Du haut de ses 122 ans lorsqu’elle est décédée, Jeanne Calment était considérée comme la femme ayant vécu le plus longtemps sur terre. Mais il semble que son record soit largement battu par Joao Coelho de Souza, un Brésilien qui surpasse de loin l’homme officiellement le plus vieux de la planète : le Japonais Yasutaro Koide, 112 ans.
La légende de la Française Jeanne Calment pourrait bien disparaître progressivement au profit de Joao Coelho de Souza, un vieillard vivant reclus dans le village d’Acre au Brésil et qui serait né le 10 mars... 1884.
131 ans
La soudaine célébrité de celui-ci est à imputer à un fonctionnaire pointilleux qui, étonné de voir qu’un homme dont la date de naissance remontant à il y a 131 ans recevait toujours une pension de l’état, a décidé d’aller voir par lui-même s’il vivait toujours ou si sa famille avait volontairement caché son décès pour continuer à percevoir son traitement.
Un mort bien vivant
Plutôt persuadé de cette deuxième option, le fonctionnaire prénommé Kennedy Afonso a eu le souffle coupé en tombant nez à nez avec le très vieil homme qui lui a fourni son acte de naissance. Un document certes vieilli, mais en bonne et due forme. Stupéfait, Afonso a immédiatement contacté les instances du Guinness Book pour faire attester ce record prodigieux après avoir fait vérifier l’identité du grand-père par le gouvernement.
Un enfant conçu à... 100 ans
Si son âge doit être confirmé officiellement, l’homme a d’ores et déjà une longue histoire à raconter. Il est né à Meruoca, à environ 3.000 kilomètres du village où il réside désormais. Arrivé à Acre pour travailler dans les plantations de caoutchouc, il a alors épousé une « petite jeune », aujourd’hui âgée de 62 ans seulement. Sa descendance est également assurée, car il a eu plusieurs enfants, dont une fille cadette de trente ans seulement (faites le calcul, il l’aurait conçue à 100 ans...) et une petite-fille de 16 ans à peine.
Des jours de grande lucidité et des jours sans
Sa fille Cirlene a expliqué au fonctionnaire de l’état civil que son père a eu une attaque il y a six ans, mais qu’il n’a pas perdu l’appétit pour autant et prend toujours trois repas par jour. Cette faim de vivre se traduit par son goût pour le riz, le poisson et la viande... et une aversion pour les haricots. Sa mémoire, elle, va et vient. « Il y a des jours où il a l’esprit parfaitement clair et raconte des histoires fantastiques, mais d’autres jours, il reconnaît à peine ses propres enfants », relate-t-elle au sujet de son père qui soufflera donc ses 132 bougies en mars prochain, si tout va bien. L’événement devrait être fortement médiatisé si son acte de naissance et son identité sont certifiés conformes.
5 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2016 (21:58 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (23:53 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (10:40 AM)Verdict
En Janvier, 2016 (11:04 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (11:21 AM)Participer à la Discussion