pas l’ombre d’un coupable, l’envoyé des Nations unies sur les violences sexuelles Zainab Hawa Bangura a sollicité les quinze membres du Conseil de sécurité.
Des bébés de 6 à 12 mois violés
« Les histoires sont horribles et déchirantes, lorsque ces survivants vous disent ce qu’ils ont enduré et continuent d’endurer », restitue Zainab Hawa Bangura. Elle raconte aussi qu’une réfugiée installée dans un camp au Kenya a été violée sous la menace d’une arme alors qu’elle était enceinte de huit mois. « J’ai visité une communauté où l’an dernier 11 bébés, entre 6 et 12 mois, ont été violés par des éléments des Maï Maï Morgan », un groupe de rebelles congolais. Il est inimaginable que quelqu’un ait pu commettre une telle atrocité », déplore Zainab Hawa Bangura.
« Dans les zones contrôlées par les rebelles, le viol a été utilisé comme une tactique de guerre » et les bébés n’y ont pas échappé, fustige l’envoyé de l’Onu. « Sous la lumière froide de la stratégie et de la tactique, la justification et l’objectif est clair. Quel moyen plus efficace peut-il y avoir de détruire une communauté que de cibler et dévaster ses enfants ? », se questionne-t-elle devant les membres du Conseil de sécurité.
Crimes impunis
Dans l’Est de la RDC, le rapport recense 59 enfants âgés de 1 à 3 ans et 182 enfants âgés de 5 à 15 ans victimes de viol, l’an dernier. D’autant plus que pour ce dossier, il est difficile de déterminer l’ampleur du problème face à l’insécurité et le manque d’accès des médias. Aussi, plusieurs femmes qui ont subi des violences sexuelles ne dénoncent pas le crime dont elles sont victimes par peur des représailles, du regard des autres, de leurs conjoints ou tout simplement par honte.
Les violeurs doivent payer. Un père somalien dont les filles âgées de 4 et 6 ans ont été violées est aujourd’hui en lutte avec les instances judiciaires. Ces actes ne doivent pas rester « sans frais », s’insurge Zainab Bangura. Il faut, demande-t-elle fermement, faire de ce problème « une haute responsabilité ». L’envoyée des Nations unies a réclamé devant le Conseil de sécurité que les viols et toute agression sexuelle ne demeurent plus impunis. « La violence sexuelle a été utilisée à travers les âges parce que c’est une arme dévastatrice et pas chère », a-t-elle déclaré. « Ils doivent comprendre qu’il ne peut y avoir aucune cachette, aucune amnistie, aucune sphère de sécurité ». Et que toute volonté de « paix future et cessez-le-feu en période de conflit doit inclure la prévention de la violence sexuelle ».
Le rapport établi à partir des constatations de l’envoyée de l’ONU, qui a été remis au Secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon, accuse clairement 14 groupes armés et les autorités congolaises (la police et l’armée). Le président de la RDC, Joseph Kabila, s’est prononcé alors et a fait la promesse de condamner, de manière efficace, les violences sexuelles. Son implication a été suivi au Parlement congolais qui a décidé de mettre en place un groupe travaillant sur la question afin d’éradiquer le problème.
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En Mai, 2015 (16:44 PM)Par : Mansour Ould
29 avril 2015
Des sources en rapport avec le dossier de la mineure L.A, violée par son père, de profession militaire, parlent du refus du Procureur de la République et des autorités administratives dans la wilaya du Trarza, de traiter la plainte introduite depuis quelques jours, par l’AFCF, pour arrêter l’auteur du crime incestueux ainsi que pour examiner la victime.
Les mêmes sources parlent également de l’absence de toute collaboration des autorités régionales avec l’association précitée et la représentante du ministère des affaires sociales, de la famille et de l’enfance, permettant d’ouvrir une enquête sur ce délit de viol, en vue de punir le coupable.
Née en 2001 (14 ans révolues), la fille L.A, qui fait la sixième année primaire, a été abusée samedi 25 avril dernier, par son père A.B, actif dans la marine, sur les frontières sénégalo-mauritaniennes, dans la zone de Djugary.
Surprenant en un moment d’éveil, le père en flagrant délit incestueux avec sa fille, l’épouse du militaire sortit pour informer le commissariat de police, avant d’être rattrapée par le violeur, qui a convaincu les policiers de les laisser rentrer à la maison jusqu’au lendemain.
Les sources indiquent que la femme n’est pas revenue au commissariat pour porter plainte, soulignant que les habitants du quartier ont organisé un sit-in, précisant que les policiers ont motivé leur refus de prise de toute mesure à l’endroit du militaire, par l’absence d’une plainte déposée par son épouse et transmise à la gendarmerie, la seule autorité compétente pour ce cas se rapportant à un militaire.
La fille et l’épouse du militaire sont attendues ce mercredi 29 avril courant dans la wilaya du Trarza pour déposer une plainte contre l’auteur du viol. Parallèlement à ces démarches judiciaires, d’intenses pressions tribales et familiales sont déployées pour taire l’affaire et ne pas la porter devant les tribunaux. Une option totalement rejetée par les ONG de défense des droits de l’homme. Mushahide
Anonyme
En Mai, 2015 (17:07 PM)Pap
En Mai, 2015 (20:33 PM)Il faut noter que la Suède n'ayant pas d'intérêts économiques et géopolitiques en Afrique, elle n'a rien à perdre à dénoncer le comportement des militaires français. Et il paraît qu'il y a des faits plus graves inconnus du public. Je me demande pourquoi on nous livre seulement une partie des informations.
Il faut regretter l'attitude des Chefs d'Etat africains et de l'Unite Africaine dont le silence coupable confine à la complicité. Devant un tel comportement, les Organisations africaines des Droits de l'Homme doivent se mobiliser avec les opinions publiques africaines pour que les militaires français soient jugés par une Cour de Justice africaine à Bangui même. Cela est indispensable pour que les victimes soient entendues en même temps que les bourreaux pour un procès équitable. En effet, si un seul enfant en France était victime d'une épreuve similaire, des psychologues seraient sollicités pour minimiser au maximum le traumatisme psychologique. C'est pourquoi, les organisations de droit de l'homme doivent se mobiliser sans relâche pour une prise en charge des victimes et la sanction des coupables. Et cette sanction m'incombe nullement à Mr Hollande dont on sait que le discours est de circonstances destiné à polir son image.
Si ni l'UA, ni les chefs d'états, ni les organisations de droits de l'homme ne réagissent, nous devons nous poser une seule question:" EST CE QUE LE NOIR FAIT PARTIE DE L'HUMANITÉ ?"
Ousmane Diakhaté
En Mai, 2015 (21:50 PM)Buba
En Mai, 2015 (21:59 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (10:09 AM)Mfall(ç-
En Mai, 2015 (11:37 AM)Cane
En Mai, 2015 (11:54 AM)Anonyme
En Mai, 2015 (14:18 PM)Participer à la Discussion